mardi 26 novembre 2013

"La solution serait de déménager"

Apprécier davantage de rester chez soi.
Reprendre plaisir à cuisiner et retrouver les patates douces, courges, potimarrons pour des recettes toutes douces.
Recommencer le traitement anti-acariens dans la chambre de la dernière.
Avoir un rendez-vous avec l'institutrice qui te confirme que oui, votre grand est plutôt en avance mais qui te rassure en nous précisant qu'il ne s'ennuiera pas, qu'elle donne des travaux supplémentaires aux élèves un peu plus en avance.
Retrouver ses bottines chéries, remettre son cachemire tout doux.
Commencer à songer à Noël, aux cadeaux, à l'organisation de cette fin d'année.
Aerius, ventoline, flixotide, le traitement de choc est reparti. Le flixotide ce sera tout l'hiver aussi d'ailleurs.
Deux paires de chaussures neuves percées par le dessous dès la première semaine. En vélo dans la cour de récré, on freine avec ses pieds, c'est plus fun.
Réserver sa lune de miel au soleil pour janvier.
Commencer les travaux d'une chambre parentale.
Les doudoux et peluches connaîtront plusieurs séjours d'une heure dans le congélateur. On amoindrit les microbes.
Intégrer un groupe de travail pour organiser au mieux la réforme des rythmes scolaires dans les quatre RPI alentours pour septembre 2014.
Deux punitions pour le bavardage en un mois. Oui, votre fils est trop bavard. Lui rappeler les règles s'il vous plaît.
Goûter de nouveau avec plaisir de bonnes soupes ou toutes sortes de gratins au fromage.
Continuer les travaux de la chambre. Et vivre un peu dans la poussière aussi certains jours.
Une petite fille pleine de caractère dans une passe de crises à la maison, mais aussi en collectivité (oui, les parents qui ont la honte, là-bas au fond de la salle).
Une petite fille qui a retrouvé ses allergies à l'humidité et aux acariens depuis trois bonnes semaines, l'automne amenant avec elle ses grosses ondées.
Que j'aime pourtant retrouver l'automne et ses arbres aux mille couleurs.
Se retrouver sur un terrain le samedi pour voir les premiers jeux de jambes de ton fils au football (ce qu'on ne ferait pas pour ses enfants).
Des soucis de santé dans la famille qui altèrent nécessairement le quotidien.
Se dire encore et toujours que profiter de ses amis et de sa famille, ça n'a pas de prix.
Le premier antibiotique de la dernière pour une bronchite asthmatiforme.
Cette pensée que c'est la première de la saison, que ce ne sera pas la dernière. Au moins, on l'aura eu dès fin novembre cet antibio, on avait attendu fin décembre et un séjour aux urgences l'année dernière.
Et cette phrase répétée comme l'année dernière lors de ce rendez-vous chez le médecin hier :
"La solution serait de déménager".
C'est sûr que ça semble facile. C'est facile de le dire. Moins facile de changer de vie.

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dimanche 24 novembre 2013

Chère Bretagne

Pour notre mariage, on nous a offert - entre autres plein de choses - un coffret Wonderbox, 3 jours 2 nuits en chambres d'hôtes de charme. On était contents lorsqu'on a reçu cette box car ayant la poudre d'escampette facile, c'était cependant la première fois qu'on recevrait une box de ce type en cadeau.

Le plus difficile fut de choisir une destination. Je voulais aller à l'Ile de Ré et Oléron mais la chambre avait l'air moins bien, on voulait redécouvrir le vignoble bordelais mais ça faisait un peu loin pour un week-end, pourquoi pas la Baie de Somme ? Mais trop peur que la météo ne soit pas avec nous. Et puis, on a finalement choisi la Bretagne. Nous y sommes déjà allés plusieurs fois mais on a récidivé tout simplement parce que la Bretagne est pure, belle, accueillante et même sous la pluie, elle mérite le détour.

En général, on ne fait pas les choses à moitié et avons donc traversé la Bretagne d'est en ouest, destination Douarnenez dans le Finistère. De la maison, nous avions tout de même cinq heures de route mais une destination de choix à mi-route, j'ai nommé : Saint-Malo !
C'est toujours un plaisir de revenir dans la cité corsaire, de déambuler sur et à l'intérieur des remparts. Saint-Malo est empreinte d'Histoire, on le ressent tout de suite et on aime s'imaginer quelques siècles en arrière dans ces mêmes pierres environnantes, ces mêmes remparts.



En fin d'après-midi, nous avons donc rejoint Douarnenez, une mignonne petite ville proche de Quimper dont le port offre une ballade bien agréable. Douarnenez était autrefois un port sardinier très réputé, aujourd'hui en recul, la sardine allant désormais se mettre en boîte dans des contrées plus éloignées et soi-disant moins onéreuses.
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lundi 18 novembre 2013

Coucher les enfants le soir ou comment optimiser ce rituel du coucher.

Des parents débordés.
Ça vous parle n’est-ce pas ?
La course contre la montre le matin entre se préparer, préparer le p’tit déj pour tous, petit-déjeuner, préparer les enfants, courir jusqu’au moment de partir, faire sa journée de boulot, récupérer les enfants. Et le soir alors, ça se passe comment ? Toujours à courir autant ?

On est souvent lessivé de toujours courir. En tout cas, personnellement, oui, ça m’arrive régulièrement. Est-ce qu’on ne pourrait pas souffler un peu plus souvent ?

Alors, pour courir un peu moins en soirée, j’ai aussi mes petites astuces pour que tout se déroule un peu plus posément, en prenant un peu plus le temps (et non pas en perdant deux kilos à chaque fois que l’on court) (oui, courir et stresser, c’est mon remède minceur).

  • Le dimanche, passez un peu de temps en cuisine pour préparer au moins les repas du début de semaine. On apprécie toujours de retrouver ces plats préparés et de ne pas se dire une énième fois « qu’est qu’on mange ce soir ». 
  • A défaut de pouvoir cuisiner, prenez au moins le temps d’écrire ce que vous mangerez en début de semaine. Ça peut paraître un peu loufoque dans le sens où on aime bien dîner ce dont on a envie à l’instant T mais il n’empêche qu’au moins, pendant deux soirs ou plus, vous n’aurez pas à vous préoccuper du menu, ce sera déjà statué.
  • Dès le retour à la maison avec les enfants (le grand de 6 ans, la petite de 2 ans), notre rituel est de se rendre directement dans la salle de bains : je les stimule et leur dis « Allez, on va dans la salle de bains et on enfile les pyjamas, vous allez vous sentir bien ». Pas trop besoin de persuasion : nous aussi, n’adore-t-on pas se mettre direct en pyjama pour décompresser encore plus vite de la journée ?
  • Les pyjamas enfilés, le grand se met directement à faire ses leçons, comme ça « ce ne sera plus à faire mon Cœur, tu auras tout le temps de jouer ou regarder la télé ensuite ». Nous avons peut-être de la chance mais jusque là, notre fils n’a jamais rechigné pour faire ses devoirs.
  • Viendra donc ensuite le temps des jeux ou de la télévision. Les jeux avec maman ou papa, parce que même pour nous, on apprécie tellement de passer quelques minutes avec eux. La télévision si maman se doit de cuisiner parce qu’elle n’avait pas préparé le repas au préalable.
  • Nos enfants dînent tôt, vers 19h. Ils ont des longues journées (lever en moyenne à sept heures le matin) et le goûter est déjà un peu loin mine de rien (16h30). Pas de souci majeur pour le grand qui a un très bon appétit. C’est un peu plus compliqué pour la petite si ce ne sont pas des coquillettes et saucisses de Strasbourg. Mais au moins, regarde-t-elle son frère déguster sa soupe et qu‘elle peut aussi vouloir faire comme lui quelquefois, c’est déjà ça.
  • On part ensuite se brosser les dents. A deux, c’est tellement plus rigolo, et ça fait des grimaces quand on se brosse les dents. 
  • Et puis, allez, on se motive, on monte les marches tous ensemble et on va lire une histoire dans la chambre du grand ! 
  • Après l’histoire, on se fait des câlins, un peu longtemps « et voilà, c’est l’heure de faire dodo…» . La petite rejoint sa chambre, elle réclame un livre (entendez un vieux catalogue car comme elle déchire tout, faut pas déconner), on allume les veilleuses, on se renvoie des bisous dans l’air et 

« Faites de beaux rêves les enfants ♥ »

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mardi 12 novembre 2013

Bien plus qu'une Victoire (le sport et moi)

Le sport et moi, c'est une longue histoire.
Avant, on n'avait rien à faire ensemble.
Petite, je voulais peut-être faire du tennis. Parce que la copine en faisait. Mais ce peut-être a aussi fait que comme je ne le désirais certainement pas plus qu'autre chose, mes parents ont renoncé à m'y inscrire. Et puis ça coûtait un peu cher, tout ça multiplié par quatre frères et sœurs, ça aurait commencé à causer.
Je me souviens que maman me disait souvent qu'elle aimerait que je fasse du judo, « si, du judo, pour une fille, pour se défendre, ça servira toujours ».
Oui mais elle le disait souvent mais ce n'est pas pour autant que je prenais ses paroles pour argent comptant.
« Mouais, bof » a dû être le genre de réponse que j'aurais pu lui faire.
Et puis est arrivé le collège. Mon Dieu, le collège. J'aimais bien l'endurance, je sentais que je n'étais pas si nulle. La gym, c'est une autre paire de manches. J'étais tellement nulle que je me récoltais un 5/20, un 5/20 alors que j'étais bien incapable de terminer correctement un agrès tellement j'étais souple. L'objectif qu'on m'avait fixé en cinquième était de savoir faire une roulade. Pour vous dire à quel point j'étais souple. Cette note de 5, on me l'attribuait uniquement parce que j'étais présente aux cours : même si je me ridiculisais, je venais. Mes professeurs avaient pitié, c'était certain.
Et puis sont arrivés mes 16 ans.
16 ans et la classe de troisième où un examen avec une infirmière est obligatoire en fin de collège.
Et puis cette honte du chiffre sur la balance, surtout la honte de ce que me disait l'infirmière.
Pour résumer, une bonne surcharge pondérale.

Mon année de seconde fut une année transitoire. Transitoire dans le sens où j'ai pris mon temps pour perdre mes vingt-cinq kilos de trop.
J'y suis arrivée. Seule. En fin de « régime » , j'entendais souvent le mot « anorexie» autour de moi.
Non, pas d'anorexie, juste une prise de conscience, une prise de conscience que ma vie de tous les jours serait un peu plus facile sans ces kilos en trop. Et à dix-sept ans, elle devient d'abord plus facile avec les garçons.

Et puis, petit à petit, je me suis inscrite dans des petits clubs de gym.
Le premier fut en BTS avec les copines de promo, on y allait les jeudis soirs, on souffrait, je m'en souviens très bien. Alors, pourquoi on souffrait ? On souffrait parce qu'à l'époque, on ne prenait pas vraiment plaisir à faire du sport : on y allait en bande parce que c'était plus motivant mais l'heure nous paraissait bien longue, simplement parce qu'on n'y venait pas pour le plaisir du sport. Du moins, pour moi, c'était ça.
J'en ai fait ensuite deux fois par semaine lorsque je suis entrée dans la vie active, j'en garde un meilleur souvenir, j'étais contente d'y aller et appréciais cette sensation de bien-être d'après sport.
Et puis, à Barcelone, nous nous étions inscrites avec ma « coloc-amie » dans un vrai club de ville, ces clubs où ils te proposent plein de cours différents sept jours sur sept. Un vrai bon souvenir, me lever le dimanche matin pour aller nager, courir sur un tapis ou entendre des "un poquito más" à tours de bras, ne me posait pas de problème.
Et puis, il y a aujourd'hui.
Aujourd'hui, ma relation au sport est telle que j'aurais bien du mal à m'en passer. Deux cours par semaine dans un petit club de campagne mais cela dit très dynamique avec une prof géniale qui nous fait bouger sur de la gym tonique le mercredi (bodytonic, FAC, bodyform, step) et de la zumba le vendredi. Et puis à côté de ces deux heures, il y a de temps en temps de la course. Et de plus en plus souvent d'ailleurs. Tout simplement parce que le sport m'est devenu quasi indispensable, le sport, c'est cette soupape qui permet de mettre entre parenthèses pendant une heure en moyenne, son quotidien et qui permet de relâcher cette pression inhérente à notre société d'aujourd'hui et de se permettre pendant une heure de ne penser qu'à soi et de mettre son cerveau au repos. Et bizarrement, mon addiction pour le sport a encore plus augmenté depuis que je suis maman.

Mon rapport au sport a changé :
A dix ans, il était inexistant,
A vingt ans, il était à mes côtés,
A trente ans, il est en moi.
Alors hier, lorsque pour la première fois, je participais aux foulées de Cherbourg et que mon score à l'arrivée était plutôt digne (7 km en un peu plus de 44 minutes), je peux vous assurer que je n'en étais pas peu fière. Une auto-satisfaction bien réelle qui quelque part m'a redonnée des ailes pour un moment.

Parce que ce large sourire que j'ai arboré pendant de longues minutes après l'arrivée, il signifie plein plus qu'une course achevée, ce sourire, c'est une vraie victoire, une victoire et une revanche sur la vie qui ne m'avait pas au départ prédestinée à être cette sportive épanouie d'aujourd'hui.
Comme quoi, persévérer mène à tout. Ou presque.
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mercredi 6 novembre 2013

Petit bilan d'une première année de blog.



En octobre 2012, je franchissais le pas et décidais de créer un blog.

Il y avait quelques années que je lisais des blogs : des blogs qui t'inspirent, qui te font découvrir, qui te changent les idées.
Alors, il y a un an, c'était un peu le bazar dans ma tête et ce blog, c'est vrai que je l'ai ouvert avec l'idée que peut-être il pourrait m'apporter quelque chose, en tout cas me faire du bien.

Il est certain que bloguer fait du bien, écrire fait du bien, partager et rencontrer virtuellement de nouveaux lecteurs font du bien.
Lorsque je rentre le soir à la maison, que je suis un peu vidée, je suis bien contente d'avoir cette possibilité de me changer les idées en bloguant pour terminer ma journée.
Bloguer me divertit. Je prends plaisir à imaginer tel ou tel futur billet, je prends plaisir à photographier ici et là puis à trier ces multiples photos, je prends plaisir à lire les blogs de mes lectrices et les autres blogs que j'ai toujours lu ou que je découvre encore.

Bloguer prend cependant du temps qu'on se le dise. 
Il n'est pas toujours facile non plus de se remettre derrière un écran quand tu y as déjà bossé pendant sept heures toute la journée (sur des recherches verticales dans Excel par exemple - j'ai été juste traumatisée par les recherches verticales dernièrement) et je regrette aussi de ne pas avoir plus de temps pour embellir mon blog ou pour catégoriser les billets que je publie.
La sélection des photos prend du temps, point que je soigne avant tout car j'espère que mes lecteurs s'y évadent vraiment lorsqu'ils viennent par ici. Qu'ils s'y évadent et qu'ils veuillent y revenir.
Relayer tes nouveaux billets sur les réseaux sociaux et être présent sur les réseaux prennent aussi un peu de temps.
etc, etc,...

C'est justement ce côté chronophage du blog qu'il faut savoir aussi gérer correctement car il n'est pas non plus question (du moins pour moi) de me dire que je n'ai pas écrit depuis telle date, ou que "mince, les pages vues baissent en ce moment, il est vraiment temps que je republie quelque chose". Sauf que dans ce second cas, si tu en viens à publier uniquement parce que tes pages vues baissent, je crois que la qualité de ton billet risque probablement d'en être affectée.

Bloguer doit rester un plaisir et conserver une touche spontanée est essentielle.

AnneClaireBCN est un petit blog, un petit blog que du moins, j'espère que vous appréciez. N'hésitez pas à me laisser savoir quel est le type de billets que vous préférez, s'il y a des choses que je peux grandement améliorer,...
Je vous laisse avec les trois billets de cette première année qui ont été les plus vus et remercie chaleureusement Hellocoton qui octroie aux billets qui ont la chance de se retrouver dans la Sélection du Jour, un sacré coup de pouce, et aussi Manche Tourisme qui fait souvent suivre mes billets avec notre département à l'honneur sur Twitter ou sur leur page Facebook  (plus de 62 750 fans! Pas peu fière du professionnalisme de notre Comité Départemental du Tourisme). Mon dernier billet sur Goury "avant la tempête" et ses photos ont été justement intégrés dans leur page. Je peux vous dire qu'on apprécie tellement l'engouement qu'ils suscitent, les "like" et les partages à tout va. Une bien belle récompense qui encourage de continuer à bloguer.

Les Trois billets les plus vus l'année dernière :

1. Inoubliable week-end publié le 29 mai et en Grande Une Hellocoton du 30 mai, ça aide tout de suite : 1371 pages vues.

2. Fiona publié le 25 septembre, 704 pages vues.

3. Bienvenue au Paradis du Biscuit publié le 4 avril, 691 pages vues.

A ce propos, y-aurait-il un billet qui vous a marqué plus que les autres ?

NDLR concernant la photo d'introduction avec le kouign amann et sa bougie : cette photo n'est pas un fake, j'ai bien soufflé la première bougie de ce blog la semaine dernière. Oui, on m'a prise une nouvelle fois pour une tarée mais il ne faut jamais perdre une occasion de manger du gâteau, non ?
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dimanche 3 novembre 2013

Avant la tempête.

Le bout du monde, je vous en avais parlé ici.
J'y suis retournée un peu par hasard hier en fin d'après-midi. Je devais initialement faire du shopping mais de gros nuages noirs et crachant plein de grosses ondées étaient hier greffés sur Cherbourg et comble d'une Cherbourgeoise, j'avais oublié mon parapluie.
J'ai donc filé direction la Hague et quelle surprise lorsque j'ai découvert un temps plutôt dégagé 30 km plus loin.
"Tiens, et si j'allais à Goury ?"
Et quelle bonne idée m'est venue : il y avait pas mal de monde, on nous annonçait une petite tempête avec des vents de 100 km/h, le paysage n'en était que plus beau avec tous ces embruns qui volaient, les rafales qu'on se prenait de plein fouet.
Au retour, ma bouche était toute salée, c'est pour vous dire.

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