lundi 30 septembre 2013

La Manche, ses ambassadeurs, tous portés par Manche Tourisme

Lorsque Manche Tourisme m'avait contacté pour participer à la Journée des Ambassadeurs de la Manche le samedi 28 septembre, je m'étais empressée de vérifier l'agenda afin de répondre aussitôt présente.
Car cette Journée des Ambassadeurs serait l'occasion de découvrir un autre lieu du département que je ne connaissais pas encore mais aussi et surtout d'échanger de visu et de vive voix et non plus depuis mon ordinateur avec les acteurs de la communication de Manche Tourisme et avec tous les autres ambassadeurs qui par le biais de leurs blogs, de leurs photographies, ou simplement de leurs belles paroles, vantent les mérites de notre département.

Manche Tourisme nous avait donc concocté une journée aux petits oignons, une journée entière à l'Abbaye de La Lucerne d'Outremer située dans le sud-ouest de la Manche, entre Granville et Avranches et à quelques kilomètres de la Baie du Mont-St-Michel.

La journée a débuté par un café d'accueil et par de premiers échanges entre les ambassadeurs et les représentants de Manche Tourisme puis nous nous sommes séparés en quatre groupes, chaque membre de groupe étant distingué par un badge de couleur "Fan de la Manche".
Quatre ateliers allaient ponctuer notre journée :
  • Visite Guidée de l'Abbaye
  • Dégustation et jeu de questions/réponses sur la gastronomie manchoise
  • Jeux Traditionnels Normands
  • Géocaching
L'Abbaye de la Lucerne est une autre merveille du patrimoine historique et architectural de la Manche, l'abbaye étant d'ailleurs classée aux Monuments Historiques depuis 1928.

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mercredi 25 septembre 2013

Fiona.

Tu avais un si doux prénom.
Un si doux prénom au point que mon Amoureux l'avait écrit sur sa liste de prénoms quand il fallait en choisir un pour notre bébé fille.
Fiona, c'est une petite fille qu'on a vu grandir et qui est aujourd'hui une très jolie jeune fille de 22 ans, une jolie jeune fille d'un couple d'amis.
Fiona, c'est aussi  la Princesse dans Shrek. Shrek, tu as du le voir bien des fois, une petite fille regarde les dessins animés.

Fiona, tu sais maintenant bien plus que tous les autres que les bébés ne naissent pas égaux.
Il y a les bébés qui naissent bien, qui grandiront bien et qui seront choyés par leurs proches.
Il y a les bébés qui naissent un peu moins bien parmi une famille pas toujours exemplaire mais qui savent cependant tirer leur épingle du jeu (Un "jeu", ce mot est décidément bien mal choisi).
Et il y a aussi les bébés qui naissent aussi moins bien et auxquels on ne laisse pas le temps de tirer leur épingle.

Fiona, tu avais 5 ans et tu faisais malheureusement partie de cette dernière catégorie de bébés.
Tu avais la joie de vivre, ce sourire éternel caractérisant chaque enfant et tu ne demandais qu'à jouer, qu'à découvrir, qu'à vivre.

En mai dernier, tu avais marqué bien des esprits dans les chaumières françaises.
On a beaucoup entendu parler de Clermont Ferrand et de ce parc dans lequel tu t'étais volatilisée.
Nous nous tenions informés des recherches qui avaient mobilisé tant d'hommes et de femmes : un immense parc, une ville, des alentours qui ont été passés au peigne fin.
On a même éprouvé beaucoup de compassion pour ta maman qui était enceinte et qui s'était assoupie quelques minutes, quelques minutes pendant lesquelles tu t'étais volatilisée.

Et puis, on en a moins parlé. L'enquête piétinait, les recherches ont été stoppées.
On en a moins parlé mais nous n'avons pas oublié pour autant.
C'était rangé dans un coin de nos têtes car hier, lorsqu'à la radio nous avons entendu de nouveau parler de toi et de tes parents qui avaient depuis déménagé à Perpignan, les images du mois de mai nous sont revenues.
Ces photos de toi nous sont revenues.
L'enquête prenait un autre tournant. Des incohérences dans le récit de tes plus proches interrogés.
Et puis cette claque aux infos de 21 heures : "la mère est passée aux aveux".

Fiona, tu n'étais pas née dans la bonne famille.
Fiona, mais qu'est ce qu'ils croyaient ? En déménageant, qu'ils t'oublieraient ?
Mais d'autres personnes ne t'ont simplement pas oubliée depuis le mois de mai.
Ces personnes vont faire en sorte que tu sois vengée.

Petite Fiona, quand je regarderai les étoiles ces prochains jours, je penserai à toi.
Petite Fiona, tu peux désormais reposer en paix, on s'occupe de toi.
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lundi 23 septembre 2013

Il est 8 heures, Montmartre s'éveille.

Après une soirée concert, le réveil du dimanche à 7 heures piquait un peu mais il fut très vite oublié lorsque nous avons commencé à arpenter Montmartre, Montmartre comme il est rare de le voir, Montmartre avec seulement quelques autres curieux matinaux, Montmartre qui s'éveille avant le rush qui durera toute la journée.
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jeudi 19 septembre 2013

Pourquoi on retourne allègrement assister à un concert dans un stade.


Samedi prochain, je retourne une nouvelle fois au stade assister à un grand concert de fou.
Un grand concert de fou parce qu'en outre, le stade en question, c'est tout simplement notre cher Stade de France.
Capacité 80 000 personnes. Selon l'emplacement, la grandeur de la scène de l'artiste, la capacité des spectateurs pour un concert pourra aller jusqu'à 60 000 personnes.
Alors avec autant de personnes et autant de billets vendus, autant que le spectacle en vaille la peine.
Et jusqu'ici, au bout de 4 concerts, je pense que le spectacle en vaut réellement la peine.
Alors, certes, une place de concert au Stade de France demande un effort financier un peu plus important que si nous allions à la salle de zénith du coin, mais l'investissement en vaut la chandelle, vraiment.
  • Imaginez la liesse qui règne aux abords du stade avant chaque spectacle : 60 000 personnes qui vont et viennent le sourire béat et les yeux qui pétillent. Car oui, aux abords du Stade de France avant un grand concert, les 60 000 qui gravitent autour du stade ont cette douce sensation de vivre pendant une soirée (voire davantage car chaque spectacle laisse une impression de satisfaction intense qui peut durer plusieurs jours) dans le monde des Bisounours. Oui, pendant cette soirée, les gens sourient sans arrêt, ils chantent, crient sans se soucier de l'image qu'ils peuvent donner puisque de toute manière tout le monde fait pareil. Il y a en a aussi beaucoup qui sont habillés comme leur idole, il y en a qui poussent même énormément la ressemblance avec maquillage, accessoires à outrance.
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lundi 16 septembre 2013

Les Journées du Patrimoine et redécouvrir sa petite ville de campagne

S'il y a bien un rendez-vous que je ne voudrais pas manquer chaque année, ce sont les Journées Européennes du Patrimoine.
Oui, vous en avez suffisamment entendu parler ce week-end : deux jours par an, nos chers monuments nationaux vous ouvrent grandes leurs portes, des monuments mais aussi d'autres points d'intérêt qui ne se laissent pas forcément visiter le reste de l'année.
Tous ces sites vous accueillent à titre gratuit ou bien bénéficiez-vous d'un tarif réduit par rapport au tarif habituellement pratiqué.

L'année dernière, j'avais particulièrement aimé notre découverte de la Maison du Parc (Parc des Marais du Cotentin et du Bessin) et cette année, j'ai voulu redécouvrir d'une autre manière, notre toute petite ville de campagne située à une poignée de kilomètres de chez nous.

Saint-Sauveur-Le-Vicomte, tout le monde s'accorde de prime abord à dire que c'est très mignon.
Aussi parce que l'image de la ville est indissociable de son château médiéval.
Un château médiéval qui se laissait donc découvrir ce samedi et dimanche.

C'est parti ! 
Notre groupe d'une trentaine de personnes a été pris en charge par une jeune guide très professionnelle qui nous a d'abord fait une présentation générale et un historique du château dans la basse-cour (pas le poulailler, hein, la cour avant le pont-levis, soit avant de pénétrer dans l'enceinte du château). L'histoire du château remontant au XIème siècle et la Normandie étant située aux portes de l'Angleterre, je vous laisse imaginer tous les épisodes de conquêtes qui se sont succédés depuis cette période.
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jeudi 12 septembre 2013

Expatrié rime-t-il avec compliqué ?


  • La recherche d’une colocation, tu expérimenteras. Et à distance, c’est encore plus facile tu verras. Sur des annonces bidon tu tomberas, puis l’annonce adéquate tu trouveras. Temps de recherche estimé ? Environ 1 ou 2 mois. C’était en 2003, mes souvenirs me font un peu défaut. Mais en 2003, le web n’était pas aussi riche et foisonnant de plein de possibilités, je suppose qu’aujourd’hui, il est bien plus facile de faire recette.
  • Débarquer à la grande ville avec tes parents dans leur voiture de campagne, SANS GPS. Une expérience, sois-en garanti (entre autres, se rendre à la gare pour espérer dégoter un plan de la ville, tu ne fais pas attention, tu bois un coup pour te rafraîchir au coffre de la voiture et pendant ce temps là, un voleur pénètre à l’avant pour te piquer des trucs. Heureusement, nous nous en étions rendus compte juste à temps).
  • Avoir insisté pour se retrouver dans un appart où pas un des colocs n’était français. Pour se retrouver dans le bain de la langue espagnole sur le champ. Et à toi de te lancer dans de vraies phrases complexes du type « Me llamo Anne-Claire, y tu? », « Me gustan Martini y tapas »,...  Plus ou moins un mois, tu expérimenteras la frustration de ne pas pouvoir t’exprimer pleinement.
  • Le réseau des « Bus de nuit » (Nitbus), tu testeras. Habitant à l’extrême Nord de la ville, il te faudra 1h à 1h30 pour rentrer chez toi depuis la place centrale de la ville : sache que les Nitbus s’arrêtent peut-être tous les 300 mètres, voire dans quelques coins paumés. Avant de rentrer chez toi, tu t’endormiras (et si tout va bien, en outre, alcoolisé --> le réveil est tellement plus drôle), pour sûr. 
  • Les dimanches en expatrié solo, tu regardes les familles espagnoles de ton quartier résidentiel se réunir, déjeuner tous ensemble à leur balcon. Ta famille est loin, elle te manque et particulièrement les dimanches.
  • La même pour Noël. Cette année-là, Noël ne tombait pas super bien, il valait mieux rentrer pour la fin de l’année en France seulement à partir du 27 ou 28 décembre. En attendant, tu regarderas une nouvelle fois les familles espagnoles s’afférer. Mais tu passeras tout de même le réveillon avec un bon couple d’amis.
  • La colocation et ses multiples découvertes et expériences. Avec ton autre coloc féminine, vous péterez votre scandale au bout de deux mois parce que les deux autres mecs de l’appart ont une vision bien à eux du ménage, et notamment dans la cuisine. Les montagnes de vaisselle ou l’huile partout vers la plaque de cuisson, c’est un peu l’overdose. Un planning de nettoyage, vous mettrez en place.
  • A force de partager de nombreuses sorties et d’arpenter la ville de long en large et en travers, ta coloc deviendra bien plus qu’une coloc, une véritable amie à laquelle tu peux te confier et enfin discuter pleinement dans un espagnol bien amélioré.
  • Le pain français te manquera. Et aussi les pâtisseries.
  • De nombreuses rencontres tu feras : des sorties entre collègues plus que sympathiques, débarqués aussi ici pour découvrir, des soirées où tu seras conviée via un collègue qui a un ami qui fait une soirée, et que plus on est de monde, plus on rit. Oui, dans des soirées où tu connais peu de monde, tu te retrouveras, et qu’est-ce que c’est sympa ! 
  • Un week-end, tu loueras une voiture avec tes colocs, direction Madrid pour 3 jours de folie.
  • De l’argent, tu dépenseras : Barcelone n’était plus ma petite ville de province, le paradis du shopping tu connaîtras.
  • Les sentiments amoureux pourront être éclaircis : avec ton ex, c’est bel et bien terminé et tiens, il y a désormais ce quelqu’un d’autre qui te manque finalement.
  • Le cas du Tancarville : tes colocs mais aussi les personnes de passage pour un apéro ou autre à l’appart, l’intimité est parfois compliquée, tes sous-vêtements exposés, tu ne pourras cacher.
  • Des kilos tu prendras. Un peu trop de malbouffe avec une marque de pizza au thon et les croquettes de morue que tu aimes particulièrement et que tu manges un peu trop souvent . Au bout du compte, + 8 kilos au compteur.
  • Une ville et une région aux mille découvertes. Une expo, des rues, un marché dans les montagnes, un dimanche dans une station de la côte. Tout cela, tu ne t’en lasseras pas.
  • Un 19 décembre, tu te rendras compte de ta chance alors que tu prends un verre EN TERRASSE. Un 19 décembre. Parfaitement.
  • Le bonheur des films en VO
  • Le plaisir partagé de découvrir la filmographie de Pedro Almodovar. Ces samedis soirs tranquilles entre filles à faire la fête aussi à une bouteille de Martini blanc ou au rosé local ("Vinya del Mar Powaaaaa!").
  • Ta décision prise un matin de rentrer finalement en France, cette symbolique de s’acheter un vol en aller-simple. Et ce tiraillement aussi.
Alors, compliqué de s’expatrier ? Je ne pense pas.
Ce fut mon expérience à Barcelone il y a 10 ans. Je n’étais pas là-bas pour Erasmus mais pour travailler pour une grande société de location de voitures. Des points négatifs, il y en a toujours. Mais il y a encore plus de points positifs qui nous font quasi oublier les autres.
Mon expatriation, je l’ai vécue 7 mois. 7 mois, ça peut paraître long mais avec du recul, je me dis aussi que ce fut un tantinet court. On y retournerait bien quelquefois ;-)

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mardi 10 septembre 2013

10 ans.

C'est toujours un peu étrange d'écrire des chiffres bien ronds comme cela,
étrange lorsqu'ils font référence à une durée.
C'était il y a 10 ans.
Déjà.
Presque comme si c'était hier.
Sauf qu'en 10 ans, il s'en est passé des choses.
10 ans que je résumerai simplement en disant que je quitterai finalement, seulement 7 mois après y avoir débarqué,
une perle de ville pour créer nos perles à nous.


Je n'ai finalement pas perdu au change ♥
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lundi 9 septembre 2013

"Quand on a les étoiles..."


Voyager encore plus loin

Se dire qu'on achèterait telle voiture si un jour on avait plus de sous
Imaginer encore et toujours plus la déco pour son intérieur
Han! Mais cette nouvelle collec', il me la faut!
Et toi, ça évolue comment ton nombre de visites sur ton blog ?
Vouloir une deuxième salle de bains
Attendre trop de ses enfants
La course aux followers, crier haut et fort que tu as 7000 followers. Ou même 2000. ou même 500.
Vouloir perdre les 2/3 kilos soit disant en trop
Quitter la France, c'est mieux ailleurs
Rechercher le job idéal
(...)
On veut se dépasser souvent. Vouloir se dépasser est une chose. Si on savait seulement se modérer et profiter aussi de ce qui nous entoure.

La liste pourrait être bien longue de ce qu'on lit un peu plus haut.
Et de cette liste, on en voit, on en lit, on en entend tous les jours.
Et si on arrêtait un peu de toujours vouloir plus ? Et si on regardait enfin ce qu'on possède aujourd'hui, ce qu'est notre vie aujourd'hui et qu'on en profite enfin pleinement ?


Ce soir, j'ai regardé un film formidable, "Le Premier Jour du Reste de ta Vie".
Rémy Besançon y dépeint l'histoire d'une famille, une famille qu'on observe à des moments clés de leur vie à tous les cinq : les trois enfants encore petits, les trois enfants ados, les déchirures,... jusqu'à la fin.
"Cette famille, c'est la vôtre" 
dit la bande-annonce.
Pour sûr.
Tout le monde s'y retrouve.



Mes frères, mon papa et moi, nous avons eu de la chance d'avoir une Zabou Breitman dans notre maison.
Une Zabou Breitman qui a toujours été là dans les bons moments mais surtout dans les moins bons.
Une maman de roc, toujours en apparence, pour mieux nous concilier tous ensemble.
Et c'est encore ce qu'elle sait faire de mieux.
Merci Maman. Pour tout ça. Merci d'être là.
Et ce film, tu sais, il se termine par une chanson superbe que tu adores.
Ce soir, je l'ai réécoutée vraiment d'une autre oreille.

"Pourquoi vouloir aller toujours plus beau, plus loin, plus haut,
Et vouloir décrocher la Lune,
Quand on a les étoiles ?"
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jeudi 5 septembre 2013

Casa del Campo

Cette casa est bien plus qu'une maison, c'est un véritable cocon.
Un cocon si délicieusement décoré par Olga, une décoration très personnelle qui allie petites touches de douceurs, petits points de couture par ci par là, et un petit jardin où il fait bon se promener pour découvrir de petits détails dans cette rocaille ou dans telle autre.


 
                      




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dimanche 1 septembre 2013

Leur donne-t-on trop ?

Quinze jours de vacances sur la Costa Daurada.
Comme chacun, nous attendions ces vacances d’été avec tant d’impatience : une année bien chargée, une météo bien pourrie jusqu’à fin juin et beaucoup de fatigue accumulée.
Le vendredi soir où nous étions en vacances, nous prenions aussitôt la route pour retrouver une bien jolie maison louée pour quinze jours en Catalogne.
Seize heures de route avec deux jeunes enfants. Mais un trajet de nuit sur une grande partie : ce fut parfait, les enfants se sont beaucoup moins lassés du coup et nous avons presque évité le « quand est qu’on arrive ? ».
Ces 15 jours ont été presque que parfaits.
Sauf que.
Sauf que notre aîné de 6 ans s’est montré très différent pendant ces vacances. Et différent du mauvais côté. Différent dans le sens exécrable.
Si vous saviez comme ça me fait mal d’écrire ce mot mais oui, je dois me rendre à l’évidence : mon fils a été très exécrable pendant ces quinze jours de vacances d‘été si attendues.
Exécrable comme rarement on l’a vu.
Exécrable parce qu’il répondait sans arrêt, qu’il nous défiait, qu’il ne nous laissait pas une minute à nous, tranquilles, non, il fallait sans arrêt qu’il dise des choses sans intérêt, qu’il répète les choses.
Était-ce pour montrer qu’il était là ? Je n’en sais rien.
Était-ce parce qu’il serait encore jaloux de sa petite sœur de 2 ans ? Je n’en sais rien.
Est-ce parce qu’il est grand temps que l’école reprenne, qu’il commence enfin son année de CP parce qu’il commençait sérieux à s’ennuyer en Grande Section ? Je n’en sais rien.
Aujourd’hui, je n’en sais rien.
NE PAS SAVOIR.
C’est un peu le pire, non ? Depuis notre retour, je me pose beaucoup de questions. Sans doute trop mais il n’empêche que ce comportement anormal doit bien avoir un sens.
Un sens que je n’ai pas encore trouvé.
Et ne pas savoir fait que je me dis aussi que peut-être nous leur donnons trop.
On se faisait une joie de pouvoir partir tous les quatre et de pouvoir leur offrir quinze jours de dépaysement à l’étranger.
Certes, notre fils n’a que 6 ans mais son comportement a été tel que si nous étions finalement restés chez nous, son comportement n’aurait pas pu être pire.
J’ai déjà entendu des proches parler de l’ingratitude des enfants.
L’ingratitude a pris tout son sens ces quinze derniers jours.
Une ingratitude qui fait que nous allons certainement revoir notre façon de partir en vacances.
Jusque là, je ne comprenais pas les personnes qui partaient au soleil l’hiver en laissant les enfants chez les grands parents et qui restaient chez eux l‘été avec les enfants sans leur faire découvrir d‘autres environnements alors qu‘eux-mêmes se permettent de partir à côté. Je ne comprenais pas non plus les personnes qui partaient au club et qui se séparaient toute la journée de leurs enfants en les laissant au mini-club puis les récupérer le soir.
Mais je comprends que la relation parents/enfants est compliquée, je dois comprendre qu’il y a des bas comme en ce moment, et qu’il y aura des hauts, certainement plus tard.
Et je dois comprendre qu’il soit normal d’être déçue aujourd’hui. S’il s’agit effectivement d’une période basse.
Je l’espère en tout cas.
Et vous, des périodes d’ingratitude comme celle-là, vous en connaissez ? Vous en avez connu ?
Vous faites comment pour vos vacances en famille ?

Edit : ce billet a été d'abord publié vendredi dernier sur le webzine So Busy Girls . Des commentaires et réponses ont déjà été publiés chez So Busy à ce sujet. Il faut comprendre qu'en devenant parent, notre vie change, qu'elle change avec de bons côtés et des moins bons. Les vacances changent aussi avec des enfants, c'est le "jeu". Alors, à nous parents de nous accorder des moments bien à nous - quitte à laisser quelque temps les enfants chez Papy Mamie ou chez Tata - et d'autres, rien que pour nos enfants. Des vacances dans des établissements remplis de plein de compatriotes mais aux activités multiples pour les enfants, il faudra sans doute qu'on y passe ;-)
 Belle rentrée à tous ! 
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