11 octobre 2015, les 20km de Paris.
Course non programmée au calendrier des courses mais j'ai tenté de gagner un dossard chez Marie et j'ai gagné (je suis chanceuse aux jeux quand il s'agit de course à pied, moins chanceuse dans d'autres domaines, on peut pas tout avoir - et pas tout gagner - mais la vie est jolie quand même) !
Finalement, j'étais super heureuse de revoir la capitale, aussi et surtout parce que j'allais revoir par la même occasion les amis (une pierre, deux coups, voire trois ou quatre coups, tout ça).
Une réservation de billets de train plus tard et la petite victoire de partir enfin à Paris deux jours avec une valise moyenne et pas avec une valise immense inlevable et avec seulement deux paires de chaussures dont la grosse paire de running, c'est le sourire aux lèvres et toute excitée que je descendais à la capitale.
L'avant 20km de Paris
Concernant mes entraînements, l'été et les beaux jours faisant, on arrivait souvent à sortir trois fois la semaine (contre deux en temps plus normal lorsqu'il faut allier semaine au bureau, les enfants par tous les temps (et aussi le mari, faut pas croire)).
Donc deux à trois sorties par semaine et plusieurs courses officielles qui se sont enchaînées au mois de septembre et pas n'importe lesquelles : le Tour de Houat suivi du trail La Siouvillaise de 16.5km dans les petits chemins, les dunes et sur une looonnnnngue plage, avant de clôturer ce tir groupé de trails d'une main de maître en bouclant les 21km des Randos du Donjon, 230m de dénivelé, en moins d'1h57 le dernier dimanche.
Les Randos du Donjon, c'était donc le 13 septembre, un mois avant les 20km de Paris.
Pendant un mois, je me suis un peu plus reposée sur mes lauriers, je pouvais me le permettre, j'avais été très très active depuis le mois de mai, mais j'ai aussi un peu bossé avec notamment un bon 10km sur le littoral un dimanche matin tôt après la chouille (quatre petites heures de sommeil et une longue soirée à boire un peu trop et à manger bien trop de sucres non lents #ausecours).
J'ajouterais aussi une bonne sortie huit jours avant Paris : sortie de 14km dans La Hague réputée pour son dénivelé (quelques récits de courses ici ou là), d'ailleurs j'avais pas trop trop apprécié les montées caillouteuses du sentier des douaniers ce samedi là et je regardais sans arrêt le port que je devais atteindre tout là-bas (la carotte, ou pas).
Autrement, un truc très constant par chez moi, c'est bien l'alimentation : même si ma maman m'a regardée d'un œil un peu mauvais un jour de fin d'été alors que je m'étirais en brassière dans le jardin et à elle de s'exclamer "Mais Anne-Claire, est-ce que tu manges au moins ?". Oui, désolé maman, je mange bien, peut-être pas trop de trucs à base de crème, ou de bouillon de boeuf gras, ou de beurre normand, mais pour courir, il faut manger et bien manger pour tenir un tant soit peu la cadence sur 20km (Coucou Maman, je t'aime quand même) (Coucou Papa, j'adore aussi ta cuisine, hein). Bref, la cuisine regorge de céréales ou de farines en tous genres et on teste plein de trucs et en général ça passe plutôt très bien (Je sais Chéri, quelquefois c'est pas assez salé, ou tu te demandes de prime abord ce qui a atterri dans ton assiette, mais dans ces cas-là en général, le gros dessert que j'ai fait pour après te fait tout oublier) (bon, les enfants, ils aiment pas trop trop la pâte brisée au sarrasin mais les pancakes complets à la banane passent bien).
C'est donc au taquet et avec une flore intérieure équilibrée que je débarquais à Paris le 10 octobre !
La Team Tom Tom
Quel petit luxe de participer de nouveau à une course au sein d'une équipe.
En mars dernier, lors du semi-marathon de Paris, j'avais intégré l'équipe Anita Active et j'avais beaucoup apprécié le fait de rencontrer les autres chanceux de l'équipe et de bénéficier d'un accès pour un espace privatif : pas de soucis à se faire notamment concernant le retrait du dossard & co (à retirer directement sur l'espace privatif), le vestiaire ou d'intégrer la cohue qui se presse aux toilettes avant la course (je vous assure que c'est un peu beaucoup important, et super confortable donc) (mais je précise que si savoir où faire pipi était le seul de nos soucis, tout irait parfaitement dans le meilleur des mondes).
Pour les 20km de Paris, j'ai eu la chance d'intégrer la Team Tom Tom où nous avons été très bien informés avant le Jour J, où nous avons reçu toutes les informations que nous avions pu demander, où j'ai pris super plaisir à rencontrer plein de nouvelles têtes et à en revoir beaucoup aussi.
Il y a eu les minutes passées à rigoler au photobooth avec Isabelle et Chloé le samedi après-midi (et à attendre que la cartouche d'encre soit changée parce qu'on ne voulait plus partir si on avait pas nos photos #avoir12ans), il y a eu le plaisir de retrouver Sébastien le dimanche matin, le plaisir de rencontrer enfin Coralie, le plaisir de bisouiller, de rencontrer et/ou de revoir toujours trop rapidement tellement d'autres personnes (Ludovic, Greg, Nadia, Paul, Nicolas, Lauriane, Emilien, Ali, Marie et j'en passe, et des meilleures).
On s'est échauffés avec une super coach qui nous a donnés encore plus la pêche, et nous a bien réchauffés pour l'occasion, il faisait frisquet ce dimanche matin à 9h.
Et puis on a rejoint nos SAS de départ, je m'étais positionnée entre 1h45 et 1h55, je partais avec l'idée de boucler ces 20km en 1h50. Avec Sébastien, on a rejoint Jackie au pied de la Tour eiffel et c'est ensemble qu'on partira à 10h30, dans la quatrième vague de départs de ce 20km de Paris.
Il était temps, on avait froid (ils avaient oublié de fermer les portes au pied de la tour Eiffel, il y avait des courants d'air) et on trépignait d'impatience.
Pendant la course
10h30, c'est parti ! On me souffle qu'on est partis vite, on prévoyait du 5'15 au kilo je crois pour espérer boucler ces 20 kilomètres en 1h45. Oui, mais bon, j'ai en tête mon Semi de Paris, où j'étais un peu frustrée de ne pas pouvoir avancer comme je le voulais avec bien trop de coureurs au mètre carré alors bon, si place il y a les quelques premiers kilomètres, allons-y illico presto.
On entre rapidement dans le bois de Boulogne, la partie la moins amusante du parcours (pas pour les raisons auxquelles vous pourriez penser, espèces de petits chenapans), avec moins de belles choses à regarder, moins de supporters, moins d'ambiance. Paris et Boulogne sont bien calmes effectivement en ce dimanche.
Au km 5, on est dans les temps, on se retrouve tous les deux avec Sébastien, Jackie préfère jouer la prudence en prévisions des quais et de cette alternance de descentes et montées qui nous attendent. De mon côté, je continue sur un rythme plutôt soutenu, on y va, on fait coucou aux caméras avec Sébastien et j'ai envie d'arriver au km 11 où on repassera devant la Tour Eiffel, où on partira à l'assaut de la plus jolie partie du parcours.
Hydratation au ravito du km 5, hydratation et un peu d'alimentation au km 10, histoire d'attaquer du mieux qu'il soit la deuxième partie.
Les conditions météo sont idéales : temps sec et un peu moins froid. Le public est de plus en plus présent, mes jambes commencent aussi à peser de plus en plus. Je ne regarde pas ma montre, je m'en fiche, je profite du moment, j'ai les yeux grands ouverts, je suis contente de courir aussi avec Sébastien, contente qu'il m'est accompagnée jusque là : les réseaux sociaux c'est loin d'être toujours bien mais se retrouver enfin en vrai et avoir cette impression de se connaître depuis très longtemps, ça c'est plus que bien.
Au km 13 ou 14, Sébastien me dit que je ralentis et qu'il faudrait accélérer un peu pour les 1h45. Oui mais bof, il reste encore un peu de kilomètres et je voudrais pas tout foirer pour gagner une ou deux minutes (cinq minutes d'ailleurs puisque j'arrivais la fleur au fusil en pensant boucler ces 20 kilomètres en 1h50...).
Sébastien, qui s'aligne sur des courses d'un niveau n'en parlons-pas et sur des ironman, fait sa promenade de santé et s'octroie plusieurs fois le luxe de prendre des photos :-)
Km 15, dernier ravito, allez, on y va. ça commence à tirer mais le plus dur est fait (se convainc-t-elle). Les jambes sont bien lourdes et je sens bien que je me fais plus mal que d'habitude. En vrai, j'ose jamais trop me faire mal, à la base, courir, c'est d'abord pour le plaisir, pas pour performer en premier lieu. Mais bon, j'avais déjà abordé la question ici, tout n'est pas si évident...
Alors les jambes sont lourdes mais j'essaie de m'en fiche un peu : il fait beau, les parisiens sont bien là en haut des ponts sur les quais, Sébastien a toujours la pêche et plus on avance, plus l'arrivée arrivera vite.
Km 18, oui, allez, encore deux kilomètres ou plutôt deux kilomètres et 250 mètres d'ailleurs, ma montre a de l'avance par rapport aux bornes kilométriques.
Km 19, on passe un tunnel de fou transformé en boîte de nuit par Tom Tom justement ! Cool, des strombinoscopes, de la musique à fond et zou, la pêche qu'il fallait pour le dernier kilomètre !
Alors on continue, presque inlassablement, on arrive, bientôt, ah oui, là-bas, on voit une grande arche, on y va et on ose même accélérer, vite, c'est là-bas, après c'est fini.
On passe l'arche avec Sébastien.
Je reprends mon souffle.
On prend notre bouteille d'eau gazeuse, notre sac de ravitaillement.
On marche un peu et puis on nous tend notre médaille. Je suis contente d'avoir une médaille, je fais beaucoup de courses, mais pas des énormes courses, du coup, j'ai pas si souvent des médailles.
Mais même sans médaille, on me dit souvent que j'ai toujours le sourire après une course.
Le sourire d'avoir passé un super moment, le sourire d'avoir accompli encore une course de plus, le sourire d'être bien là dans mon élément, le sourire du partage parce que lors de ces 20km de Paris, j'ai partagé encore tout plein de moments avec plein de passionés, j'ai partagé ces 20km et plus aux côtés de Sébastien et ça, ça m'a fait vraiment plaisir. Sébastien, encore merci à toi, merci d'avoir été là pour cette très jolie matinée.
Après la course
Et bien, je le savais déjà mais 20km de trail sur des chemins un peu meubles ne valent pas 20km sur routes douloureusement parlant. L'après-midi de la course, j'étais relativement bien et détendue. Le lendemain et surlendemain un peu moins bien : j'avais retrouvé la signification du mot "courbatures". J'ai enchaîné également la semaine en partant sur un salon : entre le montage du stand, les deux jours du salon et le démontage, il va sans dire que la grande Anne-Claire, elle était un peu éteinte le week-end d'après (et finalement, qu'est ce que ça fait du bien d'être obligée de se poser). Oui, aux courbatures s'est invitée une bonne fatigue car ce n'est finalement pas en 1h50 que je bouclais ces 20km de Paris mais en 1h46 et 31 secondes, soit avec un très beau RP à la clé.
Aujourd'hui, je souris encore en y repensant.
J'ai eu un peu plus mal que d'habitude mais je crois qu'il est bon d'avoir mal aussi pour être encore plus conscient de ce qu'on a accompli jusqu'alors, non ?
J'ajouterais aussi une bonne sortie huit jours avant Paris : sortie de 14km dans La Hague réputée pour son dénivelé (quelques récits de courses ici ou là), d'ailleurs j'avais pas trop trop apprécié les montées caillouteuses du sentier des douaniers ce samedi là et je regardais sans arrêt le port que je devais atteindre tout là-bas (la carotte, ou pas).
Autrement, un truc très constant par chez moi, c'est bien l'alimentation : même si ma maman m'a regardée d'un œil un peu mauvais un jour de fin d'été alors que je m'étirais en brassière dans le jardin et à elle de s'exclamer "Mais Anne-Claire, est-ce que tu manges au moins ?". Oui, désolé maman, je mange bien, peut-être pas trop de trucs à base de crème, ou de bouillon de boeuf gras, ou de beurre normand, mais pour courir, il faut manger et bien manger pour tenir un tant soit peu la cadence sur 20km (Coucou Maman, je t'aime quand même) (Coucou Papa, j'adore aussi ta cuisine, hein). Bref, la cuisine regorge de céréales ou de farines en tous genres et on teste plein de trucs et en général ça passe plutôt très bien (Je sais Chéri, quelquefois c'est pas assez salé, ou tu te demandes de prime abord ce qui a atterri dans ton assiette, mais dans ces cas-là en général, le gros dessert que j'ai fait pour après te fait tout oublier) (bon, les enfants, ils aiment pas trop trop la pâte brisée au sarrasin mais les pancakes complets à la banane passent bien).
C'est donc au taquet et avec une flore intérieure équilibrée que je débarquais à Paris le 10 octobre !
La Team Tom Tom
Quel petit luxe de participer de nouveau à une course au sein d'une équipe.
En mars dernier, lors du semi-marathon de Paris, j'avais intégré l'équipe Anita Active et j'avais beaucoup apprécié le fait de rencontrer les autres chanceux de l'équipe et de bénéficier d'un accès pour un espace privatif : pas de soucis à se faire notamment concernant le retrait du dossard & co (à retirer directement sur l'espace privatif), le vestiaire ou d'intégrer la cohue qui se presse aux toilettes avant la course (je vous assure que c'est un peu beaucoup important, et super confortable donc) (mais je précise que si savoir où faire pipi était le seul de nos soucis, tout irait parfaitement dans le meilleur des mondes).
Pour les 20km de Paris, j'ai eu la chance d'intégrer la Team Tom Tom où nous avons été très bien informés avant le Jour J, où nous avons reçu toutes les informations que nous avions pu demander, où j'ai pris super plaisir à rencontrer plein de nouvelles têtes et à en revoir beaucoup aussi.
Il y a eu les minutes passées à rigoler au photobooth avec Isabelle et Chloé le samedi après-midi (et à attendre que la cartouche d'encre soit changée parce qu'on ne voulait plus partir si on avait pas nos photos #avoir12ans), il y a eu le plaisir de retrouver Sébastien le dimanche matin, le plaisir de rencontrer enfin Coralie, le plaisir de bisouiller, de rencontrer et/ou de revoir toujours trop rapidement tellement d'autres personnes (Ludovic, Greg, Nadia, Paul, Nicolas, Lauriane, Emilien, Ali, Marie et j'en passe, et des meilleures).
On s'est échauffés avec une super coach qui nous a donnés encore plus la pêche, et nous a bien réchauffés pour l'occasion, il faisait frisquet ce dimanche matin à 9h.
Crédit Photos : Page Facebook de Tom Tom France |
Il était temps, on avait froid (ils avaient oublié de fermer les portes au pied de la tour Eiffel, il y avait des courants d'air) et on trépignait d'impatience.
Pendant la course
10h30, c'est parti ! On me souffle qu'on est partis vite, on prévoyait du 5'15 au kilo je crois pour espérer boucler ces 20 kilomètres en 1h45. Oui, mais bon, j'ai en tête mon Semi de Paris, où j'étais un peu frustrée de ne pas pouvoir avancer comme je le voulais avec bien trop de coureurs au mètre carré alors bon, si place il y a les quelques premiers kilomètres, allons-y illico presto.
On entre rapidement dans le bois de Boulogne, la partie la moins amusante du parcours (pas pour les raisons auxquelles vous pourriez penser, espèces de petits chenapans), avec moins de belles choses à regarder, moins de supporters, moins d'ambiance. Paris et Boulogne sont bien calmes effectivement en ce dimanche.
Au km 5, on est dans les temps, on se retrouve tous les deux avec Sébastien, Jackie préfère jouer la prudence en prévisions des quais et de cette alternance de descentes et montées qui nous attendent. De mon côté, je continue sur un rythme plutôt soutenu, on y va, on fait coucou aux caméras avec Sébastien et j'ai envie d'arriver au km 11 où on repassera devant la Tour Eiffel, où on partira à l'assaut de la plus jolie partie du parcours.
Hydratation au ravito du km 5, hydratation et un peu d'alimentation au km 10, histoire d'attaquer du mieux qu'il soit la deuxième partie.
Les conditions météo sont idéales : temps sec et un peu moins froid. Le public est de plus en plus présent, mes jambes commencent aussi à peser de plus en plus. Je ne regarde pas ma montre, je m'en fiche, je profite du moment, j'ai les yeux grands ouverts, je suis contente de courir aussi avec Sébastien, contente qu'il m'est accompagnée jusque là : les réseaux sociaux c'est loin d'être toujours bien mais se retrouver enfin en vrai et avoir cette impression de se connaître depuis très longtemps, ça c'est plus que bien.
Au km 13 ou 14, Sébastien me dit que je ralentis et qu'il faudrait accélérer un peu pour les 1h45. Oui mais bof, il reste encore un peu de kilomètres et je voudrais pas tout foirer pour gagner une ou deux minutes (cinq minutes d'ailleurs puisque j'arrivais la fleur au fusil en pensant boucler ces 20 kilomètres en 1h50...).
Sébastien, qui s'aligne sur des courses d'un niveau n'en parlons-pas et sur des ironman, fait sa promenade de santé et s'octroie plusieurs fois le luxe de prendre des photos :-)
Km 15, dernier ravito, allez, on y va. ça commence à tirer mais le plus dur est fait (se convainc-t-elle). Les jambes sont bien lourdes et je sens bien que je me fais plus mal que d'habitude. En vrai, j'ose jamais trop me faire mal, à la base, courir, c'est d'abord pour le plaisir, pas pour performer en premier lieu. Mais bon, j'avais déjà abordé la question ici, tout n'est pas si évident...
Alors les jambes sont lourdes mais j'essaie de m'en fiche un peu : il fait beau, les parisiens sont bien là en haut des ponts sur les quais, Sébastien a toujours la pêche et plus on avance, plus l'arrivée arrivera vite.
Km 18, oui, allez, encore deux kilomètres ou plutôt deux kilomètres et 250 mètres d'ailleurs, ma montre a de l'avance par rapport aux bornes kilométriques.
Km 19, on passe un tunnel de fou transformé en boîte de nuit par Tom Tom justement ! Cool, des strombinoscopes, de la musique à fond et zou, la pêche qu'il fallait pour le dernier kilomètre !
Alors on continue, presque inlassablement, on arrive, bientôt, ah oui, là-bas, on voit une grande arche, on y va et on ose même accélérer, vite, c'est là-bas, après c'est fini.
On passe l'arche avec Sébastien.
Je reprends mon souffle.
On prend notre bouteille d'eau gazeuse, notre sac de ravitaillement.
On marche un peu et puis on nous tend notre médaille. Je suis contente d'avoir une médaille, je fais beaucoup de courses, mais pas des énormes courses, du coup, j'ai pas si souvent des médailles.
Mais même sans médaille, on me dit souvent que j'ai toujours le sourire après une course.
Le sourire d'avoir passé un super moment, le sourire d'avoir accompli encore une course de plus, le sourire d'être bien là dans mon élément, le sourire du partage parce que lors de ces 20km de Paris, j'ai partagé encore tout plein de moments avec plein de passionés, j'ai partagé ces 20km et plus aux côtés de Sébastien et ça, ça m'a fait vraiment plaisir. Sébastien, encore merci à toi, merci d'avoir été là pour cette très jolie matinée.
Après la course
Et bien, je le savais déjà mais 20km de trail sur des chemins un peu meubles ne valent pas 20km sur routes douloureusement parlant. L'après-midi de la course, j'étais relativement bien et détendue. Le lendemain et surlendemain un peu moins bien : j'avais retrouvé la signification du mot "courbatures". J'ai enchaîné également la semaine en partant sur un salon : entre le montage du stand, les deux jours du salon et le démontage, il va sans dire que la grande Anne-Claire, elle était un peu éteinte le week-end d'après (et finalement, qu'est ce que ça fait du bien d'être obligée de se poser). Oui, aux courbatures s'est invitée une bonne fatigue car ce n'est finalement pas en 1h50 que je bouclais ces 20km de Paris mais en 1h46 et 31 secondes, soit avec un très beau RP à la clé.
Aujourd'hui, je souris encore en y repensant.
J'ai eu un peu plus mal que d'habitude mais je crois qu'il est bon d'avoir mal aussi pour être encore plus conscient de ce qu'on a accompli jusqu'alors, non ?