dimanche 28 juillet 2013

Bout du Monde

Ce week-end, j'étais au bout du monde.
Un bout du monde où je vais régulièrement puisque ma maison d'enfance se trouve à 6 kilomètres.
Ce bout du monde se prénomme Goury. Situé sur la commune d'Auderville dans la Hague, Goury est emblématique par son phare, son petit port, sa station SNSM.
Samedi dernier, quand je suis partie de ma maison d'enfance, il faisait beau. Je me suis garée dans l'idée de continuer à pied sur 2 kilomètres. Et plus je marchais, plus le ciel était noir et menaçant. Mais comme Goury vaut la peine d'être vu aussi quand le ciel est noir, j'ai préféré me faire rincer au retour plutôt que de manquer ces clichés.


L'île anglo-normande d'Aurigny (Alderney) en toile de fond
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dimanche 21 juillet 2013

Ces êtres disparus mais qu'on n'oublie pas.



On a beau ne pas être croyant et n'aller jamais au cimetière, il n'empêche que les êtres disparus vivent au fond de nous.

Désolé de casser quelque peu l'ambiance, quoique je pense que c'est un sujet qui touchera tout le monde, mais cette conversation, on l'a eue ce midi au milieu d'un verre de rosé en plein cagnard.
Car, chez nous, les êtres disparus, on y pense souvent mais sans pour autant en témoigner par exemple avec une visite au cimetière.
J'ai encore des personnes dans ma famille que ça choque. C'est vrai, je ne vais jamais notamment sur la tombe de mes grands parents adorés ou d'un oncle formidable perdu l'année dernière.
Mais ces êtres chers, j'y pense très souvent, et peut être d'ailleurs plus souvent que des personnes qui iraient au cimetière ou au crématorium parce que c'est comme ça, c'est un devoir de s'y rendre et que c'est tellement un devoir selon elles qu'après, il faut bien sûr le dire (et le crier fort) que tu es allé au cimetière tel jour.

Mais chez nous, c'est différent. Pas de cimetière, jamais de fleurs, mais beaucoup de pensées. Des moments que l'on revit et qui nous font penser à eux, des nouveaux moments heureux qui nous font penser à eux ou rien que le quotidien et une pensée pour eux.

Et je me disais que c'était certainement la façon pour moi de continuer à vivre avec plus de force.
Paradoxalement.
Oui, parce que quand je vois comment continue de vivre certaines personnes après un décès, j'ai la conviction que notre façon d'appréhender les choses est la plus facile. La plus facile parce que nous, on continue de vivre. Et on ne survit pas parce que voir le bonheur des autres qui n'ont perdu personne, ça nous blesse quelque part.
C'est assez triste mais on en connait au moins une, une personne comme ça. Une personne qui pleure parce que les gens sont heureux et d'autant plus heureux parce qu'en ce moment il fait beau et que ce sont les vacances.
Hein que c'est triste ?
Mais mince alors ! Le bonheur des autres, il vaut mieux ça, non ?
Certes, tu n'es plus accompagné comme avant mais maintenant à toi d'aller de l'avant et d'être plus fort après une telle épreuve, non ?

C'est sans doute facile de dire tout cela comme ça et d'avoir aujourd'hui une telle approche parce que je n'ai pas perdu quelqu'un de beaucoup plus proche dans ma petite famille. Oui, je n'ai aucun recul là-dessus et Dieu sait que cela doit être une épreuve particulièrement abominable.

Il n'empêche que tout ce qui reste sur terre n'est pas mort et qu'il se doit d'en profiter comme il se doit.
On en profite et beaucoup d'ailleurs mais on pense toujours à ces personnes perdues et j'espère seulement que ces personnes peuvent peut-être être témoins de tout ce qu'on entreprend et qu'elles en soient fières.

C'est ça qui me fait avancer aussi. Continuer d'avancer pour que tes proches soient fiers mais aussi les personnes disparues.

Et je suis si fière d'avoir d'autres personnes qui sont de cet avis autour de moi, qui continuent de croquer la vie, si ce n'est plus.

Parce que la Vie mérite tellement d'être vécue pleinement.
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jeudi 18 juillet 2013

Les îles Chausey. Et du canoë.

Certains endroits se suffisent à regarder.
Pas besoin de longs commentaires.
L'archipel de Chausey fait partie de ces endroits : un endroit unique, magique, magnifique, serein, qui se passe de commentaire.
On regarde, on admire et on ne parle plus. A quoi ça sert devant un tel spectacle ?

Samedi dernier, nous avions rendez-vous avec le Canoë Club d'Avranches au port de Granville à 9h15.
Une fois les pagaies, combinaisons, gilets ou autres sacs étanches récupérés, nous avons embarqué sur le Joli France pour 50 minutes de traversée, pour redécouvrir une nouvelle fois Chausey et son archipel merveilleux. Merveilleux, oui, je vous en laisse juger par les photos.

Le départ depuis Granville 


Chausey, quelques mots-clés :
52 îlots à marée haute, 365 à marée basse.
Les marées les plus fortes d'Europe.
Une zone de marnage pouvant atteindre 14 mètres, le marnage étant cette différence de hauteur sur un point donné entre la marée haute et la marée basse.
Une trentaine d'habitants permanents.

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lundi 15 juillet 2013

Assister au Défilé Custo à Barcelone

Mercredi 10 juillet dernier, j'ai eu la grande chance d'assister au Défilé Custo où les mannequins présentaient la prochaine collection printemps-été 2014.
Nous avions rendez-vous à 18h30 avec Letizia de Vente Privée Espagne qui nous a pris en charge à partir de ce moment jusque tard dans la nuit. Rendez-vous donné à l'hôtel Diagonal où nous séjournions, hôtel magnifique soit dit en passant, situé juste derrière la fameuse Torre Agbar désormais très emblématique de la skyline barcelonaise.


Le défilé était prévu pour 21 heures à l'Edificio DHUB mais avant cela, découverte des coulisses du défilé et apprécier d'ores-et-déjà les tenues, admirer les mannequins de près, lorgner sur les équipes des chaines de télé présentes également en backstage et surtout, nous avons pu rencontrer Custo Dalmau en personne et échanger quelques mots avec lui. 


Les gagnantes française et espagnole du concours Vente Privée et leurs accompagnants
La collection 2014 se veut sportive et le créateur catalan aime jouer du contraste des tissus et des couleurs. Une collection pleine de pep's et plutôt citadine. En effet, je me verrai mal déambuler dans ma campagne avec ces vêtements. Par contre, les chaussures plus sport, why not.


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lundi 8 juillet 2013

Come back - Barcelona, mi amor #2

A fleur de peau.
Oui, dans 36 heures, je risque d'être à fleur de peau pendant 30 heures. 30 heures où je vais vivre pleinement Barcelone. 30 heures un peu irréelles parce que lorsque tu vis dans la Presqu'île du Cotentin, tu as encore du mal à réaliser que tu vas passer 30 heures à Barcelone en pleine semaine.
Un midi de janvier, j'ai participé par hasard à un jeu-concours sur Vente Privée (car je fais très peu de jeux, le hasard et moi, ça fait deux). Le 1er prix, c'était la possibilité d'aller assister au défilé Custo à Barcelone, avion et hôtel compris.
Barcelone. Vous vous souvenez ? J'avais commencé à vous en parler ici . Je ne saurais jamais en parler suffisamment ou plutôt je ne saurais pas vous raconter tout ce que je ressens pour cette ville, ses habitants, sa simplicité, son plaisir de vivre tout simplement. 
Mais revenons au jeu-concours !
"Tiens, Barcelone, ben on va jouer"
3 petites questions plus tard et hop "le tirage au sort aura lieu le...bla,bla,bla".
En mars, on m'a envoyé un simple mail me disant que j'avais gagné le premier prix et qu'on me recontactera le moment venu. 
J'ai refermé aussitôt mon ordinateur. J'avais du mal à y croire.
Mais on m'a bel et bien recontacté.
Fin mai.
Bref, mercredi à 10 heures, je foulerai de nouveau le sol catalan.
J'en ai déjà des petites crampes dans le ventre.
Et rien que de relire des noms de Carrer, des stations de métro et de revoir les cartes des quartiers de la ville ce midi, j'en avais aussi un peu mal au ventre.
Qu'est-ce que ce sera mercredi et jeudi.
Certainement un très beau moment, inoubliable et tellement d'émotions bouillonnantes.
Je reviens vite vous raconter tout cela avec mille étoiles dans les yeux.
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