Le 24 avril 2016.
Une date rappelée tant de fois, une date qu'on espérait qu'elle resterait. Je disais encore avant de partir vendredi que j'espérais vraiment qu'il y ait un avant 24 avril 2016, et un après 24 avril 2016.
N’exagérons rien, diront sans doute certains.
Sauf que...
- L'avant-course
Quand je commençais plus sérieusement ma préparation dix semaines en arrière, je savais qu'il y aurait des instants de doutes : à ce niveau, j'ai été bien vaccinée.
Mais douter permet aussi d'avancer.
J'arrive à Düsseldorf le samedi midi. Je vois la ville depuis l'avion, ces deux ponts que l'on retrouve sur de nombreux clichés de Düsseldorf, le Rhin, les arbres et de la verdure partout. Une grande ville où l'on semble respirer.
Direction la Berliner Allee, numéro 33, pour retirer le sésame. Demain, je porterai le dossard 3244. Je fais un tour du village, je regarde plus les coureurs que les stands, je suis impressionnée, clairement, d'être là. Je prends mon temps, je m'arrête, stagne, erre, profite déjà un peu d'être arrivée jusque là.
Je prévois ensuite d'aller défouler les jambes 20-25 minutes, des jambes qui n'ont pas rechaussé des baskets depuis le mardi précédent.
Je m'installe d'abord dans un italien, commande des tagliatelles fraîches au saumon et poireaux succulentes, un Schweppes bitter lemon, un grand café. On continue de charger les batteries pour demain, ce n'est que depuis le mercredi soir que je mange du riz blanc et des pâtes.