mardi 31 décembre 2013

Prendre la même et recommencer

Je n'écrirais pas une tartine sur cette année 2013 qui se termine. C'est en général le temps des rétrospectives, le temps de faire le bilan d'une année écoulée. Mais finalement, une nouvelle année commence, continuité de celle qui se termine. Ou pas. Car la tradition veut que de nombreuses personnes prennent de nouvelles résolutions et essaient tant bien que mal de les atteindre. Arrêter de fumer, perdre du poids, profiter davantage de la vie,...
Pour ma part, je souhaite continuer de vivre pleinement auprès des miens, continuer de profiter comme nous essayons de le faire quotidiennement. Car la vie passe très vite, trop vite, les enfants qui grandissent nous le rappelle encore plus souvent. Si j'avais une  résolution à retenir, je dirais peut-être de tâcher de lâcher prise un peu plus. C'est tellement peu important Anne-Claire s'il y a des traces sur tes carreaux, un peu plus de moutons sur le sol ou si tes enfants font tomber les coquillettes en mangeant. Je suis déjà consciente que tout ceci est tellement accessoire et futile, c'est déjà un bon début.
Quoiqu'il en soit, 2013 se termine plutôt bien, à l'image de cette année qui fut globalement très belle.
J'avais crée la semaine dernière, un album photos souvenirs de mon année 2013 dans la Manche, visible sur mon Facebook ou encore sur mon Pinterest, morceaux choisis et bien entendu non exhaustifs.
Et puis, circulent depuis hier soir sur Instagram, la photo préférée de 2013 pour chacun...
Ma photo, c'est celle-ci prise en fin d'après-midi l'éte dernier.
#MyFavorite2013 Instagram @anneclairebcn
Et à l'image de la première photo, je vous souhaite à tous une si belle année 2014, 
aussi sereine et belle qu'une promenade sur la jetée...
Bon réveillon à tous !
Rendez-vous sur Hellocoton !

samedi 21 décembre 2013

Belle et Sébastien, le film parfait d'une fin d'année.

Crédit : Ciné Dôme
Je ne devais pas revenir par ici mais c'était sans compter sur le fait d'être allés au ciné pour découvrir Belle et Sébastien. Nous y sommes allés cet après-midi entre mère et fils, c'était la surprise, il était déjà tellement content d'avoir sa maman uniquement pour lui.
Belle Et Sébastien, c'est ce dessin animé d'enfant ancré forcément dans ma mémoire car dans mes souvenirs, c'est ce si beau dessin animé qui retrace l'amitié entre un petit garçon, Sébastien, et une chienne, Belle. Je me souviens que c'était triste, que c'était beau mais je dois avouer que c'est à peu près tout ce dont je me souvenais. J'étais certainement trop petite mais c'était resté dans mon esprit malgré tout.
Et puis, cette semaine, j'ai lu que c'était Nicolas Vanier qui l'avait adapté au cinéma cette fois-ci. Nicolas Vanier, maman m'avait offert il y a quelques années un de ses beaux livres, "L'Odyssée Sibérienne". Je l'avais lu alors que j'étais enceinte de notre fils justement. C'est drôle, il y a de ces périodes dont on se souvient particulièrement ;-) . Nicolas Vanier est un aventurier, un grand voyageur, passionné plus particulièrement par le Grand Nord. Nicolas est aussi un amoureux de la Nature et c'est ce qui m'a bien décidé surtout à aller voir Belle et Sébastien.
Crédit : Allociné
Et mon Dieu, que c'était beau. Aussi bien fiston que maman ont adoré. Dans la salle, il y avait même au moins quatre ou cinq classes, certainement un noël offert par l'école ou l'Association des Parents d'Elèves. Et comme dirait une dame à la fin de la séance "et bien finalement, ils ont du aimé les enfants car on ne les a pas entendus". C'est bien vrai, il y avait peu de mouvement dans la salle pendant un peu plus d'une heure trente. Que ce soit les plus petits ou les plus grands, tout le monde était scotché à l'écran à admirer ces splendides paysages de grande montagne, à se remémorer les souvenirs qui étaient bien restés au plus profond de nous et à découvrir. Pour ma part, je ne me souvenais absolument pas que l'histoire se déroulait au moment de la seconde guerre mondiale. Je me souvenais aussi bien peu que Sébastien faisait souvent allusion à sa maman disparue on ne se sait où. Je me souvenais en revanche de la force de cette histoire d'amitié entre ce petit garçon d'aspect si fragile et cette grosse chienne qu'on a considéré longtemps comme une "sale bête".
Et je me suis souvenue aussi des frissons qu'une telle histoire pouvait m'apporter enfant. A trente ans passés, rien n'a changé, les frissons sont toujours là, si ce n'est que je me suis retenue de pleurer cette fois-ci, c'est que désormais, il y a un petit garçon à côté de moi.

Un très très beau film de fin d'année que je vous conseille vivement !
Rendez-vous sur Hellocoton !

jeudi 19 décembre 2013

Décembre, hors du temps.

Décembre est un mois spécial : il y a des personnes qui le détestent, d'autres qui l'aime par dessus tout et encore d'autres pour qui ce mois ne fait ni chaud, ni froid.
Je me placerais dans la troisième catégorie. Décembre après tout, vu comme ça, c'est juste le mois des fêtes de fin d'année. Ni plus, ni moins. Le mois du sapin, des cadeaux, de très bons repas en famille.
Mais ce mois finalement ne se résume peut-être pas seulement et uniquement à cela. Quand je regarde mes photos de ces vingt derniers jours, décembre, c'est finalement unique.



Décembre, on l'attend au tournant.


Décembre, on sait que ce sera un peu plus dur pour le porte-monnaie.

Décembre, se casser la tête pour les cadeaux d'un tel ou un tel.

Décembre, "qu'est-ce qu'on mange le 24 au soir ? Qu'est ce qu'on mangera le 25?"

Décembre et faire le sapin.



Sauf que, 

Décembre, on a envie d'aller davantage se promener en pleine nuit pour admirer toutes les illuminations.
Décembre, on a plus envie aussi de cocooning pour admirer notre joli sapin, ses guirlandes et les petits photophores qu'on allume un peu plus pendant un mois.
Décembre, le plaisir de voir partout sur internet, le sapin du voisin, des amis, de la copine Instagram. Et leurs
décos. Et leurs paquets cadeaux in progress. Et leurs DIY.
Décembre, on a cette tradition aussi d'aller au marché de Noël pour déguster un vin chaud (On n'est pas en Alsace mais c'est très sympa aussi).
Ce début de semaine, je voulais un peu tourner la page d'une semaine passée pas très drôle. Ça a commencé en embarquant dans la voiture un triple album de chansons de Noël. Une demie-heure de trajet pour aller au travail = une heure chaque jour à s'apaiser en écoutant ces chants de Noël. C'est tout bête mais écouter des chants de Noël, ça apaise.
Et je me suis dit aussi que finalement décembre, c'était un peu cela : un mois hors-du-temps qui apaiserait les gens.
Non ?
Vous n'avez pas remarqué au bureau cette semaine comment les gens sont un peu plus sereins. OK, il y a toujours des stressés de la vie et du bureau MAIS il y a les autres pour qui la fin de semaine est bien dans leurs esprits, une fin de semaine qui permettra de faire un vrai break dans cette saison mi-automne/mi-hiver.

Décembre est un mois spécial pour cela : on prendrait les choses avec plus de légèreté parce qu'on sait tous que les dix derniers jours de décembre seront autres. Autres parce qu'on sera en famille, qu'on refera le monde, qu'on déballera les cadeaux du Père-Noël de chez Tata N. ou Mamie C.

Décembre est un mois autre, unique, spécial, hors-du-temps parce qu'on prend le temps : prendre le temps d'être parmi les siens. Tout simplement.
Alors oui, finalement, décembre, ce n'est pas un ni chaud, ni froid, c'est ce mois riche de joies et d'amour, c'est ce mois en famille, une famille qu'on ne voit jamais trop.

J'en profite pour vous souhaiter une très belle fin d'année à tous, je mettrais aussi très certainement ce blog un peu plus en sommeil, profitez-bien de vos proches, faites de grandes balades au grand air et à très vite !
Rendez-vous sur Hellocoton !

mercredi 11 décembre 2013

Le marais

Il y a de ces matins où tu te lèves avec de sacrés plans en tête.
Une idée un peu folle, j'en ai eu une il y a quinze jours.
"Tiens, je me ferais bien une session photo dimanche matin dans le marais avant le lever du soleil".
Mouais, ça vous branche moyen, avouez-le !
Sauf que tous les matins, je passe par le marais pour aller au travail, traverse plusieurs communes du Parc des Marais du Cotentin et du Bessin et je vous assure que TOUS les matins, je me délecte de ce spectacle. Franchement, je n'en fais pas trop (c'est pas mon genre déjà), oui, je peux l'écrire, je me "délecte" clairement de ce spectacle.
Le marais est un spectacle, c'est un paysage pur, vrai, sans artifice avec seulement la nature à perte de vue, et quelquefois une poignée d'hommes qui pêchent, qui chassent.
Les couleurs sont différentes à chaque fois, le paysage aussi selon la météo, le niveau d'eau dans le marais, la "blanchie", cette rosée du marais si belle ces derniers jours où les premières gelées se sont fait ressentir.

J'aime pas les fautes mais celle-là, c'est pas à cause du monsieur qui a fait les panneaux
Rendez-vous sur Hellocoton !

dimanche 8 décembre 2013

Un joli paraître. Et l'être, il se porte comment ?

Le paraître versus l'être.
Que de choses à dire, hein.

En famille, avec les copains, en communauté, au travail, sur les réseaux sociaux,... : le plus souvent, on fait bonne figure.
Toujours faire bonne figure. On vit aujourd'hui dans un monde pas tous les jours évident mais en plus dans un monde plutôt concurrentiel et compétitif. Beaucoup d'entre nous regardent toujours un peu trop ce qu'il se passe chez son voisin. Et quelquefois, si ce voisin est un peu meilleur, s'il possède un peu plus, alors il faut qu'on y arrive aussi.
Vouloir toujours aller plus haut. Montrer patte blanche. Vivre au sein d'un cocon merveilleux.
Ce sont les lignes de vie de certaines personnes. Des lignes de vie qui peuvent être naturelles chez les uns, beaucoup moins naturelles chez les autres.
Oui, pourquoi vouloir toujours le meilleur finalement ? Pourquoi montrer aux autres que nous sommes heureux, que nous sommes la famille parfaite alors que ce n'est pas toujours aussi rose ? Et pourquoi ne puis-je au moins une fois exprimer mes vrais sentiments et montrer que finalement aujourd'hui, je ne me sens pas bien ?


Hier, deux heures avant cette photo, nous avons appris une très mauvaise nouvelle. 
J'étais chez maman, un coup de fil impromptu, un son de voix cassé.
Maman venait de perdre son cousin.
Les souvenirs d'enfance qui remontent, se battre pour ne pas pleurer. "Si maman, pleure, ça fait du bien".
Mon grand cousin était chef d'entreprise, il était brigadier-chef de la caserne des sapeurs-pompiers de sa petite ville, il était marié à une belle femme, papa de trois beaux enfants et possédait ce qu'il y avait de plus beau.
Sauf que mon grand cousin a craqué dans la nuit de vendredi à samedi et qu'il s'est pendu dans son garage.

Mon grand cousin, nous t'avions revu la dernière fois à notre vin d'honneur pour notre mariage.
On t'a toujours vu heureux, toujours souriant, accompagné de ta jolie famille.
Mon grand cousin, tu n'étais finalement pas bien. Tout le monde en tremble car tout le monde pensait le contraire.
Il y a des personnes que ça met "hors d'elles". Entre guillemets le "hors d'elles" car je ne comprends pas qu'on juge un tel acte. D'accord, c'est peut être "facile" et "égoïste" le suicide mais saviez-vous au moins comment il vivait finalement ? Ce qu'il ressentait ?
Il ne devait finalement pas être heureux. Il lui manquait quelque chose, ou bien avait-il finalement trop ?
Mon papa dira "comme quoi, l'argent ne fait pas le bonheur". C'est un autre débat, je pense en fin de compte que ça n'a pas trop grand chose à voir avec ce qui s'est passé.
Qu'il ait eu de l'argent ou non, mon grand cousin n'avait certainement pas la vie qu'il souhaitait, il n'arrivait certainement plus à jouer ce rôle de bonne figure, d'homme accompli.
Au lieu de changer de vie, notre cousin a choisi une voie radicale.
C'est tellement dur mais l'un d'entre nous sait-il au moins ce que lui endurait ?
Même si tout semblait rose, sa vie intérieure devait être si noire pour en venir à un tel acte.
Maman a pleuré un peu.
Elle devait m'accompagner au Zumbathon pour veiller sur les enfants : "tu veux faire quoi maman ?"
Nous y sommes allées tout de même.
J'ai pleuré aussi dans la voiture.
Et puis, en entrant dans la salle, le smartphone en main, on était reparti dans la vie du paraître.
Une photo d'une fille heureuse.
Oui, cette heure de zumba, c'était bien mais la fille heureuse, elle a encore un peu mal au ventre presque 24 heures plus tard.
La vie, sauter du coq à l'âne, paraître et puis être.
Rendez-vous sur Hellocoton !

mercredi 4 décembre 2013

Camaret-Sur-Mer et la Pointe de Pen-Hir (Presqu'île de Crozon)

Après notre promenade matinale sous la grisaille de Locronan (NDLR : qui n'enlevait cependant rien à son charme, on est d'accord), nous avons fait route vers Camaret-sur-Mer, un petit port à l'extrémité de la Presqu'île de Crozon, un bout du bout du Finistère qui fait face à la Rade de Brest.

Source : Wikipédia
Je vous avoue qu'on est parti un peu à l'aventure, que j'avais regardé la carte et avais proposé : "tiens, on irait bien à Camaret-Sur-Mer !".
45 minutes de route plus tard, nous voici arrivés à Camaret, nous nous garons sans problème en ce premier week-end d'octobre et avons un coup de cœur certain pour ce petit port où face à la promenade classique le long du port aux petits restaurants, surplombe la Tour Vauban, magnifique, tout de bronze érigée.
Au XVIIème, avec le pouvoir grandissant de Louis XIV, Vauban avait été chargé de fortifier tous les endroits stratégiques du littoral français. Il va sans dire que Camaret, passage obligé des navires se dirigeant vers Brest, ferait parti des grands travaux de Vauban.

A notre arrivée, en fin de matinée, la marée était plutôt basse.
 Un tour de port plus loin, nous nous retrouvions face aux restaurants et à proximité de la Tour Vauban et des quelques gros bateaux de bois échoués de ce côté.
Rendez-vous sur Hellocoton !

dimanche 1 décembre 2013

Marie-Tempête

Fin octobre, Lililougo nous proposait sur son blog, un challenge lecture avec pour thème la Bretagne.
Ma foi, j'ai trouvé que c'était une bonne idée de pouvoir échanger avec d'autres blogueurs à ce sujet et de savoir quels ouvrages ils avaient choisi.
Le résultat des courses un peu plus d'un mois après, le 1er décembre, nous y sommes !
Pour ma part, le hasard a fait que j'avais un livre qui était depuis longtemps dans ma bibliothèque, un livre comme beaucoup d'autres qui sont rangés gentiment et qui attendent patiemment leur tour.
Marie-Tempête de Janine Boissard allait enfin connaître le privilège d'avoir ses pages tournées puisque l'intrigue de ce livre se passe tout simplement dans le Finistère, dans le petit port de Kersaingilles tout proche d'Audierne. Kersaingilles est tout droit sorti de l'imaginaire de l'auteur alors qu'Audierne existe réellement (c'est d'ailleurs de ce petit port qu'il faut prendre le bateau pour se rendre à l'île de Sein).

Plus de quatre-cent pages à suivre la nouvelle vie de Marie qui se retrouve du jour au lendemain obligée de reprendre la suite de son mari, patron-pêcheur sur la Sonate.
Marie devra affronter les foudres des femmes de pêcheurs et bien sûr de ses confrères pêcheurs qui voient tous d'un très mauvais œil, le fait qu'une femme puisse se dire Capitaine d'un gros chalutier.
Elle devra aussi convaincre ses enfants, des enfants en pleine adolescence qui ne comprennent pas que leur maman puisse partir en mer en laissant très souvent une petite maison et ses progénitures derrière elle.
Ses parents aussi qui n'ont jamais accepté qu'elle épouse un pêcheur.
La nouvelle vie de Marie est riche de plein de choses, riche en rebondissements entre des enfants en pleine crise d'adolescence, des tentatives de sabotage de son chalutier, des incidents majeurs autour d'elle dans ce monde de la pêche, la découverte du gros secret de son mari défunt, l'amour : peut-elle encore l'espérer ?


C'est un livre agréable à lire même si l'on tombe à plusieurs reprises dans le cliché.
Mais qu'importe, ce livre sent bon la Bretagne et ça fait du bien.

Le choix de Lililougo et des autres participantes, c'est par ici que ça se passe !

Rendez-vous sur Hellocoton !