mardi 31 décembre 2013

Prendre la même et recommencer

Je n'écrirais pas une tartine sur cette année 2013 qui se termine. C'est en général le temps des rétrospectives, le temps de faire le bilan d'une année écoulée. Mais finalement, une nouvelle année commence, continuité de celle qui se termine. Ou pas. Car la tradition veut que de nombreuses personnes prennent de nouvelles résolutions et essaient tant bien que mal de les atteindre. Arrêter de fumer, perdre du poids, profiter davantage de la vie,...
Pour ma part, je souhaite continuer de vivre pleinement auprès des miens, continuer de profiter comme nous essayons de le faire quotidiennement. Car la vie passe très vite, trop vite, les enfants qui grandissent nous le rappelle encore plus souvent. Si j'avais une  résolution à retenir, je dirais peut-être de tâcher de lâcher prise un peu plus. C'est tellement peu important Anne-Claire s'il y a des traces sur tes carreaux, un peu plus de moutons sur le sol ou si tes enfants font tomber les coquillettes en mangeant. Je suis déjà consciente que tout ceci est tellement accessoire et futile, c'est déjà un bon début.
Quoiqu'il en soit, 2013 se termine plutôt bien, à l'image de cette année qui fut globalement très belle.
J'avais crée la semaine dernière, un album photos souvenirs de mon année 2013 dans la Manche, visible sur mon Facebook ou encore sur mon Pinterest, morceaux choisis et bien entendu non exhaustifs.
Et puis, circulent depuis hier soir sur Instagram, la photo préférée de 2013 pour chacun...
Ma photo, c'est celle-ci prise en fin d'après-midi l'éte dernier.
#MyFavorite2013 Instagram @anneclairebcn
Et à l'image de la première photo, je vous souhaite à tous une si belle année 2014, 
aussi sereine et belle qu'une promenade sur la jetée...
Bon réveillon à tous !
Rendez-vous sur Hellocoton !

samedi 21 décembre 2013

Belle et Sébastien, le film parfait d'une fin d'année.

Crédit : Ciné Dôme
Je ne devais pas revenir par ici mais c'était sans compter sur le fait d'être allés au ciné pour découvrir Belle et Sébastien. Nous y sommes allés cet après-midi entre mère et fils, c'était la surprise, il était déjà tellement content d'avoir sa maman uniquement pour lui.
Belle Et Sébastien, c'est ce dessin animé d'enfant ancré forcément dans ma mémoire car dans mes souvenirs, c'est ce si beau dessin animé qui retrace l'amitié entre un petit garçon, Sébastien, et une chienne, Belle. Je me souviens que c'était triste, que c'était beau mais je dois avouer que c'est à peu près tout ce dont je me souvenais. J'étais certainement trop petite mais c'était resté dans mon esprit malgré tout.
Et puis, cette semaine, j'ai lu que c'était Nicolas Vanier qui l'avait adapté au cinéma cette fois-ci. Nicolas Vanier, maman m'avait offert il y a quelques années un de ses beaux livres, "L'Odyssée Sibérienne". Je l'avais lu alors que j'étais enceinte de notre fils justement. C'est drôle, il y a de ces périodes dont on se souvient particulièrement ;-) . Nicolas Vanier est un aventurier, un grand voyageur, passionné plus particulièrement par le Grand Nord. Nicolas est aussi un amoureux de la Nature et c'est ce qui m'a bien décidé surtout à aller voir Belle et Sébastien.
Crédit : Allociné
Et mon Dieu, que c'était beau. Aussi bien fiston que maman ont adoré. Dans la salle, il y avait même au moins quatre ou cinq classes, certainement un noël offert par l'école ou l'Association des Parents d'Elèves. Et comme dirait une dame à la fin de la séance "et bien finalement, ils ont du aimé les enfants car on ne les a pas entendus". C'est bien vrai, il y avait peu de mouvement dans la salle pendant un peu plus d'une heure trente. Que ce soit les plus petits ou les plus grands, tout le monde était scotché à l'écran à admirer ces splendides paysages de grande montagne, à se remémorer les souvenirs qui étaient bien restés au plus profond de nous et à découvrir. Pour ma part, je ne me souvenais absolument pas que l'histoire se déroulait au moment de la seconde guerre mondiale. Je me souvenais aussi bien peu que Sébastien faisait souvent allusion à sa maman disparue on ne se sait où. Je me souvenais en revanche de la force de cette histoire d'amitié entre ce petit garçon d'aspect si fragile et cette grosse chienne qu'on a considéré longtemps comme une "sale bête".
Et je me suis souvenue aussi des frissons qu'une telle histoire pouvait m'apporter enfant. A trente ans passés, rien n'a changé, les frissons sont toujours là, si ce n'est que je me suis retenue de pleurer cette fois-ci, c'est que désormais, il y a un petit garçon à côté de moi.

Un très très beau film de fin d'année que je vous conseille vivement !
Rendez-vous sur Hellocoton !

jeudi 19 décembre 2013

Décembre, hors du temps.

Décembre est un mois spécial : il y a des personnes qui le détestent, d'autres qui l'aime par dessus tout et encore d'autres pour qui ce mois ne fait ni chaud, ni froid.
Je me placerais dans la troisième catégorie. Décembre après tout, vu comme ça, c'est juste le mois des fêtes de fin d'année. Ni plus, ni moins. Le mois du sapin, des cadeaux, de très bons repas en famille.
Mais ce mois finalement ne se résume peut-être pas seulement et uniquement à cela. Quand je regarde mes photos de ces vingt derniers jours, décembre, c'est finalement unique.



Décembre, on l'attend au tournant.


Décembre, on sait que ce sera un peu plus dur pour le porte-monnaie.

Décembre, se casser la tête pour les cadeaux d'un tel ou un tel.

Décembre, "qu'est-ce qu'on mange le 24 au soir ? Qu'est ce qu'on mangera le 25?"

Décembre et faire le sapin.



Sauf que, 

Décembre, on a envie d'aller davantage se promener en pleine nuit pour admirer toutes les illuminations.
Décembre, on a plus envie aussi de cocooning pour admirer notre joli sapin, ses guirlandes et les petits photophores qu'on allume un peu plus pendant un mois.
Décembre, le plaisir de voir partout sur internet, le sapin du voisin, des amis, de la copine Instagram. Et leurs
décos. Et leurs paquets cadeaux in progress. Et leurs DIY.
Décembre, on a cette tradition aussi d'aller au marché de Noël pour déguster un vin chaud (On n'est pas en Alsace mais c'est très sympa aussi).
Ce début de semaine, je voulais un peu tourner la page d'une semaine passée pas très drôle. Ça a commencé en embarquant dans la voiture un triple album de chansons de Noël. Une demie-heure de trajet pour aller au travail = une heure chaque jour à s'apaiser en écoutant ces chants de Noël. C'est tout bête mais écouter des chants de Noël, ça apaise.
Et je me suis dit aussi que finalement décembre, c'était un peu cela : un mois hors-du-temps qui apaiserait les gens.
Non ?
Vous n'avez pas remarqué au bureau cette semaine comment les gens sont un peu plus sereins. OK, il y a toujours des stressés de la vie et du bureau MAIS il y a les autres pour qui la fin de semaine est bien dans leurs esprits, une fin de semaine qui permettra de faire un vrai break dans cette saison mi-automne/mi-hiver.

Décembre est un mois spécial pour cela : on prendrait les choses avec plus de légèreté parce qu'on sait tous que les dix derniers jours de décembre seront autres. Autres parce qu'on sera en famille, qu'on refera le monde, qu'on déballera les cadeaux du Père-Noël de chez Tata N. ou Mamie C.

Décembre est un mois autre, unique, spécial, hors-du-temps parce qu'on prend le temps : prendre le temps d'être parmi les siens. Tout simplement.
Alors oui, finalement, décembre, ce n'est pas un ni chaud, ni froid, c'est ce mois riche de joies et d'amour, c'est ce mois en famille, une famille qu'on ne voit jamais trop.

J'en profite pour vous souhaiter une très belle fin d'année à tous, je mettrais aussi très certainement ce blog un peu plus en sommeil, profitez-bien de vos proches, faites de grandes balades au grand air et à très vite !
Rendez-vous sur Hellocoton !

mercredi 11 décembre 2013

Le marais

Il y a de ces matins où tu te lèves avec de sacrés plans en tête.
Une idée un peu folle, j'en ai eu une il y a quinze jours.
"Tiens, je me ferais bien une session photo dimanche matin dans le marais avant le lever du soleil".
Mouais, ça vous branche moyen, avouez-le !
Sauf que tous les matins, je passe par le marais pour aller au travail, traverse plusieurs communes du Parc des Marais du Cotentin et du Bessin et je vous assure que TOUS les matins, je me délecte de ce spectacle. Franchement, je n'en fais pas trop (c'est pas mon genre déjà), oui, je peux l'écrire, je me "délecte" clairement de ce spectacle.
Le marais est un spectacle, c'est un paysage pur, vrai, sans artifice avec seulement la nature à perte de vue, et quelquefois une poignée d'hommes qui pêchent, qui chassent.
Les couleurs sont différentes à chaque fois, le paysage aussi selon la météo, le niveau d'eau dans le marais, la "blanchie", cette rosée du marais si belle ces derniers jours où les premières gelées se sont fait ressentir.

J'aime pas les fautes mais celle-là, c'est pas à cause du monsieur qui a fait les panneaux
Rendez-vous sur Hellocoton !

dimanche 8 décembre 2013

Un joli paraître. Et l'être, il se porte comment ?

Le paraître versus l'être.
Que de choses à dire, hein.

En famille, avec les copains, en communauté, au travail, sur les réseaux sociaux,... : le plus souvent, on fait bonne figure.
Toujours faire bonne figure. On vit aujourd'hui dans un monde pas tous les jours évident mais en plus dans un monde plutôt concurrentiel et compétitif. Beaucoup d'entre nous regardent toujours un peu trop ce qu'il se passe chez son voisin. Et quelquefois, si ce voisin est un peu meilleur, s'il possède un peu plus, alors il faut qu'on y arrive aussi.
Vouloir toujours aller plus haut. Montrer patte blanche. Vivre au sein d'un cocon merveilleux.
Ce sont les lignes de vie de certaines personnes. Des lignes de vie qui peuvent être naturelles chez les uns, beaucoup moins naturelles chez les autres.
Oui, pourquoi vouloir toujours le meilleur finalement ? Pourquoi montrer aux autres que nous sommes heureux, que nous sommes la famille parfaite alors que ce n'est pas toujours aussi rose ? Et pourquoi ne puis-je au moins une fois exprimer mes vrais sentiments et montrer que finalement aujourd'hui, je ne me sens pas bien ?


Hier, deux heures avant cette photo, nous avons appris une très mauvaise nouvelle. 
J'étais chez maman, un coup de fil impromptu, un son de voix cassé.
Maman venait de perdre son cousin.
Les souvenirs d'enfance qui remontent, se battre pour ne pas pleurer. "Si maman, pleure, ça fait du bien".
Mon grand cousin était chef d'entreprise, il était brigadier-chef de la caserne des sapeurs-pompiers de sa petite ville, il était marié à une belle femme, papa de trois beaux enfants et possédait ce qu'il y avait de plus beau.
Sauf que mon grand cousin a craqué dans la nuit de vendredi à samedi et qu'il s'est pendu dans son garage.

Mon grand cousin, nous t'avions revu la dernière fois à notre vin d'honneur pour notre mariage.
On t'a toujours vu heureux, toujours souriant, accompagné de ta jolie famille.
Mon grand cousin, tu n'étais finalement pas bien. Tout le monde en tremble car tout le monde pensait le contraire.
Il y a des personnes que ça met "hors d'elles". Entre guillemets le "hors d'elles" car je ne comprends pas qu'on juge un tel acte. D'accord, c'est peut être "facile" et "égoïste" le suicide mais saviez-vous au moins comment il vivait finalement ? Ce qu'il ressentait ?
Il ne devait finalement pas être heureux. Il lui manquait quelque chose, ou bien avait-il finalement trop ?
Mon papa dira "comme quoi, l'argent ne fait pas le bonheur". C'est un autre débat, je pense en fin de compte que ça n'a pas trop grand chose à voir avec ce qui s'est passé.
Qu'il ait eu de l'argent ou non, mon grand cousin n'avait certainement pas la vie qu'il souhaitait, il n'arrivait certainement plus à jouer ce rôle de bonne figure, d'homme accompli.
Au lieu de changer de vie, notre cousin a choisi une voie radicale.
C'est tellement dur mais l'un d'entre nous sait-il au moins ce que lui endurait ?
Même si tout semblait rose, sa vie intérieure devait être si noire pour en venir à un tel acte.
Maman a pleuré un peu.
Elle devait m'accompagner au Zumbathon pour veiller sur les enfants : "tu veux faire quoi maman ?"
Nous y sommes allées tout de même.
J'ai pleuré aussi dans la voiture.
Et puis, en entrant dans la salle, le smartphone en main, on était reparti dans la vie du paraître.
Une photo d'une fille heureuse.
Oui, cette heure de zumba, c'était bien mais la fille heureuse, elle a encore un peu mal au ventre presque 24 heures plus tard.
La vie, sauter du coq à l'âne, paraître et puis être.
Rendez-vous sur Hellocoton !

mercredi 4 décembre 2013

Camaret-Sur-Mer et la Pointe de Pen-Hir (Presqu'île de Crozon)

Après notre promenade matinale sous la grisaille de Locronan (NDLR : qui n'enlevait cependant rien à son charme, on est d'accord), nous avons fait route vers Camaret-sur-Mer, un petit port à l'extrémité de la Presqu'île de Crozon, un bout du bout du Finistère qui fait face à la Rade de Brest.

Source : Wikipédia
Je vous avoue qu'on est parti un peu à l'aventure, que j'avais regardé la carte et avais proposé : "tiens, on irait bien à Camaret-Sur-Mer !".
45 minutes de route plus tard, nous voici arrivés à Camaret, nous nous garons sans problème en ce premier week-end d'octobre et avons un coup de cœur certain pour ce petit port où face à la promenade classique le long du port aux petits restaurants, surplombe la Tour Vauban, magnifique, tout de bronze érigée.
Au XVIIème, avec le pouvoir grandissant de Louis XIV, Vauban avait été chargé de fortifier tous les endroits stratégiques du littoral français. Il va sans dire que Camaret, passage obligé des navires se dirigeant vers Brest, ferait parti des grands travaux de Vauban.

A notre arrivée, en fin de matinée, la marée était plutôt basse.
 Un tour de port plus loin, nous nous retrouvions face aux restaurants et à proximité de la Tour Vauban et des quelques gros bateaux de bois échoués de ce côté.
Rendez-vous sur Hellocoton !

dimanche 1 décembre 2013

Marie-Tempête

Fin octobre, Lililougo nous proposait sur son blog, un challenge lecture avec pour thème la Bretagne.
Ma foi, j'ai trouvé que c'était une bonne idée de pouvoir échanger avec d'autres blogueurs à ce sujet et de savoir quels ouvrages ils avaient choisi.
Le résultat des courses un peu plus d'un mois après, le 1er décembre, nous y sommes !
Pour ma part, le hasard a fait que j'avais un livre qui était depuis longtemps dans ma bibliothèque, un livre comme beaucoup d'autres qui sont rangés gentiment et qui attendent patiemment leur tour.
Marie-Tempête de Janine Boissard allait enfin connaître le privilège d'avoir ses pages tournées puisque l'intrigue de ce livre se passe tout simplement dans le Finistère, dans le petit port de Kersaingilles tout proche d'Audierne. Kersaingilles est tout droit sorti de l'imaginaire de l'auteur alors qu'Audierne existe réellement (c'est d'ailleurs de ce petit port qu'il faut prendre le bateau pour se rendre à l'île de Sein).

Plus de quatre-cent pages à suivre la nouvelle vie de Marie qui se retrouve du jour au lendemain obligée de reprendre la suite de son mari, patron-pêcheur sur la Sonate.
Marie devra affronter les foudres des femmes de pêcheurs et bien sûr de ses confrères pêcheurs qui voient tous d'un très mauvais œil, le fait qu'une femme puisse se dire Capitaine d'un gros chalutier.
Elle devra aussi convaincre ses enfants, des enfants en pleine adolescence qui ne comprennent pas que leur maman puisse partir en mer en laissant très souvent une petite maison et ses progénitures derrière elle.
Ses parents aussi qui n'ont jamais accepté qu'elle épouse un pêcheur.
La nouvelle vie de Marie est riche de plein de choses, riche en rebondissements entre des enfants en pleine crise d'adolescence, des tentatives de sabotage de son chalutier, des incidents majeurs autour d'elle dans ce monde de la pêche, la découverte du gros secret de son mari défunt, l'amour : peut-elle encore l'espérer ?


C'est un livre agréable à lire même si l'on tombe à plusieurs reprises dans le cliché.
Mais qu'importe, ce livre sent bon la Bretagne et ça fait du bien.

Le choix de Lililougo et des autres participantes, c'est par ici que ça se passe !

Rendez-vous sur Hellocoton !

mardi 26 novembre 2013

"La solution serait de déménager"

Apprécier davantage de rester chez soi.
Reprendre plaisir à cuisiner et retrouver les patates douces, courges, potimarrons pour des recettes toutes douces.
Recommencer le traitement anti-acariens dans la chambre de la dernière.
Avoir un rendez-vous avec l'institutrice qui te confirme que oui, votre grand est plutôt en avance mais qui te rassure en nous précisant qu'il ne s'ennuiera pas, qu'elle donne des travaux supplémentaires aux élèves un peu plus en avance.
Retrouver ses bottines chéries, remettre son cachemire tout doux.
Commencer à songer à Noël, aux cadeaux, à l'organisation de cette fin d'année.
Aerius, ventoline, flixotide, le traitement de choc est reparti. Le flixotide ce sera tout l'hiver aussi d'ailleurs.
Deux paires de chaussures neuves percées par le dessous dès la première semaine. En vélo dans la cour de récré, on freine avec ses pieds, c'est plus fun.
Réserver sa lune de miel au soleil pour janvier.
Commencer les travaux d'une chambre parentale.
Les doudoux et peluches connaîtront plusieurs séjours d'une heure dans le congélateur. On amoindrit les microbes.
Intégrer un groupe de travail pour organiser au mieux la réforme des rythmes scolaires dans les quatre RPI alentours pour septembre 2014.
Deux punitions pour le bavardage en un mois. Oui, votre fils est trop bavard. Lui rappeler les règles s'il vous plaît.
Goûter de nouveau avec plaisir de bonnes soupes ou toutes sortes de gratins au fromage.
Continuer les travaux de la chambre. Et vivre un peu dans la poussière aussi certains jours.
Une petite fille pleine de caractère dans une passe de crises à la maison, mais aussi en collectivité (oui, les parents qui ont la honte, là-bas au fond de la salle).
Une petite fille qui a retrouvé ses allergies à l'humidité et aux acariens depuis trois bonnes semaines, l'automne amenant avec elle ses grosses ondées.
Que j'aime pourtant retrouver l'automne et ses arbres aux mille couleurs.
Se retrouver sur un terrain le samedi pour voir les premiers jeux de jambes de ton fils au football (ce qu'on ne ferait pas pour ses enfants).
Des soucis de santé dans la famille qui altèrent nécessairement le quotidien.
Se dire encore et toujours que profiter de ses amis et de sa famille, ça n'a pas de prix.
Le premier antibiotique de la dernière pour une bronchite asthmatiforme.
Cette pensée que c'est la première de la saison, que ce ne sera pas la dernière. Au moins, on l'aura eu dès fin novembre cet antibio, on avait attendu fin décembre et un séjour aux urgences l'année dernière.
Et cette phrase répétée comme l'année dernière lors de ce rendez-vous chez le médecin hier :
"La solution serait de déménager".
C'est sûr que ça semble facile. C'est facile de le dire. Moins facile de changer de vie.

Rendez-vous sur Hellocoton !

dimanche 24 novembre 2013

Chère Bretagne

Pour notre mariage, on nous a offert - entre autres plein de choses - un coffret Wonderbox, 3 jours 2 nuits en chambres d'hôtes de charme. On était contents lorsqu'on a reçu cette box car ayant la poudre d'escampette facile, c'était cependant la première fois qu'on recevrait une box de ce type en cadeau.

Le plus difficile fut de choisir une destination. Je voulais aller à l'Ile de Ré et Oléron mais la chambre avait l'air moins bien, on voulait redécouvrir le vignoble bordelais mais ça faisait un peu loin pour un week-end, pourquoi pas la Baie de Somme ? Mais trop peur que la météo ne soit pas avec nous. Et puis, on a finalement choisi la Bretagne. Nous y sommes déjà allés plusieurs fois mais on a récidivé tout simplement parce que la Bretagne est pure, belle, accueillante et même sous la pluie, elle mérite le détour.

En général, on ne fait pas les choses à moitié et avons donc traversé la Bretagne d'est en ouest, destination Douarnenez dans le Finistère. De la maison, nous avions tout de même cinq heures de route mais une destination de choix à mi-route, j'ai nommé : Saint-Malo !
C'est toujours un plaisir de revenir dans la cité corsaire, de déambuler sur et à l'intérieur des remparts. Saint-Malo est empreinte d'Histoire, on le ressent tout de suite et on aime s'imaginer quelques siècles en arrière dans ces mêmes pierres environnantes, ces mêmes remparts.



En fin d'après-midi, nous avons donc rejoint Douarnenez, une mignonne petite ville proche de Quimper dont le port offre une ballade bien agréable. Douarnenez était autrefois un port sardinier très réputé, aujourd'hui en recul, la sardine allant désormais se mettre en boîte dans des contrées plus éloignées et soi-disant moins onéreuses.
Rendez-vous sur Hellocoton !

lundi 18 novembre 2013

Coucher les enfants le soir ou comment optimiser ce rituel du coucher.

Des parents débordés.
Ça vous parle n’est-ce pas ?
La course contre la montre le matin entre se préparer, préparer le p’tit déj pour tous, petit-déjeuner, préparer les enfants, courir jusqu’au moment de partir, faire sa journée de boulot, récupérer les enfants. Et le soir alors, ça se passe comment ? Toujours à courir autant ?

On est souvent lessivé de toujours courir. En tout cas, personnellement, oui, ça m’arrive régulièrement. Est-ce qu’on ne pourrait pas souffler un peu plus souvent ?

Alors, pour courir un peu moins en soirée, j’ai aussi mes petites astuces pour que tout se déroule un peu plus posément, en prenant un peu plus le temps (et non pas en perdant deux kilos à chaque fois que l’on court) (oui, courir et stresser, c’est mon remède minceur).

  • Le dimanche, passez un peu de temps en cuisine pour préparer au moins les repas du début de semaine. On apprécie toujours de retrouver ces plats préparés et de ne pas se dire une énième fois « qu’est qu’on mange ce soir ». 
  • A défaut de pouvoir cuisiner, prenez au moins le temps d’écrire ce que vous mangerez en début de semaine. Ça peut paraître un peu loufoque dans le sens où on aime bien dîner ce dont on a envie à l’instant T mais il n’empêche qu’au moins, pendant deux soirs ou plus, vous n’aurez pas à vous préoccuper du menu, ce sera déjà statué.
  • Dès le retour à la maison avec les enfants (le grand de 6 ans, la petite de 2 ans), notre rituel est de se rendre directement dans la salle de bains : je les stimule et leur dis « Allez, on va dans la salle de bains et on enfile les pyjamas, vous allez vous sentir bien ». Pas trop besoin de persuasion : nous aussi, n’adore-t-on pas se mettre direct en pyjama pour décompresser encore plus vite de la journée ?
  • Les pyjamas enfilés, le grand se met directement à faire ses leçons, comme ça « ce ne sera plus à faire mon Cœur, tu auras tout le temps de jouer ou regarder la télé ensuite ». Nous avons peut-être de la chance mais jusque là, notre fils n’a jamais rechigné pour faire ses devoirs.
  • Viendra donc ensuite le temps des jeux ou de la télévision. Les jeux avec maman ou papa, parce que même pour nous, on apprécie tellement de passer quelques minutes avec eux. La télévision si maman se doit de cuisiner parce qu’elle n’avait pas préparé le repas au préalable.
  • Nos enfants dînent tôt, vers 19h. Ils ont des longues journées (lever en moyenne à sept heures le matin) et le goûter est déjà un peu loin mine de rien (16h30). Pas de souci majeur pour le grand qui a un très bon appétit. C’est un peu plus compliqué pour la petite si ce ne sont pas des coquillettes et saucisses de Strasbourg. Mais au moins, regarde-t-elle son frère déguster sa soupe et qu‘elle peut aussi vouloir faire comme lui quelquefois, c’est déjà ça.
  • On part ensuite se brosser les dents. A deux, c’est tellement plus rigolo, et ça fait des grimaces quand on se brosse les dents. 
  • Et puis, allez, on se motive, on monte les marches tous ensemble et on va lire une histoire dans la chambre du grand ! 
  • Après l’histoire, on se fait des câlins, un peu longtemps « et voilà, c’est l’heure de faire dodo…» . La petite rejoint sa chambre, elle réclame un livre (entendez un vieux catalogue car comme elle déchire tout, faut pas déconner), on allume les veilleuses, on se renvoie des bisous dans l’air et 

« Faites de beaux rêves les enfants ♥ »

Rendez-vous sur Hellocoton !

mardi 12 novembre 2013

Bien plus qu'une Victoire (le sport et moi)

Le sport et moi, c'est une longue histoire.
Avant, on n'avait rien à faire ensemble.
Petite, je voulais peut-être faire du tennis. Parce que la copine en faisait. Mais ce peut-être a aussi fait que comme je ne le désirais certainement pas plus qu'autre chose, mes parents ont renoncé à m'y inscrire. Et puis ça coûtait un peu cher, tout ça multiplié par quatre frères et sœurs, ça aurait commencé à causer.
Je me souviens que maman me disait souvent qu'elle aimerait que je fasse du judo, « si, du judo, pour une fille, pour se défendre, ça servira toujours ».
Oui mais elle le disait souvent mais ce n'est pas pour autant que je prenais ses paroles pour argent comptant.
« Mouais, bof » a dû être le genre de réponse que j'aurais pu lui faire.
Et puis est arrivé le collège. Mon Dieu, le collège. J'aimais bien l'endurance, je sentais que je n'étais pas si nulle. La gym, c'est une autre paire de manches. J'étais tellement nulle que je me récoltais un 5/20, un 5/20 alors que j'étais bien incapable de terminer correctement un agrès tellement j'étais souple. L'objectif qu'on m'avait fixé en cinquième était de savoir faire une roulade. Pour vous dire à quel point j'étais souple. Cette note de 5, on me l'attribuait uniquement parce que j'étais présente aux cours : même si je me ridiculisais, je venais. Mes professeurs avaient pitié, c'était certain.
Et puis sont arrivés mes 16 ans.
16 ans et la classe de troisième où un examen avec une infirmière est obligatoire en fin de collège.
Et puis cette honte du chiffre sur la balance, surtout la honte de ce que me disait l'infirmière.
Pour résumer, une bonne surcharge pondérale.

Mon année de seconde fut une année transitoire. Transitoire dans le sens où j'ai pris mon temps pour perdre mes vingt-cinq kilos de trop.
J'y suis arrivée. Seule. En fin de « régime » , j'entendais souvent le mot « anorexie» autour de moi.
Non, pas d'anorexie, juste une prise de conscience, une prise de conscience que ma vie de tous les jours serait un peu plus facile sans ces kilos en trop. Et à dix-sept ans, elle devient d'abord plus facile avec les garçons.

Et puis, petit à petit, je me suis inscrite dans des petits clubs de gym.
Le premier fut en BTS avec les copines de promo, on y allait les jeudis soirs, on souffrait, je m'en souviens très bien. Alors, pourquoi on souffrait ? On souffrait parce qu'à l'époque, on ne prenait pas vraiment plaisir à faire du sport : on y allait en bande parce que c'était plus motivant mais l'heure nous paraissait bien longue, simplement parce qu'on n'y venait pas pour le plaisir du sport. Du moins, pour moi, c'était ça.
J'en ai fait ensuite deux fois par semaine lorsque je suis entrée dans la vie active, j'en garde un meilleur souvenir, j'étais contente d'y aller et appréciais cette sensation de bien-être d'après sport.
Et puis, à Barcelone, nous nous étions inscrites avec ma « coloc-amie » dans un vrai club de ville, ces clubs où ils te proposent plein de cours différents sept jours sur sept. Un vrai bon souvenir, me lever le dimanche matin pour aller nager, courir sur un tapis ou entendre des "un poquito más" à tours de bras, ne me posait pas de problème.
Et puis, il y a aujourd'hui.
Aujourd'hui, ma relation au sport est telle que j'aurais bien du mal à m'en passer. Deux cours par semaine dans un petit club de campagne mais cela dit très dynamique avec une prof géniale qui nous fait bouger sur de la gym tonique le mercredi (bodytonic, FAC, bodyform, step) et de la zumba le vendredi. Et puis à côté de ces deux heures, il y a de temps en temps de la course. Et de plus en plus souvent d'ailleurs. Tout simplement parce que le sport m'est devenu quasi indispensable, le sport, c'est cette soupape qui permet de mettre entre parenthèses pendant une heure en moyenne, son quotidien et qui permet de relâcher cette pression inhérente à notre société d'aujourd'hui et de se permettre pendant une heure de ne penser qu'à soi et de mettre son cerveau au repos. Et bizarrement, mon addiction pour le sport a encore plus augmenté depuis que je suis maman.

Mon rapport au sport a changé :
A dix ans, il était inexistant,
A vingt ans, il était à mes côtés,
A trente ans, il est en moi.
Alors hier, lorsque pour la première fois, je participais aux foulées de Cherbourg et que mon score à l'arrivée était plutôt digne (7 km en un peu plus de 44 minutes), je peux vous assurer que je n'en étais pas peu fière. Une auto-satisfaction bien réelle qui quelque part m'a redonnée des ailes pour un moment.

Parce que ce large sourire que j'ai arboré pendant de longues minutes après l'arrivée, il signifie plein plus qu'une course achevée, ce sourire, c'est une vraie victoire, une victoire et une revanche sur la vie qui ne m'avait pas au départ prédestinée à être cette sportive épanouie d'aujourd'hui.
Comme quoi, persévérer mène à tout. Ou presque.
Rendez-vous sur Hellocoton !

mercredi 6 novembre 2013

Petit bilan d'une première année de blog.



En octobre 2012, je franchissais le pas et décidais de créer un blog.

Il y avait quelques années que je lisais des blogs : des blogs qui t'inspirent, qui te font découvrir, qui te changent les idées.
Alors, il y a un an, c'était un peu le bazar dans ma tête et ce blog, c'est vrai que je l'ai ouvert avec l'idée que peut-être il pourrait m'apporter quelque chose, en tout cas me faire du bien.

Il est certain que bloguer fait du bien, écrire fait du bien, partager et rencontrer virtuellement de nouveaux lecteurs font du bien.
Lorsque je rentre le soir à la maison, que je suis un peu vidée, je suis bien contente d'avoir cette possibilité de me changer les idées en bloguant pour terminer ma journée.
Bloguer me divertit. Je prends plaisir à imaginer tel ou tel futur billet, je prends plaisir à photographier ici et là puis à trier ces multiples photos, je prends plaisir à lire les blogs de mes lectrices et les autres blogs que j'ai toujours lu ou que je découvre encore.

Bloguer prend cependant du temps qu'on se le dise. 
Il n'est pas toujours facile non plus de se remettre derrière un écran quand tu y as déjà bossé pendant sept heures toute la journée (sur des recherches verticales dans Excel par exemple - j'ai été juste traumatisée par les recherches verticales dernièrement) et je regrette aussi de ne pas avoir plus de temps pour embellir mon blog ou pour catégoriser les billets que je publie.
La sélection des photos prend du temps, point que je soigne avant tout car j'espère que mes lecteurs s'y évadent vraiment lorsqu'ils viennent par ici. Qu'ils s'y évadent et qu'ils veuillent y revenir.
Relayer tes nouveaux billets sur les réseaux sociaux et être présent sur les réseaux prennent aussi un peu de temps.
etc, etc,...

C'est justement ce côté chronophage du blog qu'il faut savoir aussi gérer correctement car il n'est pas non plus question (du moins pour moi) de me dire que je n'ai pas écrit depuis telle date, ou que "mince, les pages vues baissent en ce moment, il est vraiment temps que je republie quelque chose". Sauf que dans ce second cas, si tu en viens à publier uniquement parce que tes pages vues baissent, je crois que la qualité de ton billet risque probablement d'en être affectée.

Bloguer doit rester un plaisir et conserver une touche spontanée est essentielle.

AnneClaireBCN est un petit blog, un petit blog que du moins, j'espère que vous appréciez. N'hésitez pas à me laisser savoir quel est le type de billets que vous préférez, s'il y a des choses que je peux grandement améliorer,...
Je vous laisse avec les trois billets de cette première année qui ont été les plus vus et remercie chaleureusement Hellocoton qui octroie aux billets qui ont la chance de se retrouver dans la Sélection du Jour, un sacré coup de pouce, et aussi Manche Tourisme qui fait souvent suivre mes billets avec notre département à l'honneur sur Twitter ou sur leur page Facebook  (plus de 62 750 fans! Pas peu fière du professionnalisme de notre Comité Départemental du Tourisme). Mon dernier billet sur Goury "avant la tempête" et ses photos ont été justement intégrés dans leur page. Je peux vous dire qu'on apprécie tellement l'engouement qu'ils suscitent, les "like" et les partages à tout va. Une bien belle récompense qui encourage de continuer à bloguer.

Les Trois billets les plus vus l'année dernière :

1. Inoubliable week-end publié le 29 mai et en Grande Une Hellocoton du 30 mai, ça aide tout de suite : 1371 pages vues.

2. Fiona publié le 25 septembre, 704 pages vues.

3. Bienvenue au Paradis du Biscuit publié le 4 avril, 691 pages vues.

A ce propos, y-aurait-il un billet qui vous a marqué plus que les autres ?

NDLR concernant la photo d'introduction avec le kouign amann et sa bougie : cette photo n'est pas un fake, j'ai bien soufflé la première bougie de ce blog la semaine dernière. Oui, on m'a prise une nouvelle fois pour une tarée mais il ne faut jamais perdre une occasion de manger du gâteau, non ?
Rendez-vous sur Hellocoton !

dimanche 3 novembre 2013

Avant la tempête.

Le bout du monde, je vous en avais parlé ici.
J'y suis retournée un peu par hasard hier en fin d'après-midi. Je devais initialement faire du shopping mais de gros nuages noirs et crachant plein de grosses ondées étaient hier greffés sur Cherbourg et comble d'une Cherbourgeoise, j'avais oublié mon parapluie.
J'ai donc filé direction la Hague et quelle surprise lorsque j'ai découvert un temps plutôt dégagé 30 km plus loin.
"Tiens, et si j'allais à Goury ?"
Et quelle bonne idée m'est venue : il y avait pas mal de monde, on nous annonçait une petite tempête avec des vents de 100 km/h, le paysage n'en était que plus beau avec tous ces embruns qui volaient, les rafales qu'on se prenait de plein fouet.
Au retour, ma bouche était toute salée, c'est pour vous dire.

Rendez-vous sur Hellocoton !

mercredi 30 octobre 2013

On la finit bien cette journée ?

Il y a de ces journées qui méritent qu'on ne s'y attarde pas. Ou plutôt qu'on se doit de détourner pour les rendre meilleures. Blasée, j'hésitais ce soir entre aller acheter une poupée (pour ma fille, je préfère préciser) ou voir la mer. La poupée attendra demain.

Depuis le bureau, j'ai traversé notre département d'est en ouest en 45 minutes, je suis arrivée sur la plage de Saint-Jean-de-la-Rivière pour admirer le coucher de soleil (relativement court, la faute à ce changement d'heure qui nous casse un peu les pieds, du moins nos soirées qui sont privées de luminosité) et faire une grande promenade.

Saint-Jean de la Rivière est une petite station balnéaire bien sympathique proche du Cap de Carteret, de Barneville-Carteret en Côte des Isles.

Je vous laisse avec les embruns et vous souhaite une belle soirée et un bon week-end prolongé (ben quoi, c'est bientôt, non?)
Rendez-vous sur Hellocoton !

dimanche 27 octobre 2013

Tanners Restaurant, best Chef, best restaurant in Plymouth.

Souvenez-vous, en mai dernier, nous étions retournés à Plymouth et en plus de découvrir les jolis paysages du Devon et de Cornwall et profiter de notre chère famille, nous avons eu également la possibilité de vivre une belle expérience dans un restaurant étoilé de Plymouth.
Crédit Photos Tanners FB page

Nos chers neveux travaillent tous deux chez Tanners Restaurant particulièrement réputé dans la région mais aussi dans toute l'Angleterre : le restaurant est tenu par deux frères, Christopher et James, qui en plus de tenir ce restaurant de renom, participent également à des shows télé pour transmettre au plus grand nombre leur amour de la cuisine, et de la bonne cuisine il va sans dire.

Avant notre départ, nous avions dans l'idée d'aller déjeuner ou dîner chez Tanners mais quelle surprise lorsque notre nièce nous a contacté deux jours avant de prendre notre bateau pour nous faire une proposition très honnête : au lieu de venir au restaurant le samedi soir, elle nous proposait d'y venir dès le vendredi car Tanners allait expérimenter pour la première fois un menu dégustation où un viticulteur tout droit venu de Nouvelle-Zélande nous ferait découvrir les vins de son vignoble, le vignoble Saint Clair.

Il n'a pas fallu longtemps pour nous décider car en plus d'être appâtés par le mot VIN, notre nièce aurait droit à sa soirée si sa famille en visite souhaitait participer à cette soirée très spéciale.

Pas moins de sept plats. Sans compter les amuse-bouches et mignardises.
Neuf verres de vin au cours de ce dîner dont deux premiers verres dégustés dans ce patio si agréable.
Des plats tout aussi succulents les uns que les autres*.
Une carte de la Nouvelle-Zélande pour chaque participant pour te faire déjà voyager un peu.
Les interventions de Matt Thompson du vignoble Saint Clair qui nous expliquait de quelle manière tel raisin pour tel vin était récolté, l'emplacement des vignes pour tel autre, quelles saveurs nous pouvions reconnaître dans ce cru,...
Nos commentaires sur les vins dégustés à inscrire au fur et à mesure dans un petit carnet.
Et le plaisir de partager un très bon dîner avec la chère famille.
Rendez-vous sur Hellocoton !

vendredi 25 octobre 2013

Blinis aux Speculoos

Il y a quinze jours, j'ai un collègue qui m'a prêté un petit livre, "Speculoos Lotus, les 30 recettes culte" des éditions les tout-petits de Marabout.
Pour ceux qui me suivent aussi sur Instagram ou sur ma page Facebook, j'ai notamment posté une photo très alléchante dimanche dernier de notre petit déjeuner fait de blinis aux speculoos.
Une recette que toute la petite famille a apprécié, y compris monsieur papa qui ne raffole pas spécialement des speculoos. En blinis, ça passait très bien.
Je vous livre donc cette recette très simple pour vos prochains petits-déjeuners !

Réduire en poudre 50g de speculoos dans un robot.
Séparer les blancs de vos 4 jaunes d'oeufs.
Dans un saladier, mélanger les jaunes d'oeufs avec 50g de sucre. Incorporer progressivement en alternant, 150g de farine, les speculoos en poudre et 20cl d'eau froide. Bien mélanger.
Battre les blancs en neige avec une pincée de sel et les ajouter délicatement à la préparation.

J'avais préparé ma pâte à blinis la veille pour les faire poêler le lendemain matin.
Je les ai dégusté avec de la confiture de lait, c'était parfait, les enfants et papa les ayant préférés avec de la confiture de mûres.

Bonne dégustation !

Rendez-vous sur Hellocoton !

lundi 21 octobre 2013

L'aire de jeux du bord de la mer.

Aujourd'hui lundi, mon jour de congé parental. Et en plus, ce sont les vacances (du moins pour le grand). On a voulu sortir un peu les bouts de nez ce matin et sommes allés à notre aire de jeux préférée à douze kilomètres de la maison. Cette aire de jeux, les enfants l'adorent forcément mais aussi maman parce qu'elle est juste en face de la mer...

On a commencé par une petite balade revigorante : le vent était fort, la marée au plus haut, du coup on a zappé les pas sur le sable et nous sommes rabattus sur la promenade.

Sauf qu'en arrivant au bout de la promenade, l'aire de jeux avait disparu !
Une grosse déception, pour ma part en tout cas, mais mon grand n'avait pas perdu le nord : "Mais maman, on peut retourner à l'aire de jeux là-bas, il faut reprendre la voiture !"
- "Là-bas? Où ça? Tu as vu quelque chose, tu es sûr ?"
-"Oui, il y avait un toboggan et une cabane"
Rendez-vous sur Hellocoton !