mercredi 29 mai 2013

Inoubliable week-end.

Alors bien sûr, je les avais si entendu toutes ces phrases, du type : "tu verras, ça passe trop vite" , "ce sera la plus belle des journées", "ce n'est que du bonheur" , "profite-en car cette journée, tu ne la vois pas passer".
Etc, etc.
Et puis, c'est arrivé. Ce n'était pas seulement une journée.
Il y a eu aussi l'avant D-Day : l'arrivée d'une de mes chères témoins, l'installation dans notre gite, l'accueil des premiers invités, la dernière répèt d'une choré entre la mariée et ses témoins le vendredi soir.
Il y a eu le shooting particulier réalisé entre nous, avec trois amis, qui ont bien voulu se prêter au jeu une heure seulement avant le grand saut.
Il y a eu le lendemain où malgré 3 heures de sommeil, nous étions toujours autant alertes tellement nous étions heureux d'avoir tous nos êtres chers à nos côtés
et il y a eu les départs, les uns après les autres et les nerfs qui craquent de voir tout le monde repartir.
Des larmes de joie, de satisfaction, de pur bonheur.
Les mots me manquent tellement ce week-end fut riche de plein de choses.
Ce qui est sûr, c'est qu'il restera gravé autant que d'autres moments très importants qui ont marqué ma vie, et notamment les jours où mes enfants sont nés.
Et ça, on me l'aurait dit, je ne l'aurais pas cru une minute.
Que voulez-vous, ce sont dans ces moments là, quand presque tout le monde est réuni, qu'on réalise à quel point on les aime toutes ces personnes autour de nous.
Et on finit par le dire.
"On vous aime".
Oui, je ne suis pourtant pas si expressive et directe d'habitude mais ce 25 mai dernier, c'était juste le joli jour, la journée parfaite dont on a encore du mal à se remettre.
Notre famille et nos amis ont tout simplement étaient parfaits. Merci à vous.
J'en tremble encore. Comme quoi les émotions ne se contrôlent pas toujours.
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jeudi 16 mai 2013

Changer d'identité.

Nous y sommes presque.
En avril 2012, j'ai eu droit à une belle demande le jour de mes 30 ans, une demande en mariage après 8 années de vie commune.
8 années riches de plein de choses. 8 années à se découvrir. 8 années à partager. 8 années à voyager dès que l'on pouvait. 8 années et un nid douillet à la clé.
Et surtout 8 années et deux beaux bébés.
Des bébés qui ont modifié l'opinion que nous avions du mariage.
Hum, hum, mais encore ?
En 8 ans, on a mûri forcément.
Le mariage, c'est d'abord moi qui l'ai évoqué.
A la naissance de notre premier bébé, ça me faisait un peu bizarre de lire et d'entendre que mon fils n'avait pas le même nom que moi.
Oui, c'est ce nom différent qui a donc été l'élément déclencheur de cette mûre décision.
C'était en 2007.
L'idée a fait son chemin, avec sur le chemin, l'achat d'une maison, et puis un deuxième bébé.
Un deuxième bébé qui ne portait toujours pas mon nom.
Et cette demande un an après la naissance de notre fille.
Nous étions heureux ce jour là !
Comme quoi, "ce n'était pas pour nous" mais nous étions encore plus heureux à cette nouvelle, dis donc !
Pendant quelques mois, j'étais convaincue que je garderai les deux noms.
Changer d'identité à 30 ans passés, c'est franchement pas évident. Les 30 premières années de ta vie avec un nom, tes relations pro, tes papiers d'identité (ton passeport que tu viens de refaire, berdol !),... Oui, je garderai les deux.
Et puis, il y a eu cette discussion avec une cousine l'été dernier : "Anne-Claire, mais si tu voulais te marier à la base, c'était pour avoir le même nom que tes enfants, non ?"
"Euuuuuuhhhhh..."
Cousine 1 - AnneClaire 0
Et puis je m'appelle déjà Anne-Claire. Je suis déjà composée une fois et j'ai repensé à tous les "écorchages" vifs de prénom que j'ai vécu et que je vis encore (on n'a pas des vies faciles) : "Anne-Claude", "Anne-Sophie" (ça, c'est ma prof de gym, j'ose même plus lui dire que c'est pas ça), "Claire", "Anne", et j'en passe et des meilleures.
Alors, déjà le prénom, on allait pas remettre cela pour le nom de famille, non ?

Demain 17 mai, sera mon dernier jour au bureau avec mon nom de jeune fillle.
Quand je rentrerai, je déposerai mon acte de mariage aux RH et j'aurai une autre identité, une autre adresse mail, tout ça.
Perso, ça me fera bizarre quelque temps, j'en suis sûre, moi qui ai très souvent clamé haut et fort que si je me mariais, je garderais mon nom car j'aurais trop l'impression de perdre mon identité.
C'est le côté Bélier et forte tête.
Comme quoi, on sait s'adoucir aussi quand on veut.

à bientôt en tout cas, je risque d'être bien occupée les prochains jours ;-)
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dimanche 12 mai 2013

Du surf en Cotentin, le saviez-vous ?



Le Cotentin est souvent méconnu, mal connu, surtout parce que trop souvent, on réduit le Cotentin et sa ville Cherbourg à de la pluie en permanence et à un bout du monde paumé, perdu où il n'y a franchement pas grand chose à faire.
Certes, il pleut peut-être un peu plus qu'ailleurs (mais je serais curieuse de voir des statistiques pluviométriques avec d'autres régions de France) mais il est évident que nous avons aussi beaucoup de belles journées qui nous laissent apprécier pleinement les richesses de cette presqu'île.

Siouville-Hague fait partie de nos petits bijoux, à nous autres Cotentinois.
Siouville-Hague, c'est une station touristique balnéaire à taille humaine mais pas que, c'est aussi un spot de surf réputé de la Manche.

Ce matin, nous nous sommes retrouvés complètement par hasard sur cette grande plage.
Nous nous sommes arrêtés par hasard, il y avait un grand vide-grenier indiqué sur la route.
Nous avons bien fait de nous arrêter, nous nous sommes aussi promenés le long de cette grande plage à regarder les deux surfeurs qui avaient les vagues pour eux seuls.

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jeudi 9 mai 2013

Trois livres.


Avant de commencer quoique ce soit d'autre, je voulais vous parler des trois livres que je viens de terminer.
Ou plutôt évoquer ces trois livres.
Car un livre est souvent très riche, il est difficile d'en parler pleinement et surtout, chacun appréhende le livre différemment, en y rapprochant ses propres expériences de la vie.

Le premier roman de Kathryn Stockett est un véritable chef d'oeuvre.
On ne présente plus La Couleur des Sentiments, roman maintes fois évoqué depuis sa sortie en 2010.
J'ai vu passer tellement de choses à son sujet. Sans vraiment les lire complètement. Je m'étais juste dit qu'il faudra que je l'achète pour enfin me faire ma propre opinion.
Et quelle opinion.
La Couleur des Sentiments te transporte dans les Etats-Unis des années 1960, à Jackson, Mississippi.
Jackson où les lois raciales subsistent plus que tout, où des Noirs se font encore passer à tabac parce que du point de vue des Blancs, ceux-là avaient un peu trop osé.
On partage ce quotidien de Jackson, aussi bien du côté des blanches embourgeoisées, que des bonnes noires qui travaillent chez ces blanches.
Aibileen est une de ses bonnes noires. Aibileen qui s'occupe si bien des bébés des blanches, et notamment de Mae Mobley, délaissée par sa maman qui a bien trop à faire avec ses amies blanches.
Et c'est une blanche, bien au-dessus des "occupations" de ses "amies", qui va vouloir faire changer les choses à Jackson. Cette blanche dont le rêve est d'aller à New York où les esprits sont tellement plus ouverts. Cette blanche qui écrit et qui décide un jour de donner la parole aux bonnes noires pour faire entendre au reste des Etats-Unis ce qui se passe à Jackson et dans le Mississippi. Ce recueil de témoignages des bonnes se fera bien entendu de façon clandestine, puisqu'il est bien connu que les blancs n'ont absolument rien à faire avec les noirs à Jackson.
Un recueil de témoignages que l'on vit, littéralement.
Une prise de risques énorme pour quel résultat ? Et Mae Mobley dans tout ça ? Une petite fille blanche qui ne se rend pas compte encore du monde dans lequel elle vit et si attachée à sa bonne Aibileen. Que va-t-il advenir de leur relation si privilégiée ?
Un beau livre, poignant, qui dépeint l'absurdité inhérente à ce Mississippi des années 60 et qui te fait poser des questions sur la tolérance, simplement.

Justine Lévy. Vu comme ça, lire Justine Lévy paraît beaucoup plus léger par rapport à la Couleur des Sentiments.
J'ai débute par son roman Rien de grave.
Effectivement, celui-ci est beaucoup léger. Une lecture "bonne copine", j'ai eu souvent l'impression de lire un bon blog en fait. L'auteur Justine nous raconte comment elle a vécu la séparation avec son premier mari. C'était l'homme de sa vie. Comment s'en sortir après une telle séparation alors que Justine ne vivait vraiment que par lui ?

Et puis, j'ai enchaîné directement par Mauvaise Fille.
La claque tout bonnement.
Justine Lévy nous livre encore sa propre expérience. Mais beaucoup moins légère cette expérience. Elle nous livre les dernières semaines avec sa maman en même temps qu'elle était enceinte de son premier enfant.
Les dernières semaines d'une maman auxquelles se succéderont ces premiers moments en tant que maman elle-même.
Un témoignage qui m'a énormément touché. Parce que tu te projettes tellement : une maman est si chère, et comment on le vivrait nous, si notre maman disparaissait.
Tu arrives aussi à comprendre un peu mieux une amie dont la maman n'est pas maternelle ou une cousine qui a déjà perdu sa maman.
Et je finirais juste par cet extrait du livre :
"Le jour de sa mort, je ne sais même pas quel jour c'était, ni quel âge elle avait, aux gens je dis cinquante ans, ça doit être à peu près ça, je pourrais calculer, je ne calcule pas, j'ai trop peur de m'en souvenir, trop peur d'être triste ce jour là, je suis maman moi aussi, je ne sais pas grand chose mais je sais qu'il ne faut pas qu'une maman soit trop triste et je préfère donc oublier le jour de la mort de maman. Je sais que ça ne sert à rien, bien sûr. Je sais que, tous les ans, je m'en souviendrai quand même, ou que quelque chose en moi s'en souviendra, et que j'aurai une otite, un accident, un cauchemar. Je sais que la date me poursuivra, que je vieillirai à la place de maman, que je prendrai chaque année deux ans, un pour moi, un pour elle, jusqu'au jour où je serai plus vieille qu'elle et que le temps m'aura rattrapée,"...

C'est beau, juste, écrit avec plein de finesse et on pleure ou on ne pleure pas. Je ne pense pas que Justine Lévy cherche nécessairement à faire pleurer ses lecteurs. C'est selon chacun.
Une vraie claque, un récit qui m'a encore plus remué que La Couleur des Sentiments.
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