Alors bien sûr, je les avais si entendu toutes ces phrases, du type : "tu verras, ça passe trop vite" , "ce sera la plus belle des journées", "ce n'est que du bonheur" , "profite-en car cette journée, tu ne la vois pas passer".
Etc, etc.
Et puis, c'est arrivé. Ce n'était pas seulement une journée.
Il y a eu aussi l'avant D-Day : l'arrivée d'une de mes chères témoins, l'installation dans notre gite, l'accueil des premiers invités, la dernière répèt d'une choré entre la mariée et ses témoins le vendredi soir.
Il y a eu le shooting particulier réalisé entre nous, avec trois amis, qui ont bien voulu se prêter au jeu une heure seulement avant le grand saut.
Il y a eu le lendemain où malgré 3 heures de sommeil, nous étions toujours autant alertes tellement nous étions heureux d'avoir tous nos êtres chers à nos côtés
et il y a eu les départs, les uns après les autres et les nerfs qui craquent de voir tout le monde repartir.
Des larmes de joie, de satisfaction, de pur bonheur.
Les mots me manquent tellement ce week-end fut riche de plein de choses.
Ce qui est sûr, c'est qu'il restera gravé autant que d'autres moments très importants qui ont marqué ma vie, et notamment les jours où mes enfants sont nés.
Et ça, on me l'aurait dit, je ne l'aurais pas cru une minute.
Que voulez-vous, ce sont dans ces moments là, quand presque tout le monde est réuni, qu'on réalise à quel point on les aime toutes ces personnes autour de nous.
Et on finit par le dire.
"On vous aime".
Oui, je ne suis pourtant pas si expressive et directe d'habitude mais ce 25 mai dernier, c'était juste le joli jour, la journée parfaite dont on a encore du mal à se remettre.
Notre famille et nos amis ont tout simplement étaient parfaits. Merci à vous.
J'en tremble encore. Comme quoi les émotions ne se contrôlent pas toujours.