Pour ceux qui me suivent, peut-être vous souvenez-vous qu'il y a dix ans, je n'étais pas franchement sportive. Il y a quinze ans, je ne l'étais pas du tout d'ailleurs. Je vous racontais mon histoire avec le sport à l'automne dernier alors que je venais de courir mes premières foulées officielles, j'étais tellement fière de moi, du chemin parcouru.
Et puis depuis l'automne, les choses se sont pas mal accélérées : je courais désormais au moins une fois par semaine (et puis de plus en plus deux, voire trois fois - encore faut-il trouver le temps, ce qui fait toujours cruellement défaut), courir est devenu essentiel, j'ai participé à un trail de 12 km puis 15 km, je communique désormais avec des runners confirmés sur les réseaux car le run est aussi une petite communauté, bien sympathique ma foi en passant, et puis on se prend à rêver d'aller encore plus loin, encore plus vite et on se fixe des objectifs.
Ces dernières semaines, on m'a aussi contacté plusieurs fois pour avoir quelques conseils de course et ça me fait très plaisir : il y a dix ans, j'aurais été loin de penser qu'on me demanderait un jour des conseils de course. Alors, pour mettre cartes sur table, je vous livre ci-dessous quelques petits conseils, des astuces qui me font progresser depuis l'automne.
- L'équipement sportif
Avant d'investir dans quoi que ce soit, je voulais être bien sûre que je ne laisserais pas finalement tomber la course à pied. Sauf qu'une fois qu'on commence à participer pour de bon à quelques courses ou compétitions officielles, cette volonté de se dépasser toujours plus ne vous lâche pas comme cela. Et chaque course, même individuelle, vous procure tellement de satisfaction et un sentiment de bien-être absolu après-course qu'il est ensuite à mon avis très compliqué de s'en défaire.
Bref, après avoir couru de trop nombreux mois avec des chaussures un peu limite, j'ai enfin investi dans deux paires de baskets qui "tenaient beaucoup mieux la route" (si, si, je suis fière de ce jeu de mots :-D ) : une paire de chaussures pour route, une autre pour mes trails (pour les chemins, donc une paire qui accroche beaucoup plus au sol). Je vous donne quelques conseils supplémentaires ici, notamment sur le fait de ne pas se tromper et de bien acheter une paire d'une taille supérieure à celle de tous les jours.
Dernière évolution au printemps dernier où je suis entrée pour la première fois dans une boutique spécialisée dans la course à pied, une du réseau Running Conseil. Je voulais surtout savoir quelles chaussures me seraient adaptées selon ma foulée. Je vous avais déjà raconté qu'il existait trois types de foulées : pronatrice, universelle ou supinatrice. On m'a donc fait courir sur un tapis et observé mon pas de course, mes jambes, verdict : ma foulée est supinatrice, en fonction de cela, on m'a fait essayer deux paires de chaussures, à moi de choisir celle dans laquelle je me sentais le mieux.
Pour ce qui est des vêtements : tee-shirts, shorts, petites vestes,... j'ai profité des promotions régulières chez Decathlon, Intersport ou bien sur le site i-run. Pièces de vêtements à ne surtout pas négliger : les sous-vêtements et notamment opter pour des brassières qui maintiennent parfaitement votre poitrine. Pour le bas : je vous défie d'aller courir avec une culotte dentelle, voire un string, et on en reparle, OK ? Le coton deviendra votre meilleur ami.
J'ai également un brassard pour mon smartphone. Une fois une application running téléchargée, on a du mal à s'en passer car on peut connaître désormais sa progression au fil des courses, les kilomètres parcourus, les calories brûlées ou on peut aussi savoir où en sont les copains de la communauté pour pouvoir se comparer ou bien être très admiratifs et encore se prendre à rêver que peut-être, un jour, toi aussi, tu feras tel temps ? J'ai téléchargé l'appli Nike Running dont je ne suis pas vraiment satisfaite : elle plante trop régulièrement, me mange des kilomètres ou du temps. On m'a conseillé d'essayer Runtastic. C'est certainement ce qui risque d'arriver incessamment sous peu.
- L'alimentation
Une nouvelle fois, parce que je courais davantage et plus régulièrement, il a fallu que j'adapte un peu mon alimentation.
Il est important de garder à l'esprit que COURIR et MANGER sont INDISSOCIABLES. Il est important d'apporter à son corps tous les aliments qui vont lui permettre d'assurer une course et de progresser. A la fin de l'hiver, je me sentais plus souvent fatiguée et je sentais bien qu'il y avait quelque chose qui ne tournait pas rond, j'avais perdu de l'énergie, me sentais molle, je n'étais pas dans mon assiette. Mais bien sûr, c'était un peu évident en même temps : je courais de plus en plus, plus longtemps, plus régulièrement mais de l'autre côté, je n'avais pas changé mon alimentation.
J'ai donc ajouté un goûter le matin et l'après-midi : barres de céréales, pommes, compotes, yaourts, amandes, graines diverses, même des barres chocolatées aussi, pas toujours du diététique pour ma part en tout cas.
Autre point : à défaut de manger beaucoup de viande et d'apporter toutes les protéines nécessaires pour pallier aux nombreuses calories perdus lors d'une course, je mange des graines. Ok, ça peut paraître un peu loufoque comme ça mais mieux vaut manger des graines quitte à se faire passer pour un écureuil ou une bobo, plutôt que de manquer d’énergie parce que tes apports en protéines sont insuffisants. Désormais, j'ai toujours un petit pot d'amandes ou de graines de tournesol qui m'accompagne pour mes encas et qui pallie donc mon apport en protéines qui était insuffisant vu que je mange peu de viande.
Autre point : à défaut de manger beaucoup de viande et d'apporter toutes les protéines nécessaires pour pallier aux nombreuses calories perdus lors d'une course, je mange des graines. Ok, ça peut paraître un peu loufoque comme ça mais mieux vaut manger des graines quitte à se faire passer pour un écureuil ou une bobo, plutôt que de manquer d’énergie parce que tes apports en protéines sont insuffisants. Désormais, j'ai toujours un petit pot d'amandes ou de graines de tournesol qui m'accompagne pour mes encas et qui pallie donc mon apport en protéines qui était insuffisant vu que je mange peu de viande.
Les lentilles de toutes sortes remplissent désormais les placards.
J'essaie de remplacer tout pain blanc par des pains complets, aux céréales ou encore de maïs.
J'essaie de remplacer tout pain blanc par des pains complets, aux céréales ou encore de maïs.
Les magasins bio spécialisés ou rayons bio des supermarchés sont une véritable mine d'or pour tout coureur.
Si vous avez des questions complémentaires concernant l'alimentation, n'hésitez pas, je vous répondrai bien volontiers et plus en détails.
- Le bon moment pour courir
Pour ma part, chaque moment de la journée est bon à prendre pour aller courir.
Le matin à jeun : veillez tout de même à vous hydrater correctement avant de partir et faites en sorte d'avoir mangé des sucres lents la veille au soir (et bu peu d'alcool) (oui, souvenez-vous les jambes un peu lourdes de l'autre dimanche matin).
Le milieu de matinée : sans doute, mon moment préféré : on est rassasié, en forme une à deux heures après avoir bien petit-déjeuné et le bien-être d'après-course nous transporte toute la journée !
Le midi en semaine : il m'arrive d'aller courir pendant ma pause déjeuner. C'est très bien aussi : on se vide la tête de la matinée, on prend un bon bol d'air même s'il ne dure que 5 kilomètres mais on est tellement détendu ensuite qu'on ré-attaque dare dare son après-midi au bureau.
La fin de journée / Le soir : là encore, c'est bien sympathique pour relâcher un peu de sa journée justement. On ne prend ce moment rien que pour soi, on vide un peu son cerveau et on est tellement bien pour le restant de la soirée. Attention, cependant de ne pas y aller trop tard non plus, certaines personnes restent énergiques très longtemps après une course.
- Un état d'esprit
Courir fait du bien, beaucoup de bien. Ce bien-être d'après-course n'est pas qu'une illusion, les autres sports me procurent aussi du bien-être mais pas autant que la course.
Un jour, on attrape ce virus de la course, ça arrive comme ça, de manière un peu inattendue. On commence à sentir une vraie frustration au bout de quelque temps sans courir, on doit y retourner, au moins pour se sentir encore mieux. Et maintenant, on s'en fiche qu'il pleuve, on va quand même courir. Quelquefois aussi, plus il y a de boue, plus on est contents. Et puis personnellement, j'y retourne aussi parce que ces courses sont un moment privilégié pour me retrouver avec moi-même. Ces moments étaient devenus beaucoup plus rares avec l'arrivée des enfants : mes maternités ont indéniablement renforcé ce besoin de courir pour souffler un peu et pour évacuer. Non pas que la vie de maman est difficile à vivre, mais entre ce trop-plein d'énergie dont débordent les enfants (et pas toujours les parents), le temps passé en cuisine en essayant d'être toujours un peu plus créative et tous ces autres instants de parents où nous nous devons d'être au top de la forme, je crois sincèrement qu'il est essentiel de pouvoir avoir des moments rien que pour soi aussi. Pour se retrouver, pour remettre un peu d'ordre dans ses idées, pour retrouver du punch pour une vie de famille intense et pour la renouveler toujours du mieux qu'il soit. C'est en tout cas courir qui me permet notamment de retrouver toute l'énergie dont a besoin une maman.
J'ai tâché d'exposer quelque peu mon ressenti par rapport à la course à pied. Un ressenti bien personnel, vous en conviendrez, mais j'espère que vous pourrez retirer quelques éléments qui peuvent vous permettre de progresser en course, ou même de vouloir vous y mettre, pourquoi pas.
Si vous avez des questions, n'hésitez pas, j'essaierais d'y répondre volontiers. Vous pouvez me contacter depuis ce blog via le formulaire de contact à droite et/ou me suivre sur les autres réseaux : Facebook, Instagram d'où sont tirées les photos de ce billet ou bien encore sur Twitter.
D'ici là, dépassez-vous et bonnes courses.
De mon côté, je veux encore progresser et dois me mettre aux fractionnés pour gagner en vitesse. A suivre !