dimanche 14 décembre 2014

Il s'appelait M.

Une présence.
Tu faisais partie de notre environnement, quand on regardait notre jardin, on te regardait souvent aussi.
Tu étais notre voisin mais bien plus que ça, un voisin avec lequel on adorait échanger, avec lequel on parlait de la pluie, du beau temps, et de tellement d'autres sujets aussi.
Tu aimais les enfants, tu parlais souvent avec les nôtres par-dessus la haie et souvent, nos enfants nous parlaient de "M." une fois rentrés dans la maison.
Remarque, toi et ma moitié, vous vous étiez bien trouvés : vous étiez tous les deux passionnés par votre jardin, vous en parliez, vous vous donniez des coups de main et vous deviez aller prochainement ensemble chercher un peu de varech à la plage.
Quand on partait en vacances, on savait que tu serais là, que tu aurais un œil vigilant sur la maison, que tu viendrais voir si tout allait bien.
On te voyait plus souvent à la belle saison, on sortait tous un peu plus et puis quand tu allais fermer ta serre le soir, on était souvent là, à l'arrière de la maison, à boire un verre ou dîner, alors on discutait encore, parce qu'on avait toujours un truc à se dire.
L'été dernier, on a d'ailleurs goûté les tomates-cerises et les concombres de ta serre, qu'est-ce que c'était bon, ça te faisait plaisir de partager.
Et puis Florette. Elle va te chercher ta Florette. Comme elle cherche les enfants lorsqu'elle vient montrer sa tête au-travers de la haie.
Et s'il n'y avait que Florette. On va tous te chercher, tu étais toujours là, cet homme à côté de chez nous, cet homme qu'on voyait très souvent depuis notre jardin, cet homme qui était toujours là pour donner un coup de main.
Hier soir, je crois que je n'ai pas tout de suite réalisé. J'ai vu ma moitié pleurer mais dans ces cas-là, l'autre moitié évite de pleurer, pour être là pour l'autre.
Ce matin, j'ai regardé ton jardin différemment, j'ai pensé à ta femme, à tes enfants, à ta maman qui pleure son fils de 62 ans.
Tu avais encore des années devant toi, des années à profiter des tiens, des années à profiter de la vie comme tu le faisais malgré les coups durs de la vie qui vous touchaient souvent.
Ce midi j'ai réalisé, je me suis retrouvée dans cette grande serre seule, j'ai pris cette plante pour toi, pour que tu restes présent dans ton jardin encore plus. Cette plante que j'ai regardé bien trop en conduisant, cette plante que j'avais posé sur le siège passager, cette plante qui m'a rappelé à toi et qui t'a aujourd'hui remplacé.
Tu t'appelais M., tu étais quelqu'un en or, toute notre famille t'adorait et qu'est ce que tu vas nous manquer. 
Cher M., repose en paix.
Rendez-vous sur Hellocoton !

mercredi 10 décembre 2014

Les Fuchsias - Saint-Vaast La Hougue

Il n'est jamais évident de parler d'un restaurant. Les goûts, les couleurs, tout ça.
Mais quand même, il aurait été dommage de ne pas vous parler d'une très bonne adresse gastronomique du Val de Saire, j'ai nommé Les Fuchsias à Saint-Vaast La Hougue.
Ce soir là, nous étions quatre et c'était une découverte pour tous les quatre.

Le restaurant se situe dans la première grande rue menant au port de Saint-Vaast, on s'y gare facilement et déjà on trouve l'endroit fort accueillant avec sa grande façade, son lierre, sa cour intérieure faite de petits pavés et tout un tas de lumières qui arrivent des nombreuses pièces de l'établissement. C'est très chaleureux, on a hâte d'entrer voir comment ça s'organise à l'intérieur.

La propriétaire du restaurant nous accueille, nous conduit à notre table, on passe une première pièce pleine de tables dressées mais vide avant d'arriver dans la pièce maîtresse des Fuchsias : la véranda.
L'endroit est super agréable, il y a déjà pas mal de monde attablé, on nous propose une grande table ronde, on s'assoit et on admire l'environnement : une très grande et haute verrière, une licorne (que l'on dit rescapée de la Bataille de la Hougue de 1692...), un ficus qui a beaucoup poussé et qui rend le lieu encore plus charmant et lui donne une touche plutôt originale, de la jolie vaisselle et une première carte des apéritifs, à l'unanimité bien sympathique, qui sort des sentiers battus.
On optera pour un Gewurtzraminer Vendanges Tardives (il y avait siiiiiiiii longtemps), deux Jurançon et un Pommeau. En accompagnement, on nous apportera successivement des petits toasts qu'on garnira, soit d'une tapenade maison excellente, ou de rillettes de maquereau rehaussées d'une petite touche maison (allez découvrir par vous-mêmes), puis d'un amuse-bouche présenté en verrine.
Saint-Jacques poêlées, crème de chou-fleur, champignons sauvages et salsifis sautés
 Ce soir là, les filles ont opté pour le menu à 30€, les garçons celui à 41€. La différence se faisant sur des ingrédients un peu plus nobles pour les garçons (des St-Jacques, des Trompettes de la Mort ou autres champignons ou encore des huîtres) mais sachez que le menu à 30€ valait aussi son pesant d'or.

Rendez-vous sur Hellocoton !

lundi 1 décembre 2014

Décembre, le cœur léger

Bizarrement ce lundi a débuté moins chafouin que d'habitude. 
Ce lundi, c'est le 1er décembre et dès le lever ce matin, j'ai pensé à ces deux calendriers qui attendaient sagement d'être enfin ouverts par les enfants, j'ai pensé à ces trois semaines qu'il restait afin de pouvoir lever un peu plus le pied, j'ai pensé à ces quatre semaines à venir remplies de lumières, de couleurs, de douceur, de rêves, de famille encore plus.

Non pas que novembre ne se soit pas bien passé, on a eu quelques belles journées d'automne à profiter en extérieur des arbres de toutes les couleurs et de cette lumière un peu plus tamisée propre à la saison, on a eu les premiers tournois du foot du grand si motivé à s'y rendre le samedi matin, on a eu les premières raclettes, on a testé un super restaurant dont je parlerai bientôt par ici.

Mais en novembre, on a eu aussi une visite à l'hôpital. On aime bien l'automne mais on sait aussi que revient toujours à cette saison les maux respiratoires de la petite. On a attaqué la troisième saison avec un petit coup de masse sur la tête lorsqu'on a su qu'elle avait un début de pneumonie. Cela fait trois semaines qu'on la soigne, qu'on la surveille. On nous a rassurés en nous disant que ça se soignait bien mais qu'il fallait surveiller. Alors on la surveille, tout semble rentrer dans l'ordre petit à petit, à force d'un traitement antibiotique double, de séances de kinésithérapie, le baby-haler et tout le tralala qui ont repris leur place dans la salle de bains. Mais tu vas déjà bien mieux : tu dors de nouveau la nuit, tu remanges un peu plus et les tours de chipie c'est reparti. Mercredi, on va s'assurer que tout est rentré dans l'ordre, on croise les doigts.


Rendez-vous sur Hellocoton !

mardi 25 novembre 2014

Le Fort de la Hougue

Deux tours massives définissent la silhouette du port de pêche de Saint-Vaast la Hougue sur la côte est du Cotentin : la Tour Vauban située sur l'île Tatihou et le Fort de la Hougue.

Historiquement, Saint-Vaast-la-Hougue fut le théâtre d'affrontements maritimes en 1692, année de la célèbre mais non moins tragique Bataille de la Hougue où l'amiral Tourville fut défait face à la flotte anglo-hollandaise. C'est à la suite de cette défaite que furent érigées les deux tours citées plus haut par Benjamin de Combes, élève de Vauban.

Aujourd'hui, la Tour Vauban et le Fort de la Hougue sont deux sites incontournables du Val-de-Saire, de la côte est du Cotentin, d'autant plus incontournables qu'ils sont enregistrés au Patrimoine Mondial de l'UNESCO depuis 2008.

C'est au Fort de la Hougue que nous nous arrêtons aujourd'hui. Le site est un endroit de promenade très agréable, entouré par la mer, avec d'un côté vue sur l'île Tatihou d'où nous surveille la Tour Vauban, de l'autre côté vue sur les parcs à huîtres, les huîtres qui font également la renommée du port de Saint-Vaast.





Rendez-vous sur Hellocoton !

mercredi 12 novembre 2014

Les Foulées de la Presse de la Manche, 33ème édition.

C'est le rendez-vous incontournable de l'automne à Cherbourg que l'on pratique ou non la course à pied, le 11 novembre est marqué d'une croix sur le calendrier par plus d'un Cotentinois.

Cette année, il y avait encore plus de participants aux différentes courses et notamment la fameuse populaire où des individuels, des familles, des entreprises, des clubs, des gens déguisés, des gens en rollers, en trottinette, en vélo, un barman avec son plateau surmonté d'un Orangina et de deux verres (qui n'étaient pas collés au plateau il va sans dire), et que sais-je encore, la populaire où tous se retrouvent pour parcourir les petites rues de Cherbourg le temps de 7 kilomètres.

Le ton est donné par les enfants à 13h30, horaire à partir duquel s’enchaîneront les différentes courses, passant par les 5km ou les 6km du Cotentin jusqu'à la très attendue "pop" à 15h50 pour terminer par la Course des As à 17h (ouverte à ceux qui courent 11 kilomètres en moins de 45 minutes...).
  • De l'effervescence
Plus on se rapprochera du petit village des Foulées de la Presse de la Manche, avenue Delaville, plus résonneront les micros, s'intensifiera la foule, croiserons-nous des coureurs en train de s'échauffer, de rigoler, de régler leurs déguisements. On reconnait des visages, on salue cette connaissance, on bisouille des copains. 

Les rues de Cherbourg sont très remplies, ça circule dans tous les sens, il y a des gens pressés, on marche plus vite nous aussi pour faire un peu comme tout le monde et puis on sourit. C'est certainement ce que je préfère de toute cette effervescence ambiante : les gens sont heureux d'être là, qu'ils courent ou pas, les gens sourient et qu'est ce ça fait du bien un bain de sourires le temps d'une demie-journée :-)

  • Des couleurs

Rendez-vous sur Hellocoton !

samedi 1 novembre 2014

Ici.

Ici, ce n'est pas si loin de chez nous.
Ici, on a décidé d'y aller juste après avoir pris le goûter chez Mamie.
Ici, on s'y retrouve toute l'année, à chaque saison, à chaque saison son paysage, son ambiance, ses visiteurs.
Ici, la lumière change souvent, vite, la vue est différente à chaque fois.
Ici, on laisse de côté ses soucis, on oublie les désagréments qui chagrinent le quotidien.
Ici, on se sent pousser des ailes, ou plutôt on se dit qu'on est bien à vivre ici.
Ici, c'est le repère familial, amical, des copains, chacun y est toujours le bienvenu.
Ici, le temps s'arrête, les pensées aussi, on se pose enfin.
Ici, ce n'est pas Paris, mais c'est certain que c'est une partie de paradis.

Rendez-vous sur Hellocoton !

mardi 28 octobre 2014

Un peu plus durs aujourd'hui ?

C'est les vacances pour eux. Ou plutôt, les enfants sont libérés de l'école pendant deux semaines. Deux semaines pendant lesquelles vous aurez navigué entre votre nounou, le super centre de loisirs près du travail de maman et papy et mamie pendant cinq jours.
Cinq précieux petits jours car ils auront eu au moins le mérite de vraiment marquer vos vacances.
Cinq jours à vous lever quand vous voulez, cinq jours à jouer à quoi bon vous semble, cinq jours à vous faire gâter et même une journée de camping-car.

Et ça m'a un peu apaisée de vous savoir là-bas à faire tout ça, à profiter.

Non pas que vous ne profitez pas lorsque vous êtes chez nounou ou au centre mais c'est juste que ces jours là, ça ressemble trop à vos journées d'école.
Papa et maman vous réveillent à la même heure le matin, papa et maman sont avec du recul toujours très pressés et vous voilà partis pour une journée de centre de 8h à 18h.
Les soirées ont été tendues depuis septembre. Le temps de vous récupérer fatigués, de faire le trajet, d'arriver à la maison un peu avant 19h, de faire la toilette, vous mettre en pyjama, de faire les leçons, de préparer à manger et encore beaucoup d'autres choses.

Et là dedans, maman ou papa toujours trop pressés parce que la vie d'aujourd'hui va vite, trop vite.

Depuis septembre, ça n'a pas été facile. Vous vous chamaillez beaucoup et jouez peu de temps calmement ensemble et le peu de temps passé à la maison, on l'a passé trop souvent à hausser le ton parce que vous étiez fatigués, parce que toi avait piqué un truc à l'autre, parce que nous étions fatigués aussi en fin de compte de vivre cette routine pas si souvent tranquille.
Il y a eu les poux aussi, trop longtemps.
Il y a eu les premiers froids et les premières petites maladies et ces nuits à moins dormir.

Mais toujours, il fallait repartir de plus belle le matin, repartir pour une nouvelle journée en faisant fi de tous les désagréments.
En tant qu'adulte, on parvient plus ou moins à faire en sorte que la journée se passe du mieux qu'il soit.
Enfant, c'est certainement plus compliqué. La fatigue se cumule, vos sautes d'humeurs avec.

Aujourd'hui, on relativise parce que quelque part, quand des enfants se chamaillent, c'est aussi le signe que tout va bien, en tout cas pas si mal.
Et puis, accordons-nous à dire que notre vie d'aujourd'hui, qui débute très tôt le matin et se termine souvent tard le soir, n'est pas des plus adaptées pour nos enfants.
On les réveille tôt, on les presse involontairement parce que de toute manière, on a tendance à courir naturellement et puis on voudrait toujours que cette deuxième partie de journée le soir se déroule toujours bien.
Parce que nous parents, et vous enfants, on a tous déjà fait une première sacrée journée.
Aujourd'hui, nos journées sont très chargées, trop chargées et on n'y peut pas vraiment grand chose.

Non, les enfants d'aujourd'hui ne sont pas plus durs.
Ils sont juste intégrés dans une vie toujours plus rapide, toujours plus chargée. 




"L'enfance est une chose étrange, à la fois adorable et exténuante, un trésor et un chaos"
Christian Bobin
Rendez-vous sur Hellocoton !

dimanche 19 octobre 2014

Mon premier trail nocturne

Un samedi soir : courir sur les chemins boueux en pleine forêt plutôt que d'aller boire des verres.
Lu comme ça, ça paraît un peu irréel mais pourtant c'est bien ce qu'il s'est passé hier soir au Mesnil-Au-Val, petite commune du Nord Cotentin qui organisait tout ce week-end une série de trails et de marches au profit de l'école.

J'ai pas mal hésité avant de m'inscrire : 

1) Oui, plusieurs fois j'ai pensé que j'étais certainement un peu sonnée de laisser ma petite famille le samedi soir et d'aller tâcher de trouver mon chemin en pleine nuit en pleine campagne plutôt que d'être confortablement installée dans le canapé.

2) Je n'avais pas encore de lampe frontale. Élément résolu rapidement grâce à Cédric qui m'a si gentiment proposé de me prêter sa lampe (Merci Cédric pour la confiance, merci Mike pour la mise en relation)

3) Ce serait mon premier trail de nuit et pas des moindres : 16 km. Je n'ai jamais couru de nuit, alors on partirait fort pour une première.

Mais après plusieurs échanges avec Ludovic, le précieux organisateur qui a su me rassurer et me motiver à venir, je décidais donc d'y aller à ce trail.



Non sans stress cependant. Lorsque j'ai débuté la course à pied, j'avais très souvent mal au ventre avant une course. La peur de ne pas y arriver, la peur de l'inconnu aussi. Samedi après-midi, rebelote, le stress est arrivé, je n'ai pas su rester en place et c'était un peu le bazar dans l'estomac. C'était seulement le tout de quitter la maison car une fois partie en voiture pour rejoindre le Mesnil au Val à une demie-heure de route, Lady Gaga à fond les ballons aidant bien au passage à vider ses craintes un max, plus ou du moins, peu d'appréhensions désormais.



Rendez-vous sur Hellocoton !

dimanche 12 octobre 2014

Plaisir simple du coucher de soleil

18h45 samedi soir, Barneville plage, côte ouest de la Manche.
Nous nous sommes décidées à sortir, nous étions entre filles toute la journée et après des week-ends très chargés depuis la rentrée et une semaine passée encore plus grosse que d'habitude, rien de tel qu'une fin de journée à la mer.
On enfile les bottes, on met un k-way histoire de mais il n'y a pas de vent ce soir, le ciel est plutôt dégagé et il fait particulièrement doux.
On descend sur la plage, nous sommes presque seules au monde, en tout cas seules sur cette grande plage où la mer s'est retirée provisoirement.
Je profite de l'instant, toi aussi je crois. Tu patauges avec tes nouvelles bottes, tu ramasses plein de coquillages, tu taquines lorsque tu remarques que mon objectif est sur toi.
Je parle peu, un tel paysage se laisse regarder sans rien dire, j'ai seulement entendu tous tes mots d'enfants et je te répondais tout de même de temps en temps.







Rendez-vous sur Hellocoton !

lundi 6 octobre 2014

Odyssea Paris 2014 - Bien plus qu'un chrono

Dimanche a eu lieu Odyssea Paris et ce sont plus de 35 000 personnes qui cette année ont répondu
présents à cette nouvelle édition.
Odyssea, je vous avais déjà un peu expliqué ici ce qu'il en retournait, j'avais hâte d'y être afin de vivre la ferveur inhérente à cette manifestation. Avec Anne, nous sommes arrivées tôt, à 8h30, la course des 10 km débutant à 9h15, il ne fallait pas oublier un dernier passage aux toilettes puis aux consignes, car malgré le froid (une petite dizaine de degrés certainement), j'avais décidé de courir en short. On s'est retrouvées avec Sandrine de MissBavarde qui courait aussi ce 10 km. Les 5 km course ne partiraient qu'à 11h, les 5 km marche à 11h15.

  • Ce que j'ai aimé d'Odyssea :

Le site : le village se trouvait en face le Château de Vincennes, les courses avaient lieu aux alentours : dans les bois, près du zoo, l'allée royale,...

La ferveur ambiante : table rase des soucis de tout un chacun, les 35 000 personnes venues pour soutenir la cause de la lutte contre le cancer du sein sont heureuses d'être là, chacun sourit et aujourd'hui chose bien trop rare qu'il est bon de le souligner (On nous l'a assez répété pourtant qu'il fallait être #happy, non ?).

La Team Femme Actuelle Hellocoton : rencontrer pour de vrai les personnes constituant l'équipe et non plus échanger de derrière son écran.

Le rose : la couleur de prédilection d'Odyssea. Beaucoup de rose partout, une unité certaine, avec les sourires, cette unité fait chaud au cœur aussi.

Les hommes : une cause féminine mais tellement d'hommes présents, merci à vous.

L'allée royale : pendant la course, l'allée royale peut paraître longue, deux longueurs parallèles à parcourir mais quel spectacle lorsqu'on regarde du côté de la travée opposée, les coureurs sont roses et la « vague rose » prend alors tout son sens.

  • Ce que j'ai moins aimé :

Le froid : Il est arrivé subitement alors que l'atmosphère était encore bien chaude dans Paris la veille. Le vent était glacial et courir en mini-short n'était pas la meilleure idée qu'il soit, du moins pour les temps d'attente avant et après course.

Les consignes : après-course, il fallait aller récupérer son pantalon au risque d'attraper la première crève de la saison. Mais c'était sans compter sur les trois quarts d'heure d'attente aux consignes en plein vent.

Odyssea est une course humaine, vraie, encore plus communautaire que tout autre course.
J'ai vécu ces 10 km pleinement et me suis sentie au top tout au long de la course, je suis partie pas trop loin de la ligne de départ, j'ai pu donc courir presque toujours à mon rythme sans trop slalomer parmi les coureurs. Le temps m'importait peu, je courais pour la cause avant tout mais je suis aussi heureuse d'avoir battu mon record personnel avec un temps de course de 50.56 minutes (55.27 minutes en juin dernier), soit 183ème sur les 3973 femmes de ce 10 km.

Team Femme Actuelle Hellocoton
Merci à Hellocoton et Femme Actuelle de m'avoir permis de rejoindre leur équipe et participer ainsi à cet événement.

Merci à tous les organisateurs, tous les bénévoles, tous les sponsors qui font d'Odyssea un succès. Pour rappel, Odyssea ce n'est pas que Paris, de nombreux événements sont organisés partout en France, n'hésitez pas à regarder leur site internet si vous aussi, vous souhaitez un tant soit peu apporter votre pierre à l'édifice.
Je vous parlais de ferveur, l'album photos Odyssea Paris en témoigne très bien !

*Pour rebondir sur la mention « Bien plus qu'un chrono » en titre, je tenais seulement à ajouter que le monde de la course à pied rencontre aujourd'hui du succès, certainement trop de succès, un excès qui fait qu'aujourd'hui des personnes courent non plus par passion et parce que ça leur fait du bien, mais plus parce que c'est tendance et que « faire un chrono » est l'objectif numéro 1. Miss Bavarde le souligne bien dans son compte-rendu d'Odyssea, Odyssea qui lui a redonné une vision bien plus positive de ces grandes courses officielles car faire un temps n'était pas ici la priorité, Odyssea en reste à l'essentiel : le plaisir en ajoutant en plus le partage et le soutien, BRAVO ! *
Rendez-vous sur Hellocoton !

dimanche 28 septembre 2014

Magnifique Odyssée du Tue-Vaques #trail

Un mini trail d'environ 15km qui nous laissera un bien beau souvenir : le très célèbre "Tue Vaques" (Du patois normand, comprenez "Tue Vaches", il se nomme ainsi car les anciens trains à vapeur qui circulaient dans la région avaient pour habitude de percuter des vaches en divagation) avait lieu ce samedi 27 septembre à Fermanville, côte est Cotentin.
Les conditions météo étaient belles et chaudes. On ne dira pas trop chaud car on se ne plaindra pas de la chaleur qui persiste en ce début d'automne mais sur les chemins en hauteur sur la lande, le soleil nous a une nouvelle fois bien rappelé qu'il était là et les couleurs sur notre visage aujourd'hui également.

La première partie du Tue-Vaques se faisait parmi des chemins de forêts ombragés, étroits, caillouteux. Le départ ne fut pas des plus agréables : une belle montée en premier lieu, beaucoup de participants l'ont faite en marchant, autant dire qu'il était compliqué de slalomer parmi plus de 300 personnes (328 exactement). En haut de la montée, c'est parti, on vire à gauche dans un petit sentier et zou, à nous les caillasses, les racines, attention à ne pas mal retomber. Sauf qu'un kilomètre plus tard, rebelote, le chemin est tellement étroit qu'une seule personne peut tenir sur toute la largeur, et on se suit en marchant pendant une bonne minute. Finalement, on commencera réellement à courir cinq minutes après le départ.
La machine doit alors se mettre en route pour de bon, c'est agréable, nous sommes dans les sous-bois, la température est agréable, nous sommes à l'ombre mais quand même mon corps doit trouver son rythme et comme souvent, aux alentours du 3, 4ème kilomètre, je pense : "mais pourquoi tu fais ça ? Alors que tu pourrais être tranquillement à bouquiner dans ta chaise longue par exemple ?"
Mais non, je n'y pense pas plus, j'y vais, je suis là pour boucler ce trail qui commence à être réputé car le parcours est idéal : du 90% chemins pour quelques 10% de routes et encore et sans compter le paysage magnifique sur toute la côte qui nous ait donné en haut de la lande.


La lande justement. On ressort des sous-bois à environ 8/9 km, on prend une petite partie de route, on se retrouve vite dans les sentiers où on aperçoit le ravitaillement. De l'eau, des raisins secs. "Boire beaucoup" notamment lorsqu'on a connu une période de jambes lourdes depuis deux à trois semaines. Et puis on s'arrose au passage, j'entends par ailleurs "bon, on a toutes les montées désormais et sous le soleil, ça va être quelque chose". OK, on y va, on est à la moitié après tout et cette fois-ci, mon corps est lancé. On y va, on grimpe par les sentiers, on grimpe toujours plus et chose que je n'avais pas encore rencontré : beaucoup de participants montent en marchant, en marchant d'un pas plus au moins accéléré mais ces marches en montée ont personnellement freiné un peu mon mental à deux reprises : tu doubles les personnes qui marchent, tu éprouves tout de même de la difficulté (le mental disais-je) et puis à un moment, tu te dis "bon, la montée est difficile, marche toi aussi également". Mental plus ou moins présent donc. Et puis on arrive enfin en haut de la lande, un vététiste est là pour baliser et nous dit que "nous sommes en haut, admirez". Oh que oui, j'admire, mon dieu que c'est beau, la mer est là sur notre droite, immense, belle, on voit très bien le Fort du Cap Lévi et puis plus vers le nord, la périphérie de Cherbourg, la grande rade,... Le paysage est ensoleillé, très lumineux, je suis à deux doigts de sortir mon smartphone pour une ou deux photos mais non, restons concentrée sur la course et imprègne-toi de ce paysage pour terminer la course du mieux qu'il soit.

Alors, on galope sur la lande où il fait vraiment très chaud. On fait attention aussi aux mauvaises pierres qui pourraient entraîner la chute et on fait attention lorsqu'on commence à descendre une première fois, la descente est abrupte, on se retrouve à proximité d'une des plus belles plages de la côte est Cotentin : l'Anse du Brick. Depuis la plage, on remonte sur la lande, montée compliquée, on ne peut passer qu'à une personne, les chardons nous griffent les jambes de toute part. Il fait très chaud, cette fois-ci, je double quelques personnes en marche sans m'arrêter, "ne t'arrête plus, il fait chaud, c'est un coup à ne plus retrouver tes jambes".

Et puis, on retrouve quelques sentiers ombragés, on commence à entendre le haut-parleur de la ligne d'arrivée dans le lointain. Le moral est au top, j’accélère l'allure et redouble plusieurs personnes. Une dernière descente abrupte dans les sous-bois, attention à ne pas tomber et puis les cinq cents derniers mètres en accéléré, mes jambes tiennent le coup, je commence à sourire beaucoup. La foule se fait plus dense et puis c'est le couloir d'arrivée.

Comme à chaque fois, le sourire ne me quitte plus pendant de nombreuses minutes, les endorphines sont à fond, on se congratule avec le frangin, nous sommes heureux d'avoir terminé ce trail réputé pour sa beauté mais aussi sa difficulté. J'arrête Nike Plus : celui-ci m'indique 15.93km, je garderai donc cette distance en mémoire ;-)

Mon frère termine sa course en 1h28 et 36 secondes, classé 50ème de sa catégorie (sur 85), 126ème masculin (sur 249).
Je la termine en 1h45 et 41 secondes, classée 16ème de ma catégorie (sur 30), 40ème féminine (sur 79).
Cette nouvelle édition du Tue-Vaques nous laissera encore un bien beau souvenir, aussi beau que celui de juin dernier lors du semi-marathon des Vikings. Parce que courir en famille, c'est tout de même drôlement chouette.
Rendez-vous sur Hellocoton !

dimanche 21 septembre 2014

Mieux vivre son cancer

Le cancer. Ce mot qu'on emploie trop souvent, qu'on entend trop souvent autour de nous.
Le cancer, il en existe beaucoup trop, de toutes sortes.
Le cancer, Stromae en a fait aussi une chanson poignante dans son dernier album.
Le cancer, ce n'est pas seulement un proche qui en a souffert ou qui en souffre : malheureusement, on en compte toujours plusieurs.
Le cancer, c'est cette maladie que tout le monde connait mais sans pouvoir la définir vraiment car le cancer est resté longtemps tabou (et peut encore l'être) : "oui, il/elle a un cancer, il/elle fait de la chimio, c'est terrible".
Au delà de la constatation, communiquer autour du cancer n'est pas vain : il est ô combien important de parler de lui, de savoir un tant soit peu qui il est, de pouvoir en discuter plus librement, du moins plus naturellement avec les malades.
Même si on n'a pas le cancer, on se doit de s'y intéresser parce qu'il est toujours important d'échanger sur un sujet qui peut toucher n'importe lequel d'entre nous et parce qu'il est important pour certaines personnes touchées par le cancer d'en parler.

Vous avez certainement déjà entendu parler d'Odyssea. Depuis 2002, cette organisation organise dans toute la France, des courses à pied et marches dont les fonds reviennent exclusivement à la lutte contre le cancer du sein. Quand on sait que le cancer du sein est la première cause de mortalité chez les femmes âgées de 35 à 55 ans, on ne peut que soutenir la cause d'Odyssea qui grâce à leurs marches et courses, a réussi à récolter 2.5 millions d'euros depuis 2002. 


Rendez-vous sur Hellocoton !

mercredi 17 septembre 2014

London rocks !

Tout simplement. "London rocks", un point c'est tout. J'avais aussi pensé intituler ce billet "London Shaker" parce qu'en un peu plus de 48 heures dans la capitale anglaise, j'ai redécouvert Londres à la manière d'un cocktail explosif, un cocktail aux mille facettes, un cocktail qui détonne parce que Londres, ce n'est pas seulement la Tamise, le Tower Bridge ou Big Ben. Londres, c'est avant tout une ville cosmopolite où chacun a sa place, où différentes cultures et nationalités cohabitent, où chaque quartier possède une identité qui lui est propre.

Londres, ma dernière fois, c'était en quatrième. Autant vous dire que ça faisait longtemps.
Et il y a ces noms que j'ai découvert ou redécouvert : Spitalfields, Brick Lane, Carnaby Street, King's Cross, St Paul, Tate Modern, Prêt à Manger, Camden, Covent Garden, Primark, "Please mind the gap", Notting Hill, Thames, Millenium Bridge, Underground, Pimm's, pounds, Anthropologie, Borough Market et j'en passe et des meilleurs.
Ce week-end fut riche, Londres est riche de plein de choses et rend forcément toute virée agréable et inoubliable. D'autant plus inoubliable quand on le partage avec un être cher. Ce fut un autre week-end parfait, à refaire sans hésitation d'autant plus que Londres n'est qu'à seulement 2h15 de Paris, nous autres provinciaux aurions tendance à l'oublier ! Ah oui, il y a une chose que nous n'avons pas faite, c'est la grande roue appelée "The London Eye", on en a beaucoup entendu parler car notre hôte ne comprenait pas bien qu'on n'y fasse pas un tour. Oui, nous étions conscientes que ça valait le coup mais du coup, on lui a gentiment répondu qu'on irait avec nos enfants une prochaine fois ;-)





Rendez-vous sur Hellocoton !

mardi 9 septembre 2014

Prolonger l'été

La rentrée est faite, on retrouve petit à petit ses marques, on commence déjà à être fatigués, on remplit à n'en plus finir des formulaires d'information pour les écoles, les poux sont arrivés, on est allés acheter des nouvelles chaussures de foot, on a reçu un jour un gilet jaune dans la boite aux lettres pour que la petite dernière prenne le car scolaire, on ne traîne plus vraiment le soir que ce soit les enfants mais aussi les parents (du moins on essaye) mais pour autant l'été est encore là et on tâche d'en profiter (et de fermer ses oreilles quand tu entends qu'on va bientôt changer d'heure) (gros fou).

Samedi soir dernier, nous sommes allés pique-niquer avec les copains en bord de mer. On est allés pique-niquer à Sciotot et ceux qui connaissent Sciotot savent.
Sciotot, c'est beau, c'est sportif, c'est familial, c'est festif, c'est reposant, c'est tellement d'autres choses. Passer une journée à Sciotot, c'est la convivialité assurée et c'est l'assurance de passer une très belle journée, il y a tout à proximité : la mer bien entendu, les tables de pique-nique, des chemins de randonnée, une base de char à voile et autres, plein de jeux d'extérieur pour les enfants, des toilettes (oui, ce n'est pas partout), des douches (là encore, c'est bien pratique), un bar qui fait aussi de la brasserie simple, des restaurants, des gens contents d'être là et j'en oublie certainement.

Samedi dernier, avec les copains, autant vous dire qu'on a passé une bien belle soirée.






Rendez-vous sur Hellocoton !

mercredi 3 septembre 2014

L'Auvergne qui a tout d'une grande

Elle était douce l'Auvergne, on s'est reposés, on s'est posés, on a pris le temps mais pas n'importe où c'est certain : l'Auvergne est également grande, elle offre de grands espaces, de la nature à perte de vue et de grandioses paysages. Je ne compte plus les photos que j'ai pu faire depuis le siège passager du véhicule, je ne voulais pas en perdre une miette, on avait quarante minutes de trajet pour aller à tel endroit mais déjà, on visitait en conduisant, l'Auvergne est clairement un tableau qui se regarde dans tous les sens.



Sentier de promenade qui nous menait jusqu'aux Ruines de Thynières, à proximité du barrage de Bort-Les-Orgues. Trois départements se rencontrent à cet endroit : Le Puy-de-Dôme et le Cantal auvergnats et la Corrèze limousine.



Rendez-vous sur Hellocoton !

jeudi 28 août 2014

Douce Auvergne

Les vacances d'été 2014 resteront un bon cru.
Cette année, nous avions choisi l'Auvergne pour destination. Plutôt étonnant pour quelqu'un comme moi qui ne jure (presque) que Sud, soleil, tapas, apéros garantis le soir en terrasse en manches courtes.
Mais voilà, les temps changent et les enfants grandissent.
L'année dernière, nous étions partis en Espagne, avions loué une maison pour quinze jours mais notre grand s'était un peu beaucoup ennuyé alors nous avons décidé de changer radicalement nos vacances et avons donc opté pour un camping avec animations pour les enfants dans un coin excentré d'Auvergne.
Je vous le donne en mille : on a terriblement adoré, dix jours reposants comme jamais.


Nous avons un peu visité, pas trop, juste ce qu'il faut, nous n'avons pas regretté : l'Auvergne se laisse découvrir doucement, une destination à faire en famille. Les paysages sont grandioses, à défaut d'avoir pu déjà effectuer de grandes randonnées avec la petite dernière de trois ans, nous avons pu cependant faire de bonnes balades autour de ses nombreux lacs, prendre le téléphérique pour monter en haut d'un col et admirer le mythique Puy de Sancy ou écouter attentivement la manière de fabriquer du Bleu dans le GAEC fermier tout proche du camping.


Château de Val
Rendez-vous sur Hellocoton !

mercredi 6 août 2014

Un début d'été dans la Manche

De la chaleur, du soleil, beaucoup de soleil (ne nous annonçait-on pas la semaine dernière que la Basse-Normandie était la troisième région de France après la Corse et PACA à avoir connu le plus fort ensoleillement en juillet), de la mer, beaucoup de mer, de la famille, des amis, de la course à pied, des apéros et repas dans le jardin qu'on ne compte plus, des fleurs, de la lumière, l'odeur de la crème solaire, des naissances, des rires, le premier mini-camp, la première expérience de la collectivité, des jeux, des pleurs aussi. 
Juillet fut beau avec des journées magnifiques et les gens qu'on aime mais qu'il fut triste aussi avec beaucoup trop de mauvaises nouvelles. Mais la vie est ainsi, avec tout ce qu'il y a de plus beau d'un côté et le plus noir de l'autre. 
Se replonger dans ces photos de juillet, c'est la confirmation que la vie est belle malgré les côtés obscurs qu'elle peut contenir aussi. 
Les amis, on vous aime, on est là et on sera là pour aller de l'avant avec vous <3. 
Rendez-vous sur Hellocoton !

mercredi 30 juillet 2014

Sept ans

Il y a sept ans, l'été était chaud, beau et quand tu es arrivé, on avait l'impression que ta maman bronzée revenait de vacances.
Il y a sept ans, on partait pour la première fois en vacances à trois, on était partis dans le Périgord, hors-saison, c'était bien, sauf qu'on n'avait pas osé aller au restaurant une seule fois dîner. Sans doute que le couffin nous semblait osé à cette époque et qu'on avait surtout peur de déranger les autres gens.
Petit bébé calme, tu as grandi tranquillement, à ton image, sans aller trop vite, « petit pépère tranquille » on t'appelait, ça tranquille, tu l'étais, tu dormais beaucoup, des grosses nuits, des grosses siestes et tu allais à ton rythme, doucement, un bébé comme tous les parents rêveraient d' avoir.
La crèche un peu plus de deux ans, une équipe dont on se souvient encore souvent et certaines puéricultrices qu'on recroise de temps en temps. Tu t'en souviens si peu désormais, il faut te remontrer les photos pour te ramener dans cet univers de bébé.
Et puis l'école. Ta première amoureuse, avant même d'avoir pris l'école d'ailleurs, tu l'avais rencontré au bal du 14 juillet avant la rentrée de septembre, tu allais avoir juste trois ans.
Ton premier cartable, tes premiers vrais dessins, ton premier spectacle, tes premiers goûters d'anniversaire, tes premières évaluations, tes premières récréations.
Et puis ta petite sœur. Tu avais trois ans et demi. Il a fallu que tu retrouves une place, tu as pensé et il t'arrive encore de penser qu'on accorde plus d'importance à ta petite sœur qu'à toi. C'était peut-être vrai quand elle est arrivée, c'était un bébé, et un bébé un peu moins pépère que toi, vois-tu. Et puis ta sœur est omniprésente, « c'est A. » ci, « c'est A. » ça comme elle le dit si facilement à tour de bras, ta sœur parle d'elle à la troisième personne, ça passera, elle doit apprendre encore beaucoup.
Alors, on ne t'a pas moins aimé, c'est faux tout ça, et on essaie de te faire plus de câlins pour te le montrer, on te dit un peu plus que c'est bien tout ce que tu as fait cette année de CP.
Et cette année, tu as encore plus grandi.
Par exemple, tu ne nous parlais plus de ton amoureuse et puis un après-midi, maman a retrouvé une lettre d'amour adressée à une certaine J. . Je l'ai forcément montré à Papa le soir car ça fait bizarre de voir des sentiments d'enfants écrits noir sur blanc, enfin, surtout parce que tu es sans aucun doute encore mon petit bébé dans ma tête.
Tu as appris beaucoup de choses cette année, ça nous a fait un peu peur, de la fierté aussi mais des questions forcément.
Tu t'es chamaillé un peu plus avec ta sœur mais en contre-partie, on a le droit à de sacrés fous-rires aussi.
Quand tes mamies et tes tatas t'ont donné des sous pour te récompenser pour l'école, la première chose que tu as voulu acheter quand on est allé faire les courses au supermarché la semaine suivante, c'est un livre de sudokus, ça nous a laissé une nouvelle fois songeurs ton papa et moi. Mais il t'en reste encore des sous, tu t'achèteras de vrais souvenirs de vacances, promets-nous.
Et puis, tu es parti pour la première fois en mini-camp aussi. Juste un texto de la part de la référente du camp dans la semaine pour nous dire que tout se passait bien. Cinq jours loin de nous avec seulement un texto.
Cinq jours en autonomie où tout s'est bien passé,



Un peu comme ces sept années passées qui ont bien vite défilé et qui nous laissent de sacrés souvenirs ancrés.


Le temps qui passe, un peu comme ce sable que tu veux nous donner et qui s'en va au gré du vent.


Vendredi prochain, en repensant à ces sept ans, il y aura de la nostalgie, c'est certain mais il y aura de la fête aussi, beaucoup de fête tu verras, on ne l'oubliera pas ton anniversaire, ne t'inquiète pas.

Rendez-vous sur Hellocoton !

jeudi 24 juillet 2014

"Vous ne vous posez jamais, vous ?"

On le sait pertinemment, on ne cesse de courir, tous les jours.
Certains parviennent à s'arrêter de temps à autre. D'autres moins, et d'autres pas du tout.
Ces autres qui ne parviennent pas à s'arrêter peuvent fasciner et peuvent faire peur quelque part. Car être toujours en action, on s'accordera tous à dire que ce n'est pas vraiment humain, en tout cas, pas tout à fait naturel.
J'ai entendu un ami dire il y a quelques mois : "mais on se reposera quand en fait ? Oh, ben, on se reposera quand on sera mort". Sur le coup, j'ai trouvé sa phrase plutôt juste : profitons de toutes les opportunités que nous offre la vie. Il y a d'ailleurs une petite affichette dans mes toilettes chez moi où est rappelée la citation de Benjamin Disraeli (si vous ne savez pas quoi faire, vous pouvez toujours lire sa bio ici) : 
"La vie est trop courte pour être petite".
Et cette citation n'est pas restée enfermée dans les toilettes. Tous les jours, on tâche de profiter comme il se doit, du moins on essaie de remplir le plus possible nos journées avec toujours en tête les mille choses qu'il serait bien de faire aujourd'hui alors qu'on sait déjà très bien qu'on ne pourra pas tout faire sur cette journée. Il n'empêche qu'on continue de vivre comme ça, que tous les jours, on essaie de faire un maximum, que tous les jours, en plus de sa journée de travail, on tâchera de cuisiner correctement, de jouer avec les enfants, d'écrire un peu, de penser à acheter ça, d'arranger au mieux son intérieur, de tâcher de trouver le cadeau pour un tel, de ne pas oublier de faire le planning pour la nounou, de penser à ce qu'on pourra faire ce week-end avec les enfants, et ci, et ça, et que sais-je encore.
C'est fatiguant, n'est-ce pas ? Du moins, ça me fatigue de l'écrire, alors même que la liste ci-dessus est loin d'être exhaustive, alors, je vous laisse imaginer le vivre. A moins que vous ne le viviez déjà ? Notre société actuelle fait que nous sommes nombreux à vivre comme cela, à courir après le temps, à tâcher de boucler le maximum de choses parce que tout va vite, trop vite, et qu'on se retrouve quelque part prisonnier de ce tourbillon.
Particulièrement cette année, je n'ai pas pris le temps. J'ai couru, toujours plus vite.
Au sens propre comme au sens figuré d'ailleurs.
Au sens propre : en novembre, je faisais ma première course à pied officielle, j'ai couru 7 km en 44 minutes, c'était un exploit, moi qui n'étais pas franchement sportive. En juin, j'ai couru 10 km en 55.30 minutes, c'était inespéré. Et puis, j'ai bouclé mon année ô combien sportive (car en plus de la course à pied, il y a du fitness et de la zumba, parce que sinon, c'est pas marrant, hein, l'agenda est moins rempli) par un semi-marathon, je n'étais pas entraînée pour, mais je l'ai fait.
Au sens figuré, ce n'est pas si différent. Je cours encore, je fais des choses, mais je veux toujours en faire plus.
Pourquoi un tel tempérament ? Je n'en sais rien. Je sais seulement que je veux profiter de chaque opportunité de la vie mais dernièrement, je réalise que ma vie va trop vite et que finalement, je devrais aussi prendre le temps de la contempler cette vie.
Depuis mon accident, j'y ai forcément beaucoup plus pensé.


Le jour de mon accident, en allant consulter mon médecin, je suis tombée sur cet article d'Ariana Huffington. Le destin de cette femme est fou et il est fou que je sois tombée sur cet article juste après mon accident.

Ariana, c'est cette femme hyperactive qui tombe de fatigue un jour et qui décide dès lors de reconsidérer la vie autrement et notamment en prenant le temps de la contemplation et le temps de dormir. Simplement dormir.
Il y a des coïncidences dans la vie : mon accident en était un et cet article sur Ariana, un "Et oh, réagis, stop !"


Hier matin, une ostéopathe que je ne connaissais ni d’Ève, ni d'Adam, m'a manipulée, toujours pour cet accident. Elle m'a manipulée vingt-cinq minutes environ mais cinq minutes après avoir commencé, cette phrase : "vous ne vous posez jamais, vous ?"
Phrase redondante depuis trois semaines : les amis, la famille me l'ont beaucoup dit à leur façon. 
Et hier matin, la personne neutre, le professionnel qui intervient aussi.
Promis, demain, on essaie de reconsidérer les choses.
Rendez-vous sur Hellocoton !

samedi 19 juillet 2014

Home Art

Il y a ces idées qui mettent un peu de temps à se mettre en place et qui cheminent longtemps dans nos têtes.
Créer son auto-entreprise en fait partie.
Mais un jour, tu te réveilles et tu te dis finalement que tu vas le faire, que tu vas oser laisser tomber ton poste durable et confortable et que tu travailleras désormais pour toi pour vivre de ta passion.
Nathalie est une passionnée de déco : de la décoration artistique, elle chine, elle est curieuse de savoir ce qui peut être faisable, elle tente, elle ramasse du bois flotté par kilos sur nos plages de la côte ouest et elle met en oeuvre ces mille idées très joliment.

Nathalie a quitté son poste il y a un an et elle a crée une entreprise à son image.
Home-Art est une entreprise de home-staging : elle vous apporte aussi bien des conseils pour votre intérieur mais organise aussi des cours de peinture décorative et vend ses créations de meubles retapés, d'objets en bois flotté.

Nathalie met cœur et âme dans son auto-entreprise.
Nathalie est une passionnée, ça se sent quand on la voit, et ça se voit dans ses créations aussi.

Depuis hier, plusieurs de ces créations sont visibles dans la boutique artisane éphémère de Flers dans l'Orne. N'hésitez pas à vous y rendre si vous êtes sur place, toutes les informations sont ici.
Autrement, vous pouvez suivre toute l'actualité de Home Art sur sa page Facebook, une création vous fait de l'oeil ? Contactez Nathalie. Pour les Manchois, des cours seront bientôt organisés et si vous avez de nouvelles envies pour votre intérieur, c'est le moment.

Lampe en bois flotté
Boutique artisane de Flers


Mur intérieur revu par Home Art
Nathalie, nous te souhaitons plein de choses pour ton entreprise, bon vent à Home Art, 
je reste convaincue qu'avec beaucoup de passion et de volonté, on arrive à tout...!
Rendez-vous sur Hellocoton !