dimanche 28 septembre 2014

Magnifique Odyssée du Tue-Vaques #trail

Un mini trail d'environ 15km qui nous laissera un bien beau souvenir : le très célèbre "Tue Vaques" (Du patois normand, comprenez "Tue Vaches", il se nomme ainsi car les anciens trains à vapeur qui circulaient dans la région avaient pour habitude de percuter des vaches en divagation) avait lieu ce samedi 27 septembre à Fermanville, côte est Cotentin.
Les conditions météo étaient belles et chaudes. On ne dira pas trop chaud car on se ne plaindra pas de la chaleur qui persiste en ce début d'automne mais sur les chemins en hauteur sur la lande, le soleil nous a une nouvelle fois bien rappelé qu'il était là et les couleurs sur notre visage aujourd'hui également.

La première partie du Tue-Vaques se faisait parmi des chemins de forêts ombragés, étroits, caillouteux. Le départ ne fut pas des plus agréables : une belle montée en premier lieu, beaucoup de participants l'ont faite en marchant, autant dire qu'il était compliqué de slalomer parmi plus de 300 personnes (328 exactement). En haut de la montée, c'est parti, on vire à gauche dans un petit sentier et zou, à nous les caillasses, les racines, attention à ne pas mal retomber. Sauf qu'un kilomètre plus tard, rebelote, le chemin est tellement étroit qu'une seule personne peut tenir sur toute la largeur, et on se suit en marchant pendant une bonne minute. Finalement, on commencera réellement à courir cinq minutes après le départ.
La machine doit alors se mettre en route pour de bon, c'est agréable, nous sommes dans les sous-bois, la température est agréable, nous sommes à l'ombre mais quand même mon corps doit trouver son rythme et comme souvent, aux alentours du 3, 4ème kilomètre, je pense : "mais pourquoi tu fais ça ? Alors que tu pourrais être tranquillement à bouquiner dans ta chaise longue par exemple ?"
Mais non, je n'y pense pas plus, j'y vais, je suis là pour boucler ce trail qui commence à être réputé car le parcours est idéal : du 90% chemins pour quelques 10% de routes et encore et sans compter le paysage magnifique sur toute la côte qui nous ait donné en haut de la lande.


La lande justement. On ressort des sous-bois à environ 8/9 km, on prend une petite partie de route, on se retrouve vite dans les sentiers où on aperçoit le ravitaillement. De l'eau, des raisins secs. "Boire beaucoup" notamment lorsqu'on a connu une période de jambes lourdes depuis deux à trois semaines. Et puis on s'arrose au passage, j'entends par ailleurs "bon, on a toutes les montées désormais et sous le soleil, ça va être quelque chose". OK, on y va, on est à la moitié après tout et cette fois-ci, mon corps est lancé. On y va, on grimpe par les sentiers, on grimpe toujours plus et chose que je n'avais pas encore rencontré : beaucoup de participants montent en marchant, en marchant d'un pas plus au moins accéléré mais ces marches en montée ont personnellement freiné un peu mon mental à deux reprises : tu doubles les personnes qui marchent, tu éprouves tout de même de la difficulté (le mental disais-je) et puis à un moment, tu te dis "bon, la montée est difficile, marche toi aussi également". Mental plus ou moins présent donc. Et puis on arrive enfin en haut de la lande, un vététiste est là pour baliser et nous dit que "nous sommes en haut, admirez". Oh que oui, j'admire, mon dieu que c'est beau, la mer est là sur notre droite, immense, belle, on voit très bien le Fort du Cap Lévi et puis plus vers le nord, la périphérie de Cherbourg, la grande rade,... Le paysage est ensoleillé, très lumineux, je suis à deux doigts de sortir mon smartphone pour une ou deux photos mais non, restons concentrée sur la course et imprègne-toi de ce paysage pour terminer la course du mieux qu'il soit.

Alors, on galope sur la lande où il fait vraiment très chaud. On fait attention aussi aux mauvaises pierres qui pourraient entraîner la chute et on fait attention lorsqu'on commence à descendre une première fois, la descente est abrupte, on se retrouve à proximité d'une des plus belles plages de la côte est Cotentin : l'Anse du Brick. Depuis la plage, on remonte sur la lande, montée compliquée, on ne peut passer qu'à une personne, les chardons nous griffent les jambes de toute part. Il fait très chaud, cette fois-ci, je double quelques personnes en marche sans m'arrêter, "ne t'arrête plus, il fait chaud, c'est un coup à ne plus retrouver tes jambes".

Et puis, on retrouve quelques sentiers ombragés, on commence à entendre le haut-parleur de la ligne d'arrivée dans le lointain. Le moral est au top, j’accélère l'allure et redouble plusieurs personnes. Une dernière descente abrupte dans les sous-bois, attention à ne pas tomber et puis les cinq cents derniers mètres en accéléré, mes jambes tiennent le coup, je commence à sourire beaucoup. La foule se fait plus dense et puis c'est le couloir d'arrivée.

Comme à chaque fois, le sourire ne me quitte plus pendant de nombreuses minutes, les endorphines sont à fond, on se congratule avec le frangin, nous sommes heureux d'avoir terminé ce trail réputé pour sa beauté mais aussi sa difficulté. J'arrête Nike Plus : celui-ci m'indique 15.93km, je garderai donc cette distance en mémoire ;-)

Mon frère termine sa course en 1h28 et 36 secondes, classé 50ème de sa catégorie (sur 85), 126ème masculin (sur 249).
Je la termine en 1h45 et 41 secondes, classée 16ème de ma catégorie (sur 30), 40ème féminine (sur 79).
Cette nouvelle édition du Tue-Vaques nous laissera encore un bien beau souvenir, aussi beau que celui de juin dernier lors du semi-marathon des Vikings. Parce que courir en famille, c'est tout de même drôlement chouette.
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dimanche 21 septembre 2014

Mieux vivre son cancer

Le cancer. Ce mot qu'on emploie trop souvent, qu'on entend trop souvent autour de nous.
Le cancer, il en existe beaucoup trop, de toutes sortes.
Le cancer, Stromae en a fait aussi une chanson poignante dans son dernier album.
Le cancer, ce n'est pas seulement un proche qui en a souffert ou qui en souffre : malheureusement, on en compte toujours plusieurs.
Le cancer, c'est cette maladie que tout le monde connait mais sans pouvoir la définir vraiment car le cancer est resté longtemps tabou (et peut encore l'être) : "oui, il/elle a un cancer, il/elle fait de la chimio, c'est terrible".
Au delà de la constatation, communiquer autour du cancer n'est pas vain : il est ô combien important de parler de lui, de savoir un tant soit peu qui il est, de pouvoir en discuter plus librement, du moins plus naturellement avec les malades.
Même si on n'a pas le cancer, on se doit de s'y intéresser parce qu'il est toujours important d'échanger sur un sujet qui peut toucher n'importe lequel d'entre nous et parce qu'il est important pour certaines personnes touchées par le cancer d'en parler.

Vous avez certainement déjà entendu parler d'Odyssea. Depuis 2002, cette organisation organise dans toute la France, des courses à pied et marches dont les fonds reviennent exclusivement à la lutte contre le cancer du sein. Quand on sait que le cancer du sein est la première cause de mortalité chez les femmes âgées de 35 à 55 ans, on ne peut que soutenir la cause d'Odyssea qui grâce à leurs marches et courses, a réussi à récolter 2.5 millions d'euros depuis 2002. 


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mercredi 17 septembre 2014

London rocks !

Tout simplement. "London rocks", un point c'est tout. J'avais aussi pensé intituler ce billet "London Shaker" parce qu'en un peu plus de 48 heures dans la capitale anglaise, j'ai redécouvert Londres à la manière d'un cocktail explosif, un cocktail aux mille facettes, un cocktail qui détonne parce que Londres, ce n'est pas seulement la Tamise, le Tower Bridge ou Big Ben. Londres, c'est avant tout une ville cosmopolite où chacun a sa place, où différentes cultures et nationalités cohabitent, où chaque quartier possède une identité qui lui est propre.

Londres, ma dernière fois, c'était en quatrième. Autant vous dire que ça faisait longtemps.
Et il y a ces noms que j'ai découvert ou redécouvert : Spitalfields, Brick Lane, Carnaby Street, King's Cross, St Paul, Tate Modern, Prêt à Manger, Camden, Covent Garden, Primark, "Please mind the gap", Notting Hill, Thames, Millenium Bridge, Underground, Pimm's, pounds, Anthropologie, Borough Market et j'en passe et des meilleurs.
Ce week-end fut riche, Londres est riche de plein de choses et rend forcément toute virée agréable et inoubliable. D'autant plus inoubliable quand on le partage avec un être cher. Ce fut un autre week-end parfait, à refaire sans hésitation d'autant plus que Londres n'est qu'à seulement 2h15 de Paris, nous autres provinciaux aurions tendance à l'oublier ! Ah oui, il y a une chose que nous n'avons pas faite, c'est la grande roue appelée "The London Eye", on en a beaucoup entendu parler car notre hôte ne comprenait pas bien qu'on n'y fasse pas un tour. Oui, nous étions conscientes que ça valait le coup mais du coup, on lui a gentiment répondu qu'on irait avec nos enfants une prochaine fois ;-)





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mardi 9 septembre 2014

Prolonger l'été

La rentrée est faite, on retrouve petit à petit ses marques, on commence déjà à être fatigués, on remplit à n'en plus finir des formulaires d'information pour les écoles, les poux sont arrivés, on est allés acheter des nouvelles chaussures de foot, on a reçu un jour un gilet jaune dans la boite aux lettres pour que la petite dernière prenne le car scolaire, on ne traîne plus vraiment le soir que ce soit les enfants mais aussi les parents (du moins on essaye) mais pour autant l'été est encore là et on tâche d'en profiter (et de fermer ses oreilles quand tu entends qu'on va bientôt changer d'heure) (gros fou).

Samedi soir dernier, nous sommes allés pique-niquer avec les copains en bord de mer. On est allés pique-niquer à Sciotot et ceux qui connaissent Sciotot savent.
Sciotot, c'est beau, c'est sportif, c'est familial, c'est festif, c'est reposant, c'est tellement d'autres choses. Passer une journée à Sciotot, c'est la convivialité assurée et c'est l'assurance de passer une très belle journée, il y a tout à proximité : la mer bien entendu, les tables de pique-nique, des chemins de randonnée, une base de char à voile et autres, plein de jeux d'extérieur pour les enfants, des toilettes (oui, ce n'est pas partout), des douches (là encore, c'est bien pratique), un bar qui fait aussi de la brasserie simple, des restaurants, des gens contents d'être là et j'en oublie certainement.

Samedi dernier, avec les copains, autant vous dire qu'on a passé une bien belle soirée.






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mercredi 3 septembre 2014

L'Auvergne qui a tout d'une grande

Elle était douce l'Auvergne, on s'est reposés, on s'est posés, on a pris le temps mais pas n'importe où c'est certain : l'Auvergne est également grande, elle offre de grands espaces, de la nature à perte de vue et de grandioses paysages. Je ne compte plus les photos que j'ai pu faire depuis le siège passager du véhicule, je ne voulais pas en perdre une miette, on avait quarante minutes de trajet pour aller à tel endroit mais déjà, on visitait en conduisant, l'Auvergne est clairement un tableau qui se regarde dans tous les sens.



Sentier de promenade qui nous menait jusqu'aux Ruines de Thynières, à proximité du barrage de Bort-Les-Orgues. Trois départements se rencontrent à cet endroit : Le Puy-de-Dôme et le Cantal auvergnats et la Corrèze limousine.



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