Le 19 avril, il faisait beau, presque chaud, les enfants avaient carnaval et ce vendredi des vacances, je récupérais exceptionnellement le fiston de 6 ans à la sortie de l'école.
Dans la soirée, je me suis dis que ce vendredi des vacances était en fait un gros fail : le fait de cette douce météo, de l'euphorie et de la bonne humeur de tous ces enfants, parents, professeurs, ont fait que pendant quelques heures, je me sentais aussi en vacances.
Sauf que non.
Le fail, tu comprends.
Alors, les vacances scolaires, c'est heureusement aussi l'occasion de relâcher un peu le speed qui t'anime le reste du temps.
Et au lieu de déposer le fils avec sa petite soeur chez Nounou, je l'avais inscrit au centre de loisirs "près du travail de Maman".
A 6 ans, notre grand en arrive vite à faire le tour de la maison de la nounou.
Aussi, ça l'enlève des jupons de sa soeur qui est une vraie petite glue, bien collante comme il faut.
Mais surtout, c'était un peu l'aventure pour notre grand : c'est super, tu partais avec maman le matin, 1/2 heure de route où je t'ai observé, tu étais très attentif aux paysages qui défilaient, aux chansons qui passaient. Une aventure et un moment seul avec Maman, ça arrive si peu désormais.
Et le midi, pour ta Maman aussi, ce fut un doux moment. Je t'ai récupéré à 11h45 (on ne badine pas avec les horaires au centre) et direction la plage pour un pique-nique en tête à tête. Nous ne sommes pas allés sur la plage, il y avait un vent un peu trop frais mais nous nous sommes installés sur une table près du square de plage. On a parlé, on a mangé, tu as joué, et avec maman aussi à faire de la balancelle.
Puis on s'est mis nu-pieds, la mer était trop tentante et on est allé faire trempette avant de repartir.
C'était jeudi dernier, soit cette journée particulièrement estivale où tout le monde a essayé comme il se doit de profiter de l'extérieur.
Du moins, on a su en profiter.
Casser un peu la routine et croquer ces plaisirs simples.
Alors finalement, ce n'était pas vraiment un fail ce vendredi des vacances.
Car le Bonheur n'est souvent pas si loin.