mercredi 9 avril 2014

Ce que les chaussures disent de votre pratique de la course à pied

Je passe tous les jours devant mes chaussures de course à pied et le fait qu'elles se soient plutôt multipliées depuis un peu plus d'un an démontre bien quelque chose.
La course à pied, je l'ai pratiquée par intermittence pendant toute ma vingtaine. Le souvenir le plus lointain que j'en ai remonte à mes 20 ans, lorsque j'ai commencé à travailler, lorsque j'ai eu mon tout premier appart et que j'allais courir seule "tard" le soir vers 21h à Cherbourg. Ce souvenir est resté car ma maman me répétait trop souvent que je n'étais "pas prudente, bla, bla, bla". Maman, toi-même tu t'en souviens encore.
Bref, ce premier vrai souvenir du running est un bon souvenir ma foi, déjà, je me rendais compte que la course était un des sports qui m'apportait le plus de sérénité après sa pratique.
Mais à l'époque, attention les yeux et les sensations, je courais avec ça : 


Ah, ah, ah, ah ! Ouais, moi aussi, je suis bidonnée. C'est mon frère qui a trouvé la meilleure expression pour ces espèces de godasses : "Tes chaussures en bois". Ça veut tout dire, j'ai pourtant couru plusieurs kilomètres avec elles et pendant plusieurs années. Un supplice, clairement, je serai bien incapable de les rechausser aujourd'hui (mais je les garde pour me marrer). Cependant, ces chaussures m'ont accompagnées dans mes courses par intermittence durant toute ma vingtaine. Avec du recul c'est assez dingue, mais je ne courais pas non plus toutes les semaines, peut-être aux beaux jours, très rarement en hiver et puis je n'avais pas l'envie d'investir dans une paire de chaussures de course : à 20 ans, j'avais (à tort certainement) d'autres priorités que la course à pied.

Et puis lorsque j'ai déménagé dans une maison à la campagne il y a quatre ans, je me suis remise un peu plus à la course, j'ai recouru un peu plus avec ces chaussures mais il y a environ un an et demi, j'ai enfin décidé d'investir dans une autre paire de chaussures de course, je ne prenais pas un gros risque, j'ai acheté ces chaussures soldées Intersport 24€ (au lieu de 30€) :


Elles ne cassent pas trois pattes à un canard mais au moins ont-elles eu le mérite de me faire voler, oui, oui, voler, ce fut quelque part une renaissance ces chaussures, rendez-vous compte, j'avais enfin des plumes à la place de deux poids à mes pieds. Mes courses sont devenues donc plus régulières, c'était bien plus agréable d'être enfin bien dans ses pompes.

Et puis, six mois après, j'ai récidivé sur un achat.
Je suis montée un cran au-dessus en achetant ces chaussures, 60€ au lieu de 80€, sur I-Run, site spécialiste d'équipements de run et de trail :


Mais erreur fatale : j'ai commandé pile poil ma pointure, tout bon runner qui se respecte sait qu'il faut acheter une pointure voire deux au-dessus de sa taille habituelle, le pied gonflant pendant l'effort. Et oui.
Et bien, je l'ai appris par moi-même lorsque je me suis rendue compte cet automne que j'avais un peu mal aux pieds lorsque je dépassais les 5/6 kms. Malédiction, je les trouve plutôt jolies mes toutes premières running shoes dignes de ce nom. Tant pis, je les garde pour les #minirun du midi. Oui, parce que maintenant, j'aime tellement courir que je coure même le midi (et tant pis pour les collègues qui te voient en collant de lycra et plutôt rouge après l'effort), ou bien je les chausse pour mon bodytonic, ou ma zumba.

Et puis, le challenge lancé fin 2013 étant de participer pour une première fois à un trail, a fait que j'ai réinvesti dans une paire de chaussures de trail début janvier : 


Des Kalenji chez Decathlon, 35€ au lieu de 50€, mais là encore "Fatal Error", j'appris, alors que je venais de poster une photo de mes pompes après une course (On s'éclate sur les réseaux :-D ) que ces chaussures étaient pronatrices. Kééééé ? Oui, "pronatrices", ce jour, j'appris un nouveau mot, et j'appris qu'il existait donc trois types de foulées, la pronatrice, l'universelle, la supinatrice. Et que donc, il valait mieux acheter des chaussures universelles dans le doute. Sauf que les miennes sont des pronatrices. Tant pis, je les userai un peu quand même, nanméo.

Aujourd'hui, je commence à vouloir sérieux une nouvelle paire de chaussures (en fait, je trouve que toutes mes chaussures de course ne prennent pas encore assez de place dans la buanderie). 
Je pense les mériter : en ayant couru par intermittence pendant dix ans avec des chaussures en bois et ayant acheté seulement trois autres paires toujours en promotions, je crois que je ne les aurais pas volées ces nouvelles chaussures. Sauf que j'aimerais bien celles-ci : 

Elles ont elles aussi un nom un peu barbare, ce sont les Flyknit Lunar 2 de Nike, elles sont belles mais elles coûtent quand même un bras. Après, tout est relatif, il paraît que c'est bientôt mon anniversaire. Et puis sinon, on attendra les soldes, éventuellement.

Mes chaussures et moi, on vous souhaite une bonne fin de journée !
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