Le bout du monde, je vous en avais parlé ici.
J'y suis retournée un peu par hasard hier en fin d'après-midi. Je devais initialement faire du shopping mais de gros nuages noirs et crachant plein de grosses ondées étaient hier greffés sur Cherbourg et comble d'une Cherbourgeoise, j'avais oublié mon parapluie.
J'ai donc filé direction la Hague et quelle surprise lorsque j'ai découvert un temps plutôt dégagé 30 km plus loin.
"Tiens, et si j'allais à Goury ?"
Et quelle bonne idée m'est venue : il y avait pas mal de monde, on nous annonçait une petite tempête avec des vents de 100 km/h, le paysage n'en était que plus beau avec tous ces embruns qui volaient, les rafales qu'on se prenait de plein fouet.
Au retour, ma bouche était toute salée, c'est pour vous dire.
Les vents étaient plein ouest, il fallait bien tenir sur ses jambes et nettoyer régulièrement l'objectif de son appareil.
Ce paysage m'a rappelé le livre "les Déferlantes" de Claudie Gallay dont l'intrigue se déroule sur Auderville et particulièrement au hameau de Goury. C'est un livre magnifique que je vous conseille.
Cela dit, on se dirige maintenant vers le petit port d'où on aperçoit les grosses vagues qui s'entrechoquent dans la digue.
Et abritée contre la station SNSM (Station Nationale des Sauveteurs en Mer), c'est encore de là qu'on apprécie le mieux le spectacle.
"J'aime la Hague" est un slogan tout simple qui fleurit partout dans le Cap et ailleurs.
Mais hier soir, j'ai surtout pensé que ce n'était pas qu'un slogan tout simple, La Hague, j'y suis presque née, j'y ai grandi et il est loin le temps où je m'en lasserais.