lundi 23 novembre 2015

Service gagnant - Novak Djokovic

Lundi 9 novembre dernier, on lisait dans le journal :
"Tennis : Novak Djokovic assied sa suprématie.
En remportant hier Paris-Bercy face à Andy Murray, le Serbe renforce un peu plus sa domination sur le tennis mondial. Il ne lui reste plus qu'à s'imposer à Roland Garros pour entrer définitivement dans la légende de son sport." (Ouest France)
Hier, dimanche 21 novembre, Novak Djokovic réitère un autre coup de maître en s'imposant en finale du Masters de Londres face à Roger Federer.
Le numéro 1 mondial du tennis enchaîne les exploits les uns après les autres et qualifie même la saison qu'il vient de terminer d'"incroyable".

Pour parvenir à ce niveau incroyable, on se doute que le parcours ne fut pas un long fleuve tranquille.
On le comprendra d'autant plus en lisant "Service Gagnant" où Novak Djokovic nous dépeint deux portraits : l'avant et l'après Novak.

L'avant : "la Malédiction - cette force mystérieuse qui, sans prévenir, sapait mon énergie - venait une nouvelle fois de fondre sur moi".
Plusieurs fois, Novak s'est effondré lors de grands tournois. "J'avais les jambes en plomb, je n'arrivais plus à respirer".
Personne ne trouvait les causes de cet état de santé. Si les causes n'étaient pas physiques, Novak se dit qu'elles étaient peut-être mentales, il se mit donc à la méditation et au yoga.
Novak a même déplacé son camp d'entraînement à Abu Dhabi pour se préparer pour l'Australie dans une chaleur torride.

Rendez-vous sur Hellocoton !

mercredi 18 novembre 2015

Vivre heureux.

Des gens heureux. Leur unique tort serait-il d'avoir été heureux, ou du moins d'en avoir l'air ?
Le lendemain du massacre, ce sont beaucoup de sourires qui se sont succédés à la télé, sur les réseaux sociaux, des sourires des victimes disparues.
Des massacres, des sourires : dit comme ça et vu comme ça, il y a bien quelque chose qui cloche, rien ne se tient, c'est insensé.
Véronique, Guillaume, Anna, Marion, Marie ou encore Mathias. 
La liste est tellement longue, trop longue, trop de sourires, trop de vies brisées.
Des vies brisées, un peuple brisé, un monde brisé.
Les hommages, les bougies, les minutes de silence, les mots, rien qui ne puisse alléger la souffrance plus ou moins forte qui touche chacun de nous.
Ici, on ne pense plus. Abasourdis et hagards de tant de non-sens, de tant d'amour volé en éclats. On réagit à peine. On a vu ces sourires mais on a vu aussi ces horribles scènes qu'on dirait sorties d'une fiction de cinéma. On a vu, nos yeux se mouillent de temps à autre, quand la coupe est devenue un peu trop pleine. 

Rendez-vous sur Hellocoton !

dimanche 8 novembre 2015

"Avant t'étais radieuse, maintenant t'es creuse"

La vérité du dimanche matin. 
Je le sais bien, je me fais aussi la réflexion de temps en temps : j'avais beaucoup plus de joues avant. 
Avant, c'est avant la course à pied.
Quand je regarde les photos seulement quatre à cinq ans en arrière, c'est certain qu'il y a un changement. Je suis moins certaine de paraître moins radieuse cependant, ce n'est pas parce que tes joues se sont fait la malle, que tu fais plus la gueule. Je peux comprendre néanmoins que les proches puissent se poser des questions notamment lorsque le changement qui s'opère est physique.
Des questions, j'en avais déjà eu à revendre dix-sept ans en arrière lorsque je décidais un beau matin de m'attaquer aux vingt-cinq kilos en trop, lorsque je décidais de rendre ma vie un peu plus facile (et pas seulement à cause des garçons : à l'époque, j'avais seize ans). Quand j'ai atteint mon objectif neuf mois plus tard, il a aussi fallu que je compose avec les remarques des uns et des autres : combien de fois ai-je notamment entendu que j'étais anorexique.
C'est comme ça dans la vie. Tu as beau prendre cette direction, modifier un peu ton train de vie pour rendre ta vie meilleure, en tout cas plus confortable, certains de tes proches auront toujours quelque chose à dire. Peut-être parce que le commun des mortels est un peu allergique au changement. Je le pense en tout cas et je suis sûre que si vous regardez un peu autour de vous, vous verrez les réactions provoquées par telle ou telle évolution.
Je sais bien que cette personne n'a pas dit cette phrase méchamment ce matin.
Je sais bien ce qu'elle a voulu dire et je comprends qu'elle puisse être éventuellement inquiète.
Il y a pourtant un beau paradoxe : OK, j'ai peut-être les traits du visage plus marqués (entre temps, un deuxième enfant est arrivé, ce n'est pas comme si on restait dans le canapé une grosse partie de la journée et puis on a pris cinq ans de plus aussi) mais pour autant, je crois que je n'ai jamais été autant maître de moi-même, que je n'ai jamais autant su ce que je voulais, que je n'ai jamais été aussi sereine. La trentaine et la sagesse aidant aussi.
On court beaucoup, on passe les trois-quarts de notre temps au bureau, on est fatigués souvent.
Mais les enfants grandissent, sont plus autonomes et pour ma part, je m'épanouis encore plus dans la course à pied, dans ce temps octroyé rien que pour moi.
Je suis creuse, éventuellement moins radieuse, j'ai même perdu ma poitrine à cause de la course pour tout vous dire mais j'ai gagné en sérénité.
On ne peut pas gagner partout, tout le temps.
Le changement physique mais le chemin de vie qui évolue, tout simplement.

Rendez-vous sur Hellocoton !

mercredi 4 novembre 2015

"Il faudra acheter une cheminée"

Les premiers catalogues ont été reçus début octobre. En vrai, ils n'ont pas été parcourus tout de suite, ils ont été planqués, on a beau être prévoyant, regarder déjà les jouets de Noël début octobre, faut pas pousser mémé dans les orties.
D'autres catalogues ont suivi, un peu plus tard. On a ressorti les premiers, à croire que l'idée avait cheminé dans la tête.
Les premières envies, une première liste avec cependant un peu moins de spontanéité que les autres années :

"une liste, pour quoi faire ?"

Car oui, en CM1, on est un peu plus sérieux et cette année, vous n'allez pas me faire croire que c'est le vieil homme à la barbe blanche qui me dépose les paquets dans mes souliers.
Bien sûr, on l'admet, mais ta petite sœur est là, chut, ne dis rien, en maternelle, c'est autre chose et pour tous ses camarades c'est pareil aussi.

Les journées passent, les catalogues sont vus et revus, on ajoute encore ça et ça à la liste, mine de rien.
Et puis dimanche soir, "mine de rien", cette phrase lancée gratuitement et d'un ton tellement nonchalant alors que la petite sœur faisait son monologue en bout de table en mangeant : 

"Pffff, de toute façon, le Père Noël, il existe pas".


Rendez-vous sur Hellocoton !