jeudi 24 décembre 2015

Magique.

Une petite nuit. 
La pleine lune ? Je ne crois pas. 
Mélange d'excitation des quelques jours de vacances qui débutent, d'une après-midi sportive et remplie de plein d'activités de presque dernière minute, de courriers et colis qui arrivent les uns après les autres dans la boîte aux lettres, ces courriers et colis des personnes qui comptent encore plus en cette fin d'année, ces personnes que tu ne pourras pas tous retrouver mais qui sont rappelées fort à ton cœur. 
L'excitation de revoir les êtres plus proches, l'excitation que presque tout le monde soit rassemblé, l'excitation parce que ces réunions ne sont plus si banalisées le reste de l'année, le reste de l'année où on est excité aussi, mais de ce genre d'excitation qui est devenue inhérente à nos tourbillons de vie qui vont souvent trop vite.

Ce matin, un réveil malgré tout : tout le monde n'est pas en vacances.
Mais un café du fond de mon lit.
Un café au lit à la saveur bien plus particulière que d'habitude, ce café posé, ce café empreint de plein de personnes en tête, de celles qu'on va revoir vite, de celles auxquelles on pensera beaucoup ces prochains jours.
La fin d'année nous permet ça. On aime ou on ne l'aime pas la fin d'année mais au moins celle-ci nous permet-elle de contempler davantage.
La magie de la fin d'année a commencé.
Je vous souhaite à tous de très beaux moments à venir, avec vos êtres chers près de vous, ou bien dans vos mémoires.
Et n'oubliez pas, restez magiques vous aussi (n'est-ce pas cela qui nous permet de danser du mieux qu'il soit sous la pluie ?)
à très bientôt ♥
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lundi 21 décembre 2015

Apprendre à danser sous la pluie.

La fin d'année arrivant, ce sont de nombreuses rétrospectives sur l'année écoulée qui fleurissent ici et là.
La fin d'année est toujours la période la plus propice pour prendre du recul par rapport à la vie qu'on mène, par rapport à tous ces événements qui ont marqué notre quotidien, une fin d'année qui nous offre la possibilité de se poser davantage et dont il serait dommage de se priver.

Certains nous parleront de leurs voyages effectués l'année passée, d'autres de leurs compétitions sportives et des différents challenges relevés, ou bien de la façon dont l'année a passé encore bien trop vite avec leurs enfants qui ont accompli ça, ci et encore ça.
Des personnes nous peindront un mauvais tableau de cette année écoulée : vite, vite, qu'on en vienne au mois de janvier et qu'on en finisse.
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mardi 8 décembre 2015

Noël au balcon, à Cherbourg.

Les mauvaises langues diront que le marché de Noël de Cherbourg ne ressemble à rien, qu'il est minuscule, qu'on voit toujours les mêmes choses, et bla, bla, bla.
Mais le petit marché de Noël de Cherbourg a cette petite touche très chaleureuse qui fait que chaque année, rendez-vous est donné au moins une soirée pour venir y siroter un vin chaud (pas folle la guêpe). 
Les gens sont contents, ça sent les marrons ou les chichis, la musique de la patinoire installée devant le Théâtre sonne juste et fort qu'on voudrait se mettre à danser tout de suite sur la place. Régulièrement, il y a aussi des groupes qui viennent jouer. Une petite ferme a pris place dans le chalet du Père Noël, le Père Noël qui vient rencontrer les enfants entre deux cadeaux à préparer. Et puis, il y a toutes ces lumières qui scintillent, dans le reflet de la fontaine, et surtout dans les yeux de tous les Cherbourgeois et des Cotentinois qui apprécient finalement de passer un bien beau moment de joie toujours bienvenu.

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lundi 23 novembre 2015

Service gagnant - Novak Djokovic

Lundi 9 novembre dernier, on lisait dans le journal :
"Tennis : Novak Djokovic assied sa suprématie.
En remportant hier Paris-Bercy face à Andy Murray, le Serbe renforce un peu plus sa domination sur le tennis mondial. Il ne lui reste plus qu'à s'imposer à Roland Garros pour entrer définitivement dans la légende de son sport." (Ouest France)
Hier, dimanche 21 novembre, Novak Djokovic réitère un autre coup de maître en s'imposant en finale du Masters de Londres face à Roger Federer.
Le numéro 1 mondial du tennis enchaîne les exploits les uns après les autres et qualifie même la saison qu'il vient de terminer d'"incroyable".

Pour parvenir à ce niveau incroyable, on se doute que le parcours ne fut pas un long fleuve tranquille.
On le comprendra d'autant plus en lisant "Service Gagnant" où Novak Djokovic nous dépeint deux portraits : l'avant et l'après Novak.

L'avant : "la Malédiction - cette force mystérieuse qui, sans prévenir, sapait mon énergie - venait une nouvelle fois de fondre sur moi".
Plusieurs fois, Novak s'est effondré lors de grands tournois. "J'avais les jambes en plomb, je n'arrivais plus à respirer".
Personne ne trouvait les causes de cet état de santé. Si les causes n'étaient pas physiques, Novak se dit qu'elles étaient peut-être mentales, il se mit donc à la méditation et au yoga.
Novak a même déplacé son camp d'entraînement à Abu Dhabi pour se préparer pour l'Australie dans une chaleur torride.

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mercredi 18 novembre 2015

Vivre heureux.

Des gens heureux. Leur unique tort serait-il d'avoir été heureux, ou du moins d'en avoir l'air ?
Le lendemain du massacre, ce sont beaucoup de sourires qui se sont succédés à la télé, sur les réseaux sociaux, des sourires des victimes disparues.
Des massacres, des sourires : dit comme ça et vu comme ça, il y a bien quelque chose qui cloche, rien ne se tient, c'est insensé.
Véronique, Guillaume, Anna, Marion, Marie ou encore Mathias. 
La liste est tellement longue, trop longue, trop de sourires, trop de vies brisées.
Des vies brisées, un peuple brisé, un monde brisé.
Les hommages, les bougies, les minutes de silence, les mots, rien qui ne puisse alléger la souffrance plus ou moins forte qui touche chacun de nous.
Ici, on ne pense plus. Abasourdis et hagards de tant de non-sens, de tant d'amour volé en éclats. On réagit à peine. On a vu ces sourires mais on a vu aussi ces horribles scènes qu'on dirait sorties d'une fiction de cinéma. On a vu, nos yeux se mouillent de temps à autre, quand la coupe est devenue un peu trop pleine. 

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dimanche 8 novembre 2015

"Avant t'étais radieuse, maintenant t'es creuse"

La vérité du dimanche matin. 
Je le sais bien, je me fais aussi la réflexion de temps en temps : j'avais beaucoup plus de joues avant. 
Avant, c'est avant la course à pied.
Quand je regarde les photos seulement quatre à cinq ans en arrière, c'est certain qu'il y a un changement. Je suis moins certaine de paraître moins radieuse cependant, ce n'est pas parce que tes joues se sont fait la malle, que tu fais plus la gueule. Je peux comprendre néanmoins que les proches puissent se poser des questions notamment lorsque le changement qui s'opère est physique.
Des questions, j'en avais déjà eu à revendre dix-sept ans en arrière lorsque je décidais un beau matin de m'attaquer aux vingt-cinq kilos en trop, lorsque je décidais de rendre ma vie un peu plus facile (et pas seulement à cause des garçons : à l'époque, j'avais seize ans). Quand j'ai atteint mon objectif neuf mois plus tard, il a aussi fallu que je compose avec les remarques des uns et des autres : combien de fois ai-je notamment entendu que j'étais anorexique.
C'est comme ça dans la vie. Tu as beau prendre cette direction, modifier un peu ton train de vie pour rendre ta vie meilleure, en tout cas plus confortable, certains de tes proches auront toujours quelque chose à dire. Peut-être parce que le commun des mortels est un peu allergique au changement. Je le pense en tout cas et je suis sûre que si vous regardez un peu autour de vous, vous verrez les réactions provoquées par telle ou telle évolution.
Je sais bien que cette personne n'a pas dit cette phrase méchamment ce matin.
Je sais bien ce qu'elle a voulu dire et je comprends qu'elle puisse être éventuellement inquiète.
Il y a pourtant un beau paradoxe : OK, j'ai peut-être les traits du visage plus marqués (entre temps, un deuxième enfant est arrivé, ce n'est pas comme si on restait dans le canapé une grosse partie de la journée et puis on a pris cinq ans de plus aussi) mais pour autant, je crois que je n'ai jamais été autant maître de moi-même, que je n'ai jamais autant su ce que je voulais, que je n'ai jamais été aussi sereine. La trentaine et la sagesse aidant aussi.
On court beaucoup, on passe les trois-quarts de notre temps au bureau, on est fatigués souvent.
Mais les enfants grandissent, sont plus autonomes et pour ma part, je m'épanouis encore plus dans la course à pied, dans ce temps octroyé rien que pour moi.
Je suis creuse, éventuellement moins radieuse, j'ai même perdu ma poitrine à cause de la course pour tout vous dire mais j'ai gagné en sérénité.
On ne peut pas gagner partout, tout le temps.
Le changement physique mais le chemin de vie qui évolue, tout simplement.

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mercredi 4 novembre 2015

"Il faudra acheter une cheminée"

Les premiers catalogues ont été reçus début octobre. En vrai, ils n'ont pas été parcourus tout de suite, ils ont été planqués, on a beau être prévoyant, regarder déjà les jouets de Noël début octobre, faut pas pousser mémé dans les orties.
D'autres catalogues ont suivi, un peu plus tard. On a ressorti les premiers, à croire que l'idée avait cheminé dans la tête.
Les premières envies, une première liste avec cependant un peu moins de spontanéité que les autres années :

"une liste, pour quoi faire ?"

Car oui, en CM1, on est un peu plus sérieux et cette année, vous n'allez pas me faire croire que c'est le vieil homme à la barbe blanche qui me dépose les paquets dans mes souliers.
Bien sûr, on l'admet, mais ta petite sœur est là, chut, ne dis rien, en maternelle, c'est autre chose et pour tous ses camarades c'est pareil aussi.

Les journées passent, les catalogues sont vus et revus, on ajoute encore ça et ça à la liste, mine de rien.
Et puis dimanche soir, "mine de rien", cette phrase lancée gratuitement et d'un ton tellement nonchalant alors que la petite sœur faisait son monologue en bout de table en mangeant : 

"Pffff, de toute façon, le Père Noël, il existe pas".


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mercredi 28 octobre 2015

à la faveur de l'automne

OK, c'est vrai, on a changé d'heure le week-end dernier. 
C'est pas très très drôle, on quitte la maison le matin, il fait nuit, et on rentre le soir, il fait nuit.
Même que j'avoue, certains jours, je ne daigne même pas ouvrir les rideaux (comme ça il fera encore plus nuit et tout le monde sera content. Ou pas).
Mais il faut aussi bien avouer que d'un autre côté, on est également contents de s'enfermer un peu plus, de cocooner un peu plus, d'hiberner un peu en quelque sorte.
On rallume les chauffages (ça y est, la période transitoire entre l'été et l'automne où on se les pèle sévère parce que tu sais jamais trop comment t'habiller, et puis que les chauffages sont encore éteints parce que bon, quand même, on va pas rallumer un 25 septembre, hein), on a chaud partout à l'intérieur (un peu trop chaud au bureau mais on va pas cracher dans la soupe), on reprend plaisir à passer de longues heures dans la cuisine, on s'essaye de nouveau à plein de recettes de gâteaux, on cuisine les légumes de saison - patates douces, potiron, courge, potimarron,...- qui sont sans aucun doute mes préférés de l'année, on retrouve les soupes, ça réchauffe et pendant deux soirs de la semaine, on n'a pas non plus à se soucier de "ce qu'on fera à manger ce soir". On retrouve aussi des habits qu'on avait un peu oublié mais qui sont encore bien cool. On rechausse les bottines, on hésite sur telle ou telle écharpe.
Et puis l'automne, c'est aussi cette belle lumière qui lui est propre. On perd petit à petit des minutes de soleil mais la luminosité de cette période de l'année est particulièrement intense, une lumière souvent dorée, un peu orangée, une lumière qui donne la part belle aux feuilles mortes.
L'automne, c'est un peu ça, c'est beaucoup d'autres choses et ce n'est pas le passage à l'heure d'hiver qui nous empêchera d'en profiter.


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mardi 20 octobre 2015

Mes 20km de Paris avec Tom Tom - Avant, Pendant, Après

11 octobre 2015, les 20km de Paris.
Course non programmée au calendrier des courses mais j'ai tenté de gagner un dossard chez Marie et j'ai gagné (je suis chanceuse aux jeux quand il s'agit de course à pied, moins chanceuse dans d'autres domaines, on peut pas tout avoir - et pas tout gagner - mais la vie est jolie quand même) !
Finalement, j'étais super heureuse de revoir la capitale, aussi et surtout parce que j'allais revoir par la même occasion les amis (une pierre, deux coups, voire trois ou quatre coups, tout ça).
Une réservation de billets de train plus tard et la petite victoire de partir enfin à Paris deux jours avec une valise moyenne et pas avec une valise immense inlevable et avec seulement deux paires de chaussures dont la grosse paire de running, c'est le sourire aux lèvres et toute excitée que je descendais à la capitale.

L'avant 20km de Paris
Concernant mes entraînements, l'été et les beaux jours faisant, on arrivait souvent à sortir trois fois la semaine (contre deux en temps plus normal lorsqu'il faut allier semaine au bureau, les enfants par tous les temps (et aussi le mari, faut pas croire)).
Donc deux à trois sorties par semaine et plusieurs courses officielles qui se sont enchaînées au mois de septembre et pas n'importe lesquelles : le Tour de Houat suivi du trail La Siouvillaise de 16.5km dans les petits chemins, les dunes et sur une looonnnnngue plage, avant de clôturer ce tir groupé de trails d'une main de maître en bouclant les 21km des Randos du Donjon, 230m de dénivelé, en moins d'1h57 le dernier dimanche.

Les Randos du Donjon, c'était donc le 13 septembre, un mois avant les 20km de Paris.
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mercredi 16 septembre 2015

L'été dans la Manche

Je ne me trompe pas de beaucoup si je disais que la Manche est un département méconnu, mal connu et d'ailleurs trop connu pour sa météo changeante, pluvieuse, stigmatisé par les célèbres Parapluies de Cherbourg. Et puis, ce ne sont pas nos chers présentateurs météo qui vous diront le contraire : Cherbourg est souvent une de villes où il ferait le plus froid en été.
Peut-être mais pour tout vous dire, je crois que ce n'est pas tout à fait vrai. Il ne faudrait pas seulement se limiter à ce qu'ils nous disent à la télé : la Manche a un été comme tout le monde et même si cette année 2015 ne restera pas un bon cru avec la succession de journées à porter un jour son short en jean préféré, l'autre jour son indémodable jean-gilet marin, c'est quand je me replonge dans les photos de ces trois derniers mois que je réalise encore plus qu'on a aussi traversé des très belles journées d'été où on a profité comme tout le monde du jardin, de la mer et des sandales !
  • Côte Ouest Cotentin, Côte des Isles, de St-Georges de la Rivière à Bretteville-sur-Ay




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samedi 12 septembre 2015

Sans frontières

Ohne Grenzen - Sin fronteras - Without borders.
Français, allemand, espagnol, anglais. Quatre langues qui ont résonné dans la maison la semaine passée. Quatre langues témoins de mélanges d'idées, de personnalités, de mots d'enfants, de joies, de sujets quelquefois un peu moins joyeux. Quatre langues qui ont confirmé un peu plus qu'on aimait vivre en Europe pour ça, pour cette possibilité qui s'offre à nous de pouvoir aller où bon il nous semble, sans être obligé de planifier, de réserver, d'administrer quoi que ce soit, cette possibilité de prendre un train ou un avion un matin et se retrouver seulement quelques heures plus tard dans une contrée qu'on qualifie déjà d'exotique parce que les paysages ne ressemblent déjà plus à notre quotidien ou parce que là-bas, on n'entend plus parler français.
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jeudi 3 septembre 2015

Le Tour de Houat : un trail 100% marin

C'était samedi dernier, le samedi 29 août 2015.
Deuxième édition du Tour de Houat. Deuxième édition seulement et pourtant, il n'a pas fallu un quatrième jour pour que le quota maximum d'inscrits soit atteint. 400 coureurs maximum, 400 coureurs, pas un de plus pour préserver l'île de Houat, l'île la plus authentique et la plus préservée du Golfe du Morbihan selon les dires de nos hôtes morbihanais du week-end.
En même temps que l'inscription, il fallait aussi réserver la traversée en bateau et indiquer nos éventuels accompagnants. C'est avec ma petite famille qu'on décidait de passer 24 heures sur Houat : nous sommes arrivés dès le vendredi, un peu avant 17 heures, sous un soleil splendide.

Les jours d'avant
Le Tour de Houat, c'est un trail de 17 kilomètres 100% marin qui fait tout simplement le tour de l'île en alternant sentiers côtiers, plages, sentiers escarpés dans la roche.
Quelle préparation pour un tel trail ?
Si vous me suivez sur Instagram, vous savez déjà que je cours plutôt régulièrement, même si je ne partage pas non plus toutes mes sorties sans exception. Cependant, je vous fais partager toutes mes participations à des courses officielles et depuis début mai, ce ne sont pas les courses qui manquaient dans le Cotentin : un trail de 15 km le 1er mai, mon premier trail de 24 km le 17 mai, la Barjo (!!!) le 21 juin, le Semi-Marathon des Vikings le 28 juin et les Foulées Brettevillaises le 26 juillet.
Je mise beaucoup sur ces courses officielles, ainsi que sur les sorties longues du week-end (entre 15 et 20 kilomètres) pour ma préparation. En semaine, le temps est beaucoup plus restreint, je parviens en général à courir 8/10 kilomètres au moins une fois, deux fois lorsque tout va parfaitement dans le meilleur des mondes (ce qui est rare).
Et c'est donc dans ces conditions et avec la sortie longue zappée le week-end précédent que je débarquais sur Houat le vendredi. En posant les pieds sur l'île, direction le Fort pour nous installer, vite fait, bien fait et zou, on filait à la grande plage attenante. Histoire de se donner bonne conscience et voir si les jambes répondaient présentes, quelques exercices de cardio sur la plage et un mini-footing les pieds dans l'eau furent bienvenus pour se mettre dans l'ambiance.
Embarquement depuis Vannes

Mais vite, vite, rendons-nous directement au village et rentrons dans le vif du sujet !

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lundi 31 août 2015

L'île de Houat et le Fort d'Ental

L'île de Houat : une île située entre Belle-île en Mer et l'île d'Hoëdic, face à la Presqu'île de Quiberon.
Vendredi dernier, c'est depuis Vannes que nous avons pris un bateau et traversé le Golfe du Morbihan pendant 1h45 pour rejoindre Houat.
C'est Céline qui m'a fait connaître cette île en participant l'année dernière à la première édition du Tour de Houat et qui m'a donc donnée furieusement envie de venir faire un tour de ce côté du Morbihan : allier le tourisme (qui plus est en pleine mer) et la course à pied, il n'en fallait pas plus pour se décider. Et ce qui est certain, c'est que je ne regrette absolument pas ce lundi de début avril où je m'inscrivais pour la course en même temps de réserver notre hébergement dans le Fort de l'île.

  • L'île de Houat
Quatorze kilomètres de sentiers à parcourir à pied (ou en courant, pardi !), des sentiers à flancs de roches pour la plupart, plutôt escarpés, ce n'est pas pour rien que l'île est surnommée le "Caillou".
Des belles plages également, de sable fin et d'eau transparente et brillante avec aussi de jolis reflets turquoises.
Un charmant village de maisons blanches aux volets colorés où vivent tout de même un peu plus de deux cent Houatais à l'année. J'ai particulièrement aimé voir les enfants pédaler comme bon leur semblait dans ces petites rues piétonnières (pas de voiture sur l'île hormis une navette, la voiture du médecin ou le camion des pompiers) sans se soucier de la circulation, un vrai bonheur de laisser filer ses enfants au gré de leurs envies, de leurs jeux du moment sans se soucier de tout événement extérieur qui pourrait venir perturber ce petit monde (le bonheur disais-je...).
Des commerces également sur Houat : boulanger, hôtel, bars, restaurants, supérette, boutique souvenirs, hébergements touristiques. Et c'est au Fort qu'on passera donc la nuit lors de notre passage sur Houat.

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lundi 24 août 2015

Le camping Signol et Oléron

Alors ce n'est pas parce que c'est la semi-reprise pour certains demain qu'on va se laisser abattre ! 
D'ailleurs, il faut bien reprendre pour mieux repartir, non ? (Je sais, on l'a joué fine cette année, on repart déjà vendredi pour aller faire ça).
En attendant, on se replonge dans l'ambiance des vacances avec les photos et c'est aussi notre séjour bien agréable au Camping Signol que nous souhaitions vous partager.
Le Signol
Le camping Signol se situe à Boyardville sur l'île d'Oléron et comme lors de notre première expérience camping en plein été l'année dernière, nous garderons de très jolis souvenirs de notre séjour d'une semaine au Signol.

Le camping Signol est un camping 4 étoiles du groupe Camp'Atlantique qui regroupe 7 campings, 6 campings répartis sur la côte atlantique (2 en Vendée, 1 sur l'île de Ré, 1 sur l'île d'Oléron, 1 sur la côté landaise) et un autre en Méditerranée non loin de Perpignan.
Nous avions déjà séjourné dans un camping Camp'Atlantique il y a trois ans à Argelès. Nous nous étions retrouvés un peu là-bas par hasard à la fin du mois de septembre et même si notre séjour s'était aussi très bien passé à l'époque, nous nous étions dit que séjourner en pleine saison dans un camping du type de celui d'Argelès était plutôt exclus : imaginez des mobil-homes, les uns à la suite des autres, bien trop proches les uns des autres, une promiscuité bien trop prononcée faisant que tu avais l'impression de prendre l'apéro avec ton voisin. 
Lors de notre séjour, fin septembre, les vacanciers se faisant plus rares, nous n'avions aucunement souffert de cette promiscuité mais il est certain que venir en plein mois d'août serait autre chose.
Et puis, une vente privée en début d'année nous fait réserver le camping Signol, membre donc de Camp'Atlantique. Avouons-le : nous craignions de nous retrouver un peu trop serrés, nous craignions un peu de séjourner dans une usine à touristes (quoique je m'étais bien rencardée avant de valider notre réservation sur Trip Advisor). Il faut dire aussi que la côte atlantique en plein mois d'août, c'est un peu le périph' parisien de bon matin.
Et pourtant, quelle agréable surprise, quel séjour reposant malgré les nombreux emplacements, les nombreuses possibilités d'hébergements proposés. Le Signol est certes un GRAND camping mais ce n'est pas pour ça qu'il ne s'est pas révélé REPOSANT.

Le mobil-home
Mobil-home Access pour 4 personnes : tout le confort minimal pour deux adultes, deux enfants (ou quatre adultes sans problème), une terrasse protégée agréable, un hébergement confortable qui permet d'être bien à l'abri aussi lorsque l'île essuie de violents orages et de violentes pluies (On parle trop souvent des Parapluies de Cherbourg mais il y a longtemps qu'un gros orage m'avait tenue éveillée deux heures en pleine nuit, un gros orage qui se rapprochait beaucoup de ceux qu'on peut connaître en montagne). 
La literie était parfaite aussi (on s'était cassés le dos l'année dernière + de nombreuses autres expériences qu'on peut entendre ici et là, le confort du couchage en vacances a bien le mérite d'être souligné si celui-ci est très convenable).
Un emplacement calme. Pas de mobil-home les uns sur les autres au Signol : tous les locatifs en général respectent une certaine distance les uns par rapport aux autres, assez pour ne pas manger dans l'assiette de ton voisin ou ne pas trop participer aux négociations des enfants avec leurs parents (les enfants sont bien tous les mêmes).

Un camping arboré
C'est ce qui fait de Signol un endroit de séjour où on se sent bien : beaucoup d'ombre avec tous ces pins, de l'ombre qui permet de conserver des températures supportables lorsque le soleil oléronnais est au zénith.

L'équipe du Signol
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jeudi 20 août 2015

No et moi

Se replonger dans les bouquins, reprendre le temps en soirée d'ouvrir un livre avant de tomber dans les bras de Morphée. Ouf, c'est revenu au détriment des écrans et il est certain qu'on ne perd pas au change. Après une grosse journée remplie de "Madame", de "Maman", de kilomètres en voiture et d'autres choses qui se greffent inévitablement, rien de tel que de laisser tomber enfin les connexions virtuelles de toute part et de se plonger dans une histoire faite de mots, de phrases, qu'on assemble à notre guise. Ce moment lecture d'avant dodo reprend sa place et ce sont quelques pépites que je vous partagerai à l'occasion par ici.



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lundi 3 août 2015

Le Centre de loisirs

Crédit Photo : Page Facebook des mini-camps du centre de loisirs
Jeudi soir, il y avait la veillée au centre de loisirs des enfants. 
La veillée est un véritable moment d'échanges entre les parents, l'équipe d'animation et les enfants, un moment convivial partagé autour d'un verre et d'un grand barbecue pour se connaître un peu plus tous ensemble. L'occasion pour les enfants de présenter cette année des chorégraphies estivales et un spectacle de djembé et pour l'équipe d'animation de faire une rétrospective sur ce mois de juillet déjà écoulé.
En fin de soirée, les enfants ont la possibilité de rester sur place et de dormir sous tente. Les parents ne récupéreraient alors leurs petits bouts que le lendemain soir.
Notre grand, parti en mini-camp "Ecole de cirque", toujours par le biais du centre de loisirs, ne serait pas à cette veillée. On l'explique à sa petite sœur bien en amont, une semaine avant : "tu sais, dans une semaine, on emmènera un duvet, ton pyjama, ton doudou et tu resteras à dormir au centre sous la tente avec tes copines, ça va être bien, hein ?". Ce n'était pas gagné mais jeudi soir, elle est bien restée à dormir sous la tente. C'était loin d'être gagné mais on faisait confiance à l'équipe d'animation qu'on a toujours trouvée formidable, une équipe d'animation passionnée, dévouée, pleine d'humour et de bonne humeur.

Le centre de loisirs, il se trouve à trente kilomètres de la maison. C'est celui qui se trouve à côté du bureau. Non pas qu'il n'y ait pas de centre près de la maison, non, il y en a même deux. Mais le centre de loisirs près du bureau, il a ce truc bien spécial qui fait qu'on a préféré inscrire nos enfants dans ce centre plutôt que dans les deux autres où l’atmosphère ne nous a simplement jamais semblée couler de source.
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dimanche 19 juillet 2015

Course à pied plaisir, course à pied besoin. Une question d'auto-contrôle.

Courir, c'est bien, c'est très bien même. La course à pied, c'est un échappatoire, un moment rien qu'à soi qu'on s'accorde 2 à 3 fois par semaine en moyenne, depuis un peu plus de deux ans. Du plaisir avant tout, profiter de mettre le nez dehors, d'être dans la nature, de vider toutes les anxiétés et autres que tu peux accumuler dans le quotidien.
Le plaisir, le loisir, c'est l'étape 1 de la course à pied que tu as réussi à franchir, tu ne peines plus à courir, il est bien loin le temps où tu as d'abord couru par séances de 15 minutes pendant trois sorties, et puis 20 minutes les trois sorties d'après et ainsi de suite en arrivant à courir 45 minutes sans avoir trop de mal.

Et puis, il y a le dépassement de soi. Tu ne cours pas pour le chrono, tu cours pour le plaisir avant tout. Mais il faut bien avouer qu'à force de cargaisons d'endorphines qui sont larguées à chaque sortie, force est d'avouer que tu en redemandes toujours plus.
Tu ne cours pas pour le chrono mais tu cours quand même avec ton application dont tu détailleras les moindres informations après ta course. Tu seras surprise souvent, d'avoir couru tel rythme alors que tu étais bien fatiguée ou que tu souffrais de la chaleur (si, si, c'est pas parce que j'habite dans le Cotentin qu'il n'y aurait pas des pics de chaleur aussi) (peut-être parce que je vais aussi souvent courir à midi). Tu seras surprise des kilomètres accumulés en fin de mois. Tu seras surprise finalement de ton évolution au fil du temps.
Et puis, tu n'es pas seulement connectée à ton appli. Tu échanges aussi beaucoup avec tous tes copains runners, tu as les yeux qui brillent quand tu regardes leurs belles sorties et leurs larges sourires de satisfaction après leurs courses. Tu en as rencontré certains aussi, c'était bien et on se demande "quand est-ce qu'on se revoit ? Faut qu'on se refasse une course".
Et puis tu t'équipes encore plus, ta garde-robe running n'a pas encore atteint le niveau de ta garde-robe du quotidien mais bon, ça commence à prendre sacrément de la place tout ça. La première chose que tu as acheté d'ailleurs pour ces soldes été 2015, c'est d'abord une nouvelle paire de chaussures taillée pour un marathon. Ah, ça aussi, c'est une autre étape franchie : de se dire que toi aussi, tu pourrais la tenter cette expérience marathon : pourquoi pas ? Tu achèteras d'ailleurs ton premier magazine orienté marathon et pour les vacances, tu vas te commander ce bouquin, ou celui-là (ou les deux) parce que maintenant, le marathon, c'est dans ta tête (et qu'une fois que ça y est, te connaissant, ça m'étonnerait que ça ressorte).
Mais revenons au dépassement de soi. 
Les mois de mai et juin sont très bien pour cela : c'est la période de l'année où vous trouverez pléthore de courses officielles à plusieurs kilomètres à la ronde. Avant la fin de l'année scolaire, tout le monde répond encore présent, tout le monde est en forme, du moins au taquet (comme le sont les enfants surexcités de partir en grandes vacances) et se fixent de vrais challenges avant de partir eux aussi en vacances (qui seront nettement moins longues que les enfants mais on prend quand même volontiers). Alors tu t'inscris à ça, ça et ça, voire ça, tu refuses à contre-cœur un dossard pour les 10 km de L'Equipe à Paris le 14 juin dernier parce que tu ne peux définitivement pas tout faire mais ça te frustre un brin tout de même et tu essaies de limiter aussi tes participations pour ne pas te fatiguer de trop, mais là encore, ça te frustre un peu beaucoup.
Et puis alors, tu fais tes courses, tu enchaînes tes entraînements, tes courses officielles, tout ça pour arriver à faire ça. C'était mon challenge de ce début d'été, je suis officiellement Barjo, je suis heureuse, j'ai pris du plaisir et je pense aussi, et c'est assez nouveau de penser ça, que j'ai été capable de faire ça, de terminer un trail de ce type, un trail réputé costaud. J'en ai été capable et j'en suis fière.

Se dépasser, ne pas s'épuiser.
Je me suis donc dépassée. Je me dépasserais aussi six jours plus tard quand je bouclerais le semi-marathon des Vikings en deux heures.
Semi-marathon des Vikings 2015

Après les 27 kilomètres de la Barjo, et un dénivelé de 750 m qui est loin d'être anodin, ce n'était pas rien ce semi. J'ai eu chaud mais cette course de deux heures est finalement passée relativement vite et je n'ai pas souffert sur le moment.
Six jours après la Barjo, je domptais aussi un semi-marathon. J'ai enchaîné costaud et j'ai encore réussi.
Vlan, encore une grosse dose d'endorphines. Et encore de la fierté.



Les endorphines, c'est très bien, on est sur un petit nuage pendant quelque temps et tous les vilains côtés de la vie te coulent un peu dessus. Tu es dans ton monde de bisounours en quelque sorte.
Mais méfiance tout de même. L'épuisement n'est jamais loin, surtout quand tu enchaînes comme ça.
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mercredi 24 juin 2015

Officiellement Barjo

Fallait-il être "barjo" pour s'attaquer à 27 kilomètres sur les hauteurs du Cap de La Hague ?


La Barjo, késako ?
La Barjo est une série de courses trails qui ont lieu dans La Hague, endroit se prêtant particulièrement aux trails avec ses nombreuses falaises escarpées, ses landes et le dénivelé qui va avec.
Samedi soir, la 6ème édition de la Barjo fut inaugurée par une Nocturne de 15 km.
Puis vinrent les courses successives du dimanche : 

  • La 100 km dont les participants s’élançaient à 5h du matin depuis Barneville-Carteret, Côte ouest Cotentin, pour rejoindre le même point d'arrivée commun à toutes les courses : Beaumont-Hague (Certains de ces participants avaient aussi participé à la course nocturne moins de 12h auparavant = Le Défi des Grands Barjos) 
  • La 50 km qui partait d'Urville-Nacqueville à 9h (dont certains participants avaient aussi participé à la Nocturne = Défi des Barjos)
  • La 27km qui partait de Port Racine, le plus petit port de France, à 13h
  • La 15km qui partait de Beaumont-Hague à 15h

Le profil de course du 27 km, c'était ça :



En résumé, vous avez l'info du dénivelé positif : 741 m. C'est loin d'être anodin, niveau difficulté, on dit qu'il faut ajouter 1 km à la course pour chaque 100 mètres grimpés pour avoir son équivalent en course à pied sur du plat.
Et puis, sans être un crack en données trail, on voit bien sur le graphique que jusqu'au kilomètre 9, on devrait s'en sortir et qu'ensuite les choses sérieuses vont commencer jusqu'au final qui en fera souffrir plus d'un.

Pourquoi le choix d'une telle course ?

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dimanche 14 juin 2015

"Juste un tour"

Etre parent, c'est fascinant.
Ce dimanche, on décidait d'aller à la fête locale, pour aller faire un tour au vide-grenier (histoire de faire un tour justement) (des vide-greniers qui sont devenus des vide-bébés mais ça c'est une autre histoire), pour rapporter des frites pour le barbecue du midi et pour que les enfants fassent un tour de manège.

Une heure plus tard, le tour de vide-grenier effectué, quatre livres de poche à 1€ pièce dans les mains, on fait la queue pour acheter les frites. Et puis, on voit un ami et ses deux filles. Il est en terrasse, il boit un coup. Le barbecue du midi se transforme en sandwichs à la saucisse et barquettes de frites en terrasse (avec un coup). C'est super bien aussi. On discute beaucoup et puis on se dit qu'on va quand même rentrer. Notre ami va au manège avec ses filles : "ouais mais non, sinon, on va encore rester une heure".

Alors on s'en va.

Mais comme il est déjà bien plus tard que onze heures, quand on repasse devant le manège, il est ouvert cette fois-ci.
"Bon allez juste un tour" (les parents ne seraient-ils pas faibles ?)

Mais,

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jeudi 28 mai 2015

Le mois de mai

Je ne l'ai pas vu tout de suite.
Une fois sortis de la médiathèque, avec nos livres et notre CD de comptines sous le bras, ce n'est seulement que deux ou trois jours après que je suis tombée sur cette couverture d'un des livres empruntés par fiston.
J'ai souri d'abord, réfléchi un petit peu ensuite, je l'ai montré à son papa le soir. 

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lundi 18 mai 2015

Mon premier trail de 24 km sur Les Sentiers de la Hague

Wow ! 
Que dire. 
Tellement de choses. 
Ou plutôt, tellement de choses se sont ressenties sur ce parcours trail de 24 km de la 28ème édition des Sentiers de La Hague, des choses sur lesquelles il n'est pas si facile de mettre des mots en fin de compte.

7h15 dimanche matin...
C'est la première fois que je m'attaquais à cette distance sur un trail, et que je m'attaquais à cette distance tout court d'ailleurs : ma plus longue distance à ce jour ayant été les 3 x 21.1km des semi-marathons du Val de Saire, de Barcelone et de Paris.
L'inscription pouvant se faire sur place, j'ai décidé de ma participation sur le tard, j'ai hésité (je me suis posée encore des tas de questions inutiles (et tiens, la claclaque qui remet un peu en place)) et puis il faut dire que beaucoup de choses allaient dans le sens où je serai finalement de la partie : des conditions météo annoncées parfaites, les trois jours d'avant à se reposer, la bonne idée d'avoir posé sa journée de lundi pour s'en remettre si jamais ça ne passait pas,...



Alors, go ! Fini de discutailler, on y va, un point, c'est tout ! 


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jeudi 14 mai 2015

Un Jour, du livre au film

Une petite fenêtre sur la vie. Ce serait à peu près cela pour résumer ce très beau récit de David Nicholls.
Emma et Dexter,
"Em&Dex", "Dex&Em".
Ils se rencontrent alors qu'ils viennent de terminer leurs études, lors de la remise des diplômes. 
Un 15 juillet 1988. 
Depuis ce jour, ils ne se quitteront plus. Ou du moins si, plusieurs fois. Et c'est en ça que le lecteur ou le spectateur regarde leurs vies par la petite fenêtre. 

Leurs histoires respectives seront racontées chaque 15 juillet, année après année. 
On les verra évoluer, différemment.
On les verra s'aimer, comme des amants, trop rarement (on sent pourtant tout cet amour réciproque qu'ils portent l'un à l'autre mais toujours une retenue pour de bonnes ou mauvaises raisons), comme des meilleurs amis, comme des confidents.
On les verra se détester, notamment lorsque leurs vies semblent avoir pris un chemin très différent l'une de l'autre. "Semblent" car on continue de lire en sachant intérieurement que ces deux-là se retrouveront. On l'espère en tout cas : Emma, l'alter ego de Dexter, et inversement.
C'est ce qu'on ressent tout au long du livre, encore plus dans le film de Lone Scherfig, les rôles d'Emma et Dexter étant respectivement tenus par Anne Hathaway et Jim Sturgess.

J'ai trouvé quelques longueurs au livre. Plusieurs fois, je l'avais laissé un peu plus longtemps posé sur le chevet qu'à l'habitude. Et puis le dernier tiers du roman s'est lu beaucoup plus vite, peut-être au moment où Emma remontait la pente et où Dexter redescendait illico presto de son nuage, sans doute le lecteur sent-il alors que ces deux-là vont enfin finir par se retrouver.

C'est très beau. On regarde par cette petite fenêtre, les bons moments de la vie, comme les mauvais. On sourit beaucoup avec l'humour des deux héros, on a la gorge serrée aussi.

Et puis finalement, si je n'avais qu'une phrase à retenir d'Un Jour, ce serait une phrase qu'avait prononcé Emma qui disait à peu près cela : "quoiqu'il arrive, il faudra se dire qu'on aura eu au moins cette journée".
Cette journée où Em&Dex s'étaient unis, au commencement, loin de savoir jusqu'où cette journée les emmènerait...
© Cinématon

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mercredi 6 mai 2015

Le printemps au jardin

Le printemps et surtout le mois de mai sont toujours l'occasion de prévoir une escapade avant l'été, il faut dire qu'elles sont nombreuses les personnes qui soldent leurs derniers jours de congés avant la fin du mois.
Prévoir une escapade ou pas. 
Il suffit souvent de faire quelques kilomètres depuis chez soi pour aller visiter ce petit musée ou se promener sur cette grande plage ou dans cette forêt, ces sites de proximité qu'on aurait tendance à oublier.
Et quelquefois, il suffit seulement de se promener dans son jardin et de laisser parler la nature, c'est tout, c'est aussi simple que ça (et c'est bien à cette période de l'année qu'il est le plus joli le jardin).
Alors, le week-end approchant, si vous n'avez encore rien prévu de particulier, dites-vous qu'il y a toujours quelque chose près de chez vous ;-)
D'ores-et-déjà bon week-end et bonne(s) balade(s) ! 

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dimanche 3 mai 2015

Le Marais Poitevin, ce coin de sérénité

Alors oui, le titre peut paraître contradictoire surtout lorsqu'on débarque à Coulon, ce village transformé en place bondée touristique en haute-saison, Coulon qui est l'un des points majeurs nous permettant de partir à la découverte de la Venise Verte.

Le Marais Poitevin est redevenu Parc Naturel Régional l'année dernière récompensant ainsi le travail de protection et d'entretien des acteurs du milieu.

En arrivant sur Coulon, une fois la voiture garée sur l'un des nombreux parkings, nous nous dirigeons vers le centre névralgique de la commune, le long d'une des rives du marais, aux abords de la Maison du Marais Poitevin qui est un des lieux les plus fréquentés du département des Deux-Sèvres avec un peu plus de 30 000 visiteurs par an. Si vous souhaitez en connaître davantage sur le marais avant d'embarquer, c'est bien là-bas que vous pouvez vous rendre. De notre côté, nous sommes seulement entrés pour récupérer une carte du site puis direction l'embarcadère où notre guide batelier nous attendait pour 1h30 de promenade.

Au départ, on s'était dit qu'on louerait une "barque" sans guide. Et puis en discutant avec Sandrine, celle-ci nous a vivement conseillé de découvrir le marais avec un guide. Certes, c'est un budget : 48€ pour deux adultes avec un enfant de plus de 5 ans (gratuit pour les moins de 5 ans) mais on n'a finalement pas regretté une minute : nous avons découvert des coins du marais sur lesquels nous n'aurions pas osé nous aventurer, le guide a su répondre à nos nombreuses questions et il a manié la barque comme un chef, chose pas forcément aisée dans ce marais où beaucoup de barques naviguent et de façon pas toujours conventionnelle pour les touristes qui décident de ramer par eux-mêmes.

Petit lexique rectificatif ! 
Dans le marais, on ne parle pas de "barque" mais on dira plutôt batai ou plate.
De même, parler de "rame" n'est pas très précis, préférer pelle ou perche (ou pigouille qui est encore plus précis, la pigouille étant une longue perche en bois typique du marais munie d'un embout métallique fourchu fixé à son extrémité).

Et après avoir remis les pendules à l'heure lexicalement parlant, partons dans les méandres du marais poitevin depuis l'embarcadère de Coulon : 

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mardi 21 avril 2015

4 ans

Tu es née ce premier jour du signe du Taureau, à 4h37.
Ton papa voulait que tu sois Taureau, pas un Bélier comme ta maman. Ta maman a déjà un sacré caractère, alors deux sacrés caractères dans la maison, on évitera.
Tu as certainement entendu tout ce qu'on blaguait à ce propos lorsque tu étais dans le ventre alors tu es née Taureau ET tu as un sacré caractère. 
De toute manière, tous les deux, on ne croit pas trop aux signes astrologiques, on sait surtout que les chiens ne font pas des chats.

Tu as du caractère et ce n'est pas toujours facile. 
Tu vis à 200% et cette première année de maternelle, tu as certainement pris beaucoup d'assurance avec l'école et tu tentes toujours plus de savoir où sont les limites. 
Et ça fait partie de l'éducation finalement, de poser les limites pour son enfant. 
C'est seulement que ton grand frère n'a jamais éprouvé le besoin de tester autant son papa et sa maman. 
Mais un enfant ne fait pas l'autre, et surtout, on ne compare pas un enfant à l'autre. 
Tous les jours, on apprend avec ton papa, on apprend à te faire grandir.

On n'aime pas trop lorsque tu commences par crier le matin parce que tu ne veux pas t'habiller tout de suite.
On n'aime pas trop lorsque tu en as sans arrêt après ton frère ou que tu ne veux pas qu'il touche à tes affaires. "Nan, c'est à moiiiiiiiiii, c'est pas à toiiiiiiiiiiiiii".
On n'aime pas trop lorsqu'on part en promenade mais que cinq minutes plus tard, tu t'arrêtes, tu boudes et puis tu pleures parce que tu veux plus avancer, tu en as déjà assez (Merci papa de promener 19 kilos sur les épaules pour qu'on continue malgré tout de se promener).
On n'aime pas trop lorsque tu débarques le dimanche dans notre chambre à 7h10.
On n'aime pas trop t'entendre encore crier parce qu'il faut prendre la douche.

Mais il y a tout de même beaucoup de choses qu'on aime, toutes ces choses qui font que l'éducation, c'est difficile mais très beau aussi. 

J'ai aimé t'avoir vu évoluer cette année avec l'école et ton langage toujours plus diversifié. Ce n'était pas gagné, de ce point de vue, tu avais voulu prendre ton temps.
J'aime t'entendre chanter sur les CD de la médiathèque, sur des chansons que je ne connaissais pas encore mais que toi tu connais et que tu chantes avec tant de concentration et de précision.
J'aime te voir jouer à la poupée de plus en plus. Tu t'en fichais jusque là mais quelle autre chose plus mignonne que de te voir faire le lit de ta dame Pinipon avec les coussins et le plaid du canapé.
J'ai aimé entendre "Babie" longtemps plutôt que "Barbie" au début de l'année scolaire.
J'ai aimé te récupérer ce vendredi après-midi à l'école lors du carnaval, tu avais ce costume Spiderman qui appartenait à ton frère, toutes les autres petites filles étaient en princesse mais toi, tu avais les gros pectoraux de Spiderman, ça t'allait bien et j'ai souri beaucoup.
J'aime tes yeux pétillants de petite fille lorsque tu  me regardes en train de me mettre de la crème ou du mascara dans la salle de bains.
J'aime quand tu arrives près de moi pour me prendre la main et continuer de marcher ainsi main dans la main avec ce sentiment d'être si heureuse là, tout de suite, maintenant avec ta main de petite fille tellement chaleureuse dans la mienne.
J'aime quand tu me dis, depuis quelques semaines, ces "T'es belle maman" sortis de nulle-part.
On pensera ce qu'on voudra de Dora mais j'aime t'entendre lui répondre comme si elle était en face de toi pour de vrai et j'ai aimé t'entendre dire très fort chez le pharmacien de garde il y a deux semaines, alors qu'il y avait 8 personnes derrière nous, qu'est ce que j'ai aimé lorsque tu n'arrêtais de crier devant le livre du pharmacien "Chipeur, arrête de chiper !". J'avais envie d'éclater de rire, tu n'étais pas bien, tu avais une grosse conjonctivite mais tu criais quand même après Chipeur. Et ça faisait du bien de relâcher un peu.
J'aime t'entendre dire, souvent, après qu'on ait fait une activité : "c'était bien !"
J'aime lire le vendredi soir que tu as encore gardé cette semaine tous tes soleils à l'école.
Je voudrais encore un peu plus longtemps entendre les mots "vasses" et "pêsses" plutôt que ceux des plus grands.

Il y a des choses qu'on aime pas mais finalement, il y a plus de choses qu'on aime. 
On t'aime simplement toi, comme tu es et tu vas voir, ce soir aussi tu diras "c'était bien !"
♥ Joyeux anniversaire Choupinette ♥
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mercredi 15 avril 2015

ECLA(t)S de vie

ECLAS. ECLAS est une association dont je n'avais jamais entendu parler jusqu'à l'été dernier, cet été 2014 où des amis très proches ont été touchés par ce qui peut arriver de pire pour des parents.

Début juillet est né Louis. Louis n'a pas pu rester dans sa maternité de proximité, il a été transféré tout de suite vers une clinique plus importante car Louis ne pouvait pas respirer naturellement.
S'en sont ensuivis de longs moments d'attente, de doutes, de questionnements, pour tâcher de savoir pourquoi Louis ne pouvait pas respirer par lui-même.
Le voile s'est levé quinze jours plus tard : Louis était atteint d'une maladie génétique dégénérative : l'amyotrophie spinale de type 1.
Et c'est de cette maladie que succombera Louis trois semaines plus tard.

Une épreuve bien trop lourde pour des nouveaux parents, on se sent concerné, on se projette forcément.
Bien sûr, plus de sept mois après, les blessures provoquées par cette épreuve ne sont pas pansées et elles ne le seront jamais. Mais malgré tout ça, la vie continue, il faut rester fort pour le grand frère qui est là, très présent, pour le conjoint, pour la famille et pour lui, Louis, qui aurait voulu que sa famille continue de vivre heureux.
Dans cette épreuve, il y a aussi les autres autour qui sont importants. Je pense aux amis certainement, à la famille mais aussi à d'autres personnes qui ont été touchés par la même épreuve et avec lesquels il est bon d'échanger aussi de temps en temps parce que ces personnes comprennent tellement plus.

Et dans ces personnes, il y a Laure, Laure Lemonnyer qui a crée l'association ECLAS, ensemble contre l'amyotrophie spinale. Un joli portrait lui avait été consacré ici
L'association regroupe des membres qui ont connu ce qu'il y a de pire. Mais pas que. L'association approche aussi de plus en plus de nouvelles personnes afin de faire connaître la maladie.

Aujourd'hui, 15 avril 2015, ECLAS lance une grande campagne de communication (via les réseaux sociaux Facebook, Twitter et Instagram notamment) afin qu'ECLAS soit connu du grand public, qu'il est la curiosité de se connecter sur le site internet afin d'en savoir un peu plus sur cette belle association.
La campagne consiste simplement à préparer :

  • soit une photo de soi avec ECLAS écrit sur sa main
  • soit une photo d'ECLAS écrit sur une feuille de papier ou tout autre support et dans n'importe quel environnement.
Puis de publier cette photo sur un des réseaux cités ci-dessus avec ce texte : 

"Un sourire, un selfie : tous ensemble avec ECLAS !"

et/ou tout simplement leur site internet : www.eclas.fr

Pour Louis, 
Pour ceux qui se battent aujourd'hui pour vivre,
Et pour tous les autres anges.
Pour toujours ♥
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