Bizarrement
ce lundi a débuté moins chafouin que d'habitude.
Ce lundi, c'est le
1er décembre et dès le lever ce matin, j'ai pensé à
ces deux calendriers qui attendaient sagement d'être enfin ouverts
par les enfants, j'ai pensé à ces trois semaines qu'il restait afin
de pouvoir lever un peu plus le pied, j'ai pensé à ces quatre semaines à venir remplies de lumières, de couleurs, de douceur, de rêves,
de famille encore plus.
Non
pas que novembre ne se soit pas bien passé, on a eu quelques belles
journées d'automne à profiter en extérieur des arbres de toutes
les couleurs et de cette lumière un peu plus tamisée propre à la
saison, on a eu les premiers tournois du foot du grand si motivé à
s'y rendre le samedi matin, on a eu les premières raclettes, on a
testé un super restaurant dont je parlerai bientôt par ici.
Mais
en novembre, on a eu aussi une visite à l'hôpital. On aime bien
l'automne mais on sait aussi que revient toujours à cette saison les maux respiratoires de la petite. On a attaqué la troisième saison
avec un petit coup de masse sur la tête lorsqu'on a su qu'elle avait
un début de pneumonie. Cela fait trois semaines qu'on la soigne,
qu'on la surveille. On nous a rassurés en nous disant que ça se
soignait bien mais qu'il fallait surveiller. Alors on la surveille,
tout semble rentrer dans l'ordre petit à petit, à force d'un
traitement antibiotique double, de séances de kinésithérapie, le
baby-haler et tout le tralala qui ont repris leur place dans la salle de
bains. Mais tu vas déjà bien mieux : tu dors de nouveau la
nuit, tu remanges un peu plus et les tours de chipie c'est reparti.
Mercredi, on va s'assurer que tout est rentré dans l'ordre, on
croise les doigts.
Mais malgré ça, on aborde décembre le cœur léger, comme on a essayé de vivre novembre aussi. Il faut aller de l'avant, ne pas rester sur place, ne pas trop regarder en arrière. C'est le meilleur moyen d'avancer.
Le
premier week-end de décembre débute comme chaque année de cette
manière : quels plus beaux messages d'espoir délivrés à
l'occasion du Téléthon ?
Ne surtout pas rester sur place,
aller de l'avant : nous pourrons tous y participer le week-end
prochain.
A Paris, une grande marche des maladies rares est organisée
samedi 6 décembre, départ à 13h30 du Jardin du Luxembourg. C'est un
exemple parmi tant d'autres, ici et là, vous voyez fleurir des
panneaux qui vous informent des manifestations dans votre village, le
Téléthon est partout. Si ce n'est une marche, une course, cela peut
seulement être un achat de crêpes ou de brioches.
Des
étoiles dans le ciel, des enfants qui se battent et malheureusement
d'autres petits cœurs qui seront touchés.
Le Téléthon rassemble tant de personnes, il peut encore en rassembler plus et ce sera d'autant plus d'appuis pour la recherche. Ce sont seulement deux jours par an, deux jours ô combien importants pour toutes les familles touchés de très près ou de loin par la maladie.
Seulement
deux jours par an.
Alors,
on y va ? On aborde décembre main dans la main le cœur léger ?