La fin d'année arrivant, ce sont de nombreuses rétrospectives sur l'année écoulée qui fleurissent ici et là.
La fin d'année est toujours la période la plus propice pour prendre du recul par rapport à la vie qu'on mène, par rapport à tous ces événements qui ont marqué notre quotidien, une fin d'année qui nous offre la possibilité de se poser davantage et dont il serait dommage de se priver.
Certains nous parleront de leurs voyages effectués l'année passée, d'autres de leurs compétitions sportives et des différents challenges relevés, ou bien de la façon dont l'année a passé encore bien trop vite avec leurs enfants qui ont accompli ça, ci et encore ça.
Certains nous parleront de leurs voyages effectués l'année passée, d'autres de leurs compétitions sportives et des différents challenges relevés, ou bien de la façon dont l'année a passé encore bien trop vite avec leurs enfants qui ont accompli ça, ci et encore ça.
Des personnes nous peindront un mauvais tableau de cette année écoulée : vite, vite, qu'on en vienne au mois de janvier et qu'on en finisse.
D'autres verront cette année comme un support de référence, un de ces supports qui fait qu'on continuera d'avancer avec lui, avec les leçons tirées de ce support de base.
2015 a été jolie, jolie comme les autres années parce que je crois qu'il y a toujours quelque chose de joli à retirer d'une situation, d'un moment de vie.
2015 a été moche aussi : des actualités nationales et internationales graves, des comportements humains incompréhensibles, des mauvaises rencontres, des pensées extrêmes, trop extrêmes.
2015, c'est cette année mi-figue mi-raisin, certainement caractéristique en fin de compte de toutes ces années qui défilent les unes après les autres.
Que celui qui proclame avoir une vie linéaire aujourd'hui lève le doigt.
Les bons et les mauvais côtés dans sa vie.
On peut être secoué par un événement triste. On peut être secoué, on peut se poser la question du "pourquoi moi ?", on peut être déprimé, on peut baisser les bras.
On peut tout ça, après tout, nous sommes des êtres humains avec des sentiments, il est évident que d'emblée, on réagira comme ça.
Chacun d'entre nous rencontre des bonnes ou des mauvaises personnes, chacun d'entre nous apprend un jour une bonne nouvelle, un autre jour une mauvaise.
On a donc un jour, un bon jour, un autre jour, un jour moins.
J'ose dire que ce sont ces jours moins qui nous font aussi avancer. Que ce sont ces jours moins qui nous permettent de relativiser pour les autres jours moins à venir, qui nous permettent d'apprécier les bons jours qui sont aussi bien là, qui sont même plus nombreux que les jours moins si l'on fait les comptes.
Vivre des bons jours, plus que des mauvais jours, est l'aspiration de tous aujourd'hui.
Il convient simplement à chacun d'apprendre à appréhender du meilleur qu'il soit les mauvais jours. En tirer les leçons qu'il faut pour recommencer, pour continuer de vivre bien.
Aujourd'hui, il est encore plus compliqué d'attendre que la chance te tombe dessus : la chance ne te tombe pas dessus, il existe certes une part de chance dans nos faits, la chance qui existe est surtout le fait de celle qu'on se crée.
On a tous ses moments de doutes, de faiblesses, on a surtout ce plein d'énergie, ce plein d'idées qui fourmillent et qui nous soufflent de continuer toujours plus loin, toujours plein d'entrain.
2015 fut jolie, 2015 fut chienne aussi. 2015 m'a appris, 2015 me souffle, via Sénèque, de continuer ainsi :
"La vie, ce n'est pas d'attendre que les orages passent, c'est d'apprendre à danser sous la pluie".