Deux ans déjà que participer au marathon de Paris me titillait.
Il y a deux ans, j'étais encore trop jeune, expérience de course à pied parlant.
L'année dernière, plutôt que Paris, c'est un dossard pour le marathon de Düsseldorf que je remportais.
Cette année, c'est grâce à un concours du magazine Run Magazine que j'obtins mon précieux sésame pour la distance reine de la course à pied dans la capitale.
- La préparation
Le Marathon de Paris, je comptais y aller cette année "sans pression" vu que deux autres objectifs du même niveau se profilaient déjà dans les mois à venir pour 2017. En revanche, on ne se refait pas, y aller sans pression peut-être mais ne pas relâcher les entraînements pour autant et avec du recul, j'ai su tenir ma prépa comme il faut avec mes quatre sorties par semaine, mes séances de PPG et streching en parallèle et ne pas baisser la garde côté nutrition également.
C'est donc avec un sentiment d'être plutôt bien préparée que je débarquais avec ma petite famille le 8 avril à Paris.
Pas d'ingurgitation de malto cette fois-ci : les réserves de glycogènes, on les fera en mangeant des féculents à chaque repas trois jours avant et puis voilà.
Le jour d'avant, je récupérais mon dossard plutôt sereine et c'est avec une petite nuit de quatre heures (toujours mieux que les deux heures habituelles lors de mes deux précédents marathons) que je me rendais sur l'Avenue des Champs-Elysées ce dimanche 9 avril.
- Le départ, le premier semi
Je suis partie seule depuis ma résidence située à Boulogne laissant derrière moi ma petite famille qui allait venir enfin, pour ce troisième marathon, me supporter sur le parcours. Je reste assez concentrée, toujours dans ma bulle comme depuis quelques jours, je lorgne sur tous ces coureurs que je vois dans le métro mais sans plus. Concentrée, la tête froide, avant tout.
J'arrive Avenue des Champs-Elysées, il est environ 8h15, je rejoins tranquillement mon SAS des 3h45 dont le départ est prévu à 8h55.